Flying back to the Moon
Bien que disposant d’une faible expérience de ces lieux, j’ai entendu suffisamment de récits, éclairés par ma modeste pratique, pour savoir que la qualité du moment que j’y passerai était imprédictible. Mais mon a priori était favorable. Cette deuxième expérience confirmerait-elle l’essai ?
Eh bien je ne ferai pas durer le suspens, la réponse à cette question est : sans aucun doute.
Certes, cette soirée-ci fut, à bien des égards, différente de la précédente, à commencer par mon accompagnatrice. Si je devais faire un grand raccourci : moins de jacuzzi, et plus d’échanges. C’était doux, c’était ludique, c’était excitant et humide.
Pour la deuxième fois, je quittais l’endroit en traînant des pieds (allez ! encore un petit coup de hammam ! encore une petite promenade dans les couloirs sombres d’où s’échappent des mugissements de plaisir…).
J’y retourne la semaine prochaine ! Ouf !
Lucky / Unlucky ?
Vendredi après-midi, Sud de la France. TGV, 1ère classe (c’est le boulot qui offre). Je rejoins la place qui m’est attribuée. Voiture 1, place 31, « place isolée » inscrit sur mon billet. Isolée, mais avec vis-à-vis. En face de la place où je m’apprête à m’installer, une nymphe blonde endormie. Juste à mes côtés, une femme qui fut peut être jadis une nymphe, mais quarante ans plus tôt. Elle annonce le numéro de sa place, la 32.
La jeune femme se réveille, chacune dégaine son billet.
Laquelle s’est trompée de voiture, de train, de jour ?
Avec qui vais-je passer ces trois heures d’intimité en tête à tête ?
Lucky / Unlucky ?
(…)
Mes regrets doublent quand, alors qu’elle passe devant moi pour rejoindre la voiture 2, j’aperçois au cœur de son large décolleté un globe rond et charnu de dimension forçant le respect.
J’essaye de me consoler en matant la brune qui, quelques rangs plus loin, dort également. Le niveau en dessous dans la classe internationale. Mais elle est brune.
De re-retour du pays où il re-pleut
Petit veinard que je suis, j’ai pu passer, lors de mon bref séjour méridional, quelques heures au bras la star incontestée (et incontestable) de la burposphère marseillaise, la terrible adulte (mais pas adultère) Madame B. Ça ne surprendra personne si je vous dit que cette rencontre s’est faite sous la pluie comme les deux précédentes. N’ayant pas envie de me retrouver à observer la faune des fosses phocéennes avec des tongs en béton armé, je ne parlerai ni de charentaises, ni de steak de thon (ce qui constituait pourtant le menu de mes deux Marseillaises – Madame B étant accompagnée à nouveau par sa cousine), ni d’omelette norvégienne (et pourtant c’est délicieux, j’ai pris ça comme dessert ce midi, le soleil étant revenu). Je n’épiloguerai pas sur l’absence de Roussia qui a définitivement décidé de briser mon cœur en milliers de petits morceaux sanguinolents en m’évitant une fois de plus.
Je n’épiloguerai pas non plus sur les dizaines de ragots que nous échangeâmes au gré des mojitos. Burpeurs, ex-burpeurs et burpeuses des régions parisienne, PACA et d’ailleurs, si vous nous lisez, inutile de vous poser la question : la réponse est OUI, on a parlé de vous.
Eh ! moi aussi j’ai le droit de faire ma fille comme les autres !