Ami lecteur, à l’heure où je t’écris, je suis dans un café wifi, et c’est donc avec une connexion internet pourrave et une pile de dossier en retard haute comme ça que je ponds cette brève de comptoir donc.
Aujourd’hui, c’est chez Impudique qu’on me lira.
Puisqu’elle m’a interviewé. C’est trop la classe.
Je suis fier comme un pou.

La prochaine fois tu mettras un -s à « dossier », hein, ce sera encore meilleur pour ta crédibilité.
On va mettre ça sur le compte de l’émotion… ;-)
Cali Rise > Je n’ai pas accès à mon Dictionnaire Historique de laLangue Française, j’y reviens très prochainement.
Madame B > Merci de manifester ton impatience, je pétille encore plus !
blabla > c’est laid, aussi (mais ce n’est pas le même pou) !
cassiopée > Ce soir je passe du pou à l’âne.
ou un coq en pou ?
quoi qu’on dise, tu caquettes mon piou-pou…
et tu pépies comme un kakou…
yoyostereo™ > Me®©i !
strip > Comme un kakou je dois bien le prendre ?! ;-)
Bon, j’en profite pour mettre les infos issues du Dictionnaire Historique de la Langue Française comme promis :
☼ POU n.m. est la forme moderne de singulier issue des anciens pluriels poouz (v. 1278), pous (v. 1280, et ayant éliminé l’ancien singulier püil (v. 1120), peoil (XIIIe s.), puis pouil, homonyme de pouil « coq » (voir ci-dessous). Celui-ci est issu par évolution phonétique du latin populaire peduculus, altération du latin impérial pediculus, diminutif du mot archaïque pedis «pou » et, par analogie, « petit crustacé sauteur ». Le nom du pou diffère d’une langue à l’autre ; on évoque un rapport à pedere (→ péter). Le pluriel moderne poux remonte au moyen français (v. 1393).
♦ Le mot désigne l’insecte parasite de l’homme (spécialement, dès les premiers textes, celui du cuir chevelu). L’ancienne homonymie entre l’ancien français pouil et un autre mot, dont le diminutif est poulet (→ poule) rend compte de l’expression erronnée « fier comme un pou », en fait « fier comme un coq, un pouil ».