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En rut (3)

Parmi les trois choix que tu m’offres, me présentant ta jupe relevée, il y a celui de « t’enculer en t’embrassant ».

Ah… T’enculer…

Maintenant que l’on sait, grâce au savant calcul d’Usclade, que je n’ai plus que 0,1% de mon cerveau disponible pour penser à autre chose que me faire sucer, je suis conduit à avouer que dans la mince part restante, la sodomie prend une place de choix. J’ai beau prétendre – je maintiens ! – qu’une fellation procure des sensations plus subtiles qu’une enculade, dire que prendre les fesses d’une demoiselle ne m’intéresse pas si elle n’y prend pas plaisir, je ne peux pas nier le fait que mon esprit lubrique a un certain tropisme vers cette pratique.

Quoi de plus normal, donc, pour ce troisième épisode enragé, que je m’occupe sérieusement de ton cul.

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J’aborde toujours le sujet avec des pincettes. Avant que je ne te baise la première fois, tu m’avais parlé de ton envie de fessée, mais pour le reste, ton attention semblait plutôt tournée vers ton clitoris. Je marchais donc sur des œufs, cette première fois. Je tournais autour du pot. Puis j’en approchais une phalange prudente. L’accueil fut cordial. Elle s’enfonça un peu plus loin mais je m’en tenais là.

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Les choses sont devenues un peu plus claires quand, sur un billet que tu m’as remis dans l’alcôve – conservé depuis précieusement dans ma boîte à trésors – j’ai pu lire la phrase tracée de ta main fiévreuse : « j’ai envie que tu m’encules ». La messe était dite.
Plus précisément, l’évangile était écrit, la messe restait, elle, à réciter et, en pratique, tu avais eu les yeux plus gros que le ventre, ou plutôt l’œil moins ouvert que l’esprit ! Ça ne passait pas et j’ai battu piteusement en retraite. La prochaine fois ! nous sommes nous dit mutuellement pour nous consoler.

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Ce ne fut pas tout à fait la fois d’après ni la suivante, mais tout vient à point à qui sait attendre. Ton cul s’est gentiment ouvert pour accueillir une queue après une longue abstinence, la mienne en l’occurrence, et nous en fûmes tous deux bien aise.
Je m’arrêtai après quelques minutes, à ta demande. Pas d’excès pour la reprise. Et n’étant moi-même pas très endurant sur la face B, je serais mal placé pour t’en blâmer.

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Il y eut ensuite cette soirée où j’ai été plus téméraire. J’ai pris ton cul une première fois dans la soirée. Ça s’est bien passé.
Et puis plus tard, bien plus tard, dans la fatigue de la nuit, j’ai été pris de rage en te baisant. Ta tête dans les draps, ton cul dressé, tu faisais vibrer sur ton clito ton vibro pendant que je te prenais fort. J’ai été tenté d’enfoncer mon pouce dans ton cul, j’ai constaté qu’il était souple et s’ouvrait facilement, probablement se souvenait-il du chibre avalé quelques heures plus tôt. Sans guère de ménagement, j’échangeais ton con avec ton cul pour y faire coulisser mon sexe avec l’énergie que j’y mets parfois avec d’autres amantes gourmandes de pénétration anale. Tu avais l’air partie sur le même trip que moi, sauvage. Tu te faisais baiser comme une salope, pensais-tu, et c’est ce que tu m’avais demandé en somme. Mais ton corps a eu le dessus sur ta volonté, et tu as pété les plombs faute d’avoir détecté la surtension à temps.
Ça t’a refroidi un peu et on a attendu.

On a attendu et on a réessayé longtemps après, dans un moment plus calme et détendu. Je l’attendais avec une tension toute particulière, tu le sais, cette sodomie-là et je voulais qu’elle soit un moment de plaisir pour nous deux. Mais elle n’en prenait pas le chemin alors à nouveau j’ai battu en retraite comme à notre toute première tentative.

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Alors quoi, maintenant, tu me proposes de t’enculer en t’embrassant ? Ma bite est prête à te foutre quand bon te semble et dans le trou qu’il te plaira, il répond au doigt et à l’œil ! Mes lèvres ne se lassent pas de prendre ta bouche et de mélanger nos souffles.

Je t’enculerai donc à nouveau un soir où nous aurons du temps devant nous. Tu auras porté ton rosebud avant notre rendez-vous et tu porteras un joli porte-jarretelles et des bas (je suis assez old-fashioned comme gars, je trouve que c’est meilleur de prendre un cul avec du nylon pas loin). Je ne sais pas trop ce que nous ferons avant, mais à un moment je m’enfoncerai dans ta chatte aussi facilement que si nous nagions dans un jacuzzi de gel siliconé, je sentirai le renflement métallique du rosebud appuyer sur ma queue de l’autre côté de la paroi, tu mettras ta main entre nos pubis pour te branler toi-même – parce que, moi,  je n’ai pas encore percé tous les secrets de ton plaisir, mais je compte mettre le temps qu’il faudra pour y arriver et j’espère qu’on se l’accordera – et l’on soufflera ensemble, et tu miauleras, et je te dirai que j’ai envie de ton cul maintenant. J’enlèverai doucement le rubis coincé entre tes fesses, je prendrai une bonne dose de gel et je te doigterai pour bien t’ouvrir. Je prendrai le temps, un doigt, puis deux, sans doute un troisième… Ma queue viendra encore baigner dans le jus de ton con, j’irai lentement pour la sentir gonfler un peu plus et quand elle sera bien raide, je soulèverai tes fesses et je m’enfoncerai à pas de velours dans ton cul, toujours face à toi, en t’embrassant. Tu me diras d’aller plus vite et je m’exécuterai. Tu piloteras. Tu sentiras les pulsations de mon sexe serré au fond de tes entrailles, tu verras à mon front fleurir les perles de sueur, mélange d’effort et d’émotion (je transpire beaucoup plus quand je t’encule, tu as remarqué ?). Et si nous nous sommes bien débrouillés, si la pilote a bien surveillé la montée en régime de sa mécanique, si le copilote a correctement gérés les retours au stand et les changements de pneus, alors nous passerons le drapeau à damier victorieux et mon foutre sera le champagne qui éclaboussera ton cul rayonnant.

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Non, sinon sans blague, je te jure que je ne m’intéresse pas du tout  à la Formule 1.

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