Ami lecteur, à l’heure où je t’écris, je suis dans un café wifi, et c’est donc avec une connexion internet pourrave et une pile de dossier en retard haute comme ça que je ponds cette brève de comptoir donc.
Aujourd’hui, c’est chez Impudique qu’on me lira.
Puisqu’elle m’a interviewé. C’est trop la classe.
Je suis fier comme un pou.
« et une pile de dossier en retard haute comme ça »
La prochaine fois tu mettras un -s à « dossier », hein, ce sera encore meilleur pour ta crédibilité.
On va mettre ça sur le compte de l’émotion… ;-)
@ k’ta > C’est vrai qu’en fait, je n’ai qu’un dossier, mais il est gros ! (Tu le sens, mon gros dossier, hein ?)
Ah mais ce n’est pas une pile alors ! Menteur !
Un pou aussi gros qu’un coq ? Diantre ! Aurais-tu des tendances à l’exagération ? (Non, l’interview est terminée.)
Ah voilà !
c’est fier, un pou ?
@ k’ta > Tu me cherches des poux ou quoi ???
@ Cali Rise > Je n’ai pas accès à mon Dictionnaire Historique de laLangue Française, j’y reviens très prochainement.
@ Madame B > Merci de manifester ton impatience, je pétille encore plus !
@ blabla > c’est laid, aussi (mais ce n’est pas le même pou) !
Fier comme un pape? un paon? (on m’a dit l’autre jour que j’avais l’air « fatigué comme un pou ». Je sais bien qu’en vrai c’est « moche comme un pou »!)
Je comprends que tu sois fier, quelle interview :-). Le pou dont tu parles, c’est le mari de la poule? En voyant l’énergumène, je comprends que ça soit désagréable quand on en a dans les cheveux. C’est fou!
@ presque de force > Non mais c’est pas fini de chipoter ?
@ cassiopée > Ce soir je passe du pou à l’âne.
Jolie crête…
bravo!
ah ! mon pioupiou comme un coq en pâte…
ou un coq en pou ?
quoi qu’on dise, tu caquettes mon piou-pou…
et tu pépies comme un kakou…
@ Miss S > So, you like my cock ?
@ yoyostereo™ > Me®©i !
@ strip > Comme un kakou je dois bien le prendre ?! ;-)
Bon, j’en profite pour mettre les infos issues du Dictionnaire Historique de la Langue Française comme promis :
☼ POU n.m. est la forme moderne de singulier issue des anciens pluriels poouz (v. 1278), pous (v. 1280, et ayant éliminé l’ancien singulier püil (v. 1120), peoil (XIIIe s.), puis pouil, homonyme de pouil « coq » (voir ci-dessous). Celui-ci est issu par évolution phonétique du latin populaire peduculus, altération du latin impérial pediculus, diminutif du mot archaïque pedis «pou » et, par analogie, « petit crustacé sauteur ». Le nom du pou diffère d’une langue à l’autre ; on évoque un rapport à pedere (→ péter). Le pluriel moderne poux remonte au moyen français (v. 1393).
♦ Le mot désigne l’insecte parasite de l’homme (spécialement, dès les premiers textes, celui du cuir chevelu). L’ancienne homonymie entre l’ancien français pouil et un autre mot, dont le diminutif est poulet (→ poule) rend compte de l’expression erronnée « fier comme un pou », en fait « fier comme un coq, un pouil ».
J’imagine ce que tu as pu ressentir, moi-même j’ai été fière (sans histoire de poux) quand elle a publié mon dessin de la femme-serpent. Au fait, bravo pour ton « burp » et ce qu’il contient, j’ai également apprécié la nuance entre les onomatopées, j’ai bien envie de débaptiser mon blog ! Amitiés. Ligeia
@ Ligeia > Merci pour ce retour d’expérience et n’hésite pas à te rebaptiser, d’autant que cassiopée nous a appris récemment que blog était l’un des mots « web » les plus haïs des Anglais. Boutons-le hors nos burps francophones !