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Retour à l’Overside (1)

La dernière fois, c’était le 29 décembre 2003. C’était aussi une première fois ! Pour la première fois, avec mon amante, j’allais en club échangiste.
En réalité, il y avait un précédent, en 2002, avec une autre amante, mais c’était une soirée privée dans un club qui s’appelait à l’époque Le Donjon et qui s’appelle désormais Le Château des Lys, organisée par un canal IRC échangiste que je fréquentais alors, #coquins2000 (ça ne s’invente pas), et même si, en fin de soirée, quelques uns avaient « coquiné » çà et là, l’ambiance était plutôt au copinage détendu.

Cette soirée entre Noël et le Nouvel An, c’était donc ma première plongée en apnée dans un club où, a priori, je ne connaîtrais personne et où il allait s’agir d’établir un contact avec d’hypothétiques « autres ». C’était ma première fois, et c’était aussi la première fois de P***, autant dire qu’il n’y en avait pas un pour tenir l’autre par la main. Ce n’était pas un choix délibéré de notre part, mais pour cette soirée où nous avions l’un et l’autre pu nous libérer, il ne s’agissait pas d’une soirée réservée au couple. Tant pis, nous étions nous dit, et à l’époque l’Overside jouissait d’une excellente réputation (non qu’elle se soit depuis démentie, mais des clubs comme le No Comment ou le Moon City sont désormais des concurrents légitimes). Le choix ne s’était pourtant pas avéré judicieux ; à l’arrivée au club, une sorte de haie d’honneur de mecs en attente de couples (le club laissait entrer les hommes seuls en fonction du nombre de couples présents) nous servit de comité d’accueil, et à l’intérieur du club, nous sentions une certaine tension qui ne fut pas propice à un complet épanouissement. Je jouais le garde-chiourme pour protéger P*** des mains un peu trop baladeuses et nous ne fîmes pas, ce soir-là, de rencontre concluante. Pour autant, nous avions amplement profité du lieu, apprécié sa configuration, noté la qualité de la musique et observé avec délice certaines scènes voluptueuses (en offrant d’ailleurs à qui voulait bien nous voir notre propre spectacle).

Cette expérience en demi-teinte avec P*** avait été suivie d’une autre, quelques mois plus tard, carrément médiocre au Nautilus, tout ça fit que je n’étais pas un grand adepte des clubs jusqu’à ce que ma découverte du voluptueux Moon City vienne changer la donne.

Mais revenons-en à notre (presque) fraîche actualité.

Fort de mon plutôt bon souvenir de l’Overside, j’avais logiquement programmé un passage par ce club dans la tournée découverte des clubs que je proposais à A***. Et malgré son goût pour les milieux à queues, je voulais éviter une soirée trio. Et compte tenu de nos disponibilités respectives, il fallut attendre un bon moment pour arriver à ce vendredi, soirée couple, où nous allions pouvoir nous retrouver.

Je proposais à un couple d’amis de se joindre à nous, pour forcer un peu la main du destin, mais au dernier moment ils annulèrent leur venue. Après un dîner assez léger dans un restaurant japonais honorable (« Shinzu Gozen ») et une rapide visite touristique du quartier Montparnasse-Saint-Germain à scooter, suivi d’une recherche un peu laborieuse de l’entrée planquée de ce club rue du Cherche-Midi (je me souvenais qu’il était un peu planqué, mais 6 ans après ma première visite, je ne savais plus trop à quelle hauteur de la rue la trouver), nous arrivâmes donc à la porte grande ouverte (si, si !) de l’Overside peu après l’ouverture, où nous reçûmes un accueil souriant.

Image non contractuelle, se voulant une illustration de mon goût annoncé pour les brunes à cheveux courts

À suivre…


Illustration : malgré le « GARAY PHOTO » figurant sur l’image, je n’ai pas réussi à retrouver la source.
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