[1476] Pornographie(s)

Avant-propos

Twitter me donne, de temps à autre, l’opportunité de relire quelques-uns de mes anciens textes. Par le truchement d’une petite extension que j’ai installée et qui tweete en mon nom un peu de pub pour une des notes publiques tirée au hasard du corpus. Je ne les lis pas systématiquement, plutôt quand ils font l’objet d’une réaction (le plus souvent : un simple « like ❤ », le temps où les gens avaient envie d’être diserts et d’échanger – le temps des commentaires à foison, quoi – semble, hélas, révolu) qui provoque une notification.

Et quand je relis ces textes, souvent anciens (pour des raisons purement probabilistes : plus je remonte dans le temps, plus j’étais prolixe ici), je replonge dans certains délices que la vie, généreuse, a su m’offrir. Récemment, je replongeais en 2006 dans l’évocation d’une soirée vraiment extraordinaire avec L*** (Too drunk to fuck). Un peu avant, la capsule spatiotemporelle me catapultait en plein confinement (BIT AND FUCK)1, j’ai eu envie d’en relater ici quelques-uns des détails pour qu’ils ne se noient pas dans l’océan de mes souvenirs (j’entendais récemment à la radio un neurologue expliquer qu’oublier était une des activités permanentes du cerveau : une évidence, mais qu’il fallait formuler – heureusement, je m’en souviens de celle-là). De faire ici mon travail de πορνο-γράφος (puisque γράφειν ne signifie pas seulement dessiner en grec, mais aussi écrire).

Mise en bouche

Un de mes amis parmi les plus chers m’avait, il y a plusieurs semaines de cela, confié la délicate mission de lui organiser une longue après-midi de débauche. Fâcheusement dévoré par son travail, le pauvre n’avait plus l’énergie ni le temps d’organiser quoi que ce soit. Il n’en restait pas moins homme de chair, animé de pulsions de vie : Έρως not dead! Je m’attelais donc à cette noble tâche, en tentant de dépoussiérer un carnet d’adresse vidé par deux années de pandémie et quatre années de favoritisme pour la merveilleuse Pascualina. Une première date est convenue, mais hélas annulée à cause d’un contretemps de mon cher commanditaire. Deuxième date, deuxième déconvenue (de mon fait, cette fois). Puis une troisième date avec, enfin, les astres qui semblent s’aligner. J’arrive à esquisser une possibilité pouvant, avec beaucoup de réussite, atteindre jusqu’à sept participant·e·s. En cette période où le tourisme a repris ses droits – et les chambres d’hôtels leurs prix exorbitants –, je dégotte même, juste avant l’échéance, un petit appartement parisien déjà empli de vibrations luxurieuses sous-loué à prix d’amie.

Au même moment, je m’enquiers auprès de mon cher ami pour m’assurer qu’il sera d’attaque pour les réjouissances.

Hélas ! Il m’annonce avoir un problème médical qui rend sa présence incertaine devra le matin-même du jour J se faire examiner aux urgences et espérer en sortir suffisamment en forme pour envisager un peu de gaudriole… Pour être honnête, quand il me dit ça, j’ai beau lancer des messages chargés d’optimisme, je suis presque convaincu que nous devrons nous passer de sa présence cette fois encore. Mais la location est engagée, ma RTT posée, Pascualina au taquet, Polymnie qui semble bien disposée à nous rejoindre quel que soit le sort de notre ami commun et moi bien décidé aussi à carper le diem. Que la fête advienne, qu’on soit deux, trois, quatre, cinq, six ou sept.

Coincé par une réunion incontournable, je suis contraint d’écorner un chouïa ma demie RTT mais cela n’entame nullement mon moral. Nos jeux qui auraient pu démarrer à quinze heures sont repoussés à seize heures puis dix-sept heures, quand Pascualina et moi posons enfin nos lourdes affaires (j’ai pris pas mal de matos) dans l’appartement de notre hôtesse qui décline mon optimiste proposition de se joindre à nous. Nous souillerons donc les draps loin de son œil inquiet !

Le temps de déballer quelques affaires, de prendre un premier verre et d’envoyer un message aux autres participants putatifs, je me retrouve étrangement tout nu avec ma queue enfoncée dans la bouche de mon amante. Sapristi !

C’est là que Pascualina a l’idée de repérer sa « zone de confort ». Et moi l’idée non moins incongrue d’immortaliser cette mesure.

Où le titre de cette note commence à prendre une autre dimension (sic).

En grignotant de temps à autre quelques noix de cajou (il fait faim), en buvant quelques verres d’eau (il fait chaud) ou de vin (il faut vraiment un prétexte ?), nous finissons l’après-midi en nous repaissant de sexe – du bon sexe qui nous avait manqué à tous les deux depuis un moment.

À 18 h 58, après un bel orgasme de ma belle et déjà plusieurs excès de ma part, dont un premier enculage de mon amante, je tire une dernière cartouche pour tenter d’attirer mon ami convalescent dans nos bras de miel : « Le cul de mademoiselle Pascualina est ouvert pour recevoir votre queue, Monsieur ! » mais je n’obtiens en retour, une vingtaine de minutes plus tard, qu’un déchirant soupir de frustration. La cause est définitivement perdue.

J’informe Polymnie de cette défection qui, ajoutée à celle de mon couple d’ami·e·s trop fatigué·e·s pour nous rejoindre, scelle donc la distribution de la soirée : nous ne serons donc « que » trois : elle, Pascualina et moi. J’ai abandonné la crainte que Polymnie ne se désiste en l’absence de notre ami commun ; elle semblait suffisamment motivée dans ces messages.
Te ferais-je croire, ami·e lecteur·rice, que je me suis désolé de cette partouze peau-de-chagrin qui put être septuor (surtout dans mes rêves) et, sans prompt renfort, se réduit en trio en arrivant au porc (gruik !) ?
Je n’aurai pas cette audace ; je me réjouissais, finalement, de la distribution qui, en plus de rassembler un nombre premier de participants2 contrairement au quatuor initialement supposé, avait un délicieux goût de reviens-y puisque Polymnie, Pascualina et moi nous étions déjà retrouvés à trois chez elle il y a trois ans, après une soirée qui nous avait mis en appétit – mais pas rassasié·e·s –, que ç’avait été délicieux, et que je trépignais de me retrouver enfin pour un trio avec Pascualina et une autre femme depuis celui, si incroyable, que nous avions vécu avec Daphné il y a plus d’un an : bien trop longtemps !

En attendant, avec Pascualina, nous (ne) sommes (que) deux (un nombre premier, je vous ferai remarquer), nous avons ouvert :

  • une bouteille de Côtes du Rhône,
  • un paquet de noix de cajou,
  • les hostilités,
  • nos culs respectifs,
  • notre appétit,
  • la porte à Polymnie qui finit par arriver peu avant 20 heures (je me suis habillé en vitesse pour aller lui ouvrir la porte d’entrée).

Le pied sur lequel danser

Tandis que Polymnie prépare la petite collation qui nous suffira amplement pour dîner (notre appétit étant concentré sur d’autres plaisirs de bouche), nous discutons paisiblement, elle habillée, et nous pratiquement nus. Je devine que Polymnie porte des dessous affriolants : je ne l’ai jamais vu venir à une soirée sans en porter. En outre, sous sa jupe crayon rouge se profilent deux jambes gainées de nylon : bien peu probable que ce soit, en cette saison, des collants. Ma main indiscrète palpe rapidement le relief d’une jarretelle qui confirme mon intuition.
Un long zip plus tard, la jupe vole à travers la pièce, rapidement suivie par sa chemise, dévoilent un bustier et un porte-jarretelle – et probablement une culotte dont je n’ai aucun souvenir : elle a dû être exfiltrée rapidement pour que ses seins ne soient pas les seuls à profiter de nos baisers gourmands.

Dans le salon, pendant que je montre à Polymnie le contenu du lourd sac à malice que nous avons amené aujourd’hui et qui ne peine pas à recouvrir les deux petites tables basses du salon, je me demande toujours sur quel pied danser avec elle. À ce jour, avec elle, je ne me suis jamais totalement laissé aller. Lors de notre toute première rencontre, dans une loge de l’Opéra3, elle m’avait ébloui de sa présence et – déjà – de sa sublime parure de lingerie, elle m’avait aussi impressionné par la vitesse avec laquelle mon plaisir était venu entre ses lèvres (oui, les six), moi qui suis d’habitude un homme plein de retenue.

Plus tôt dans la journée, j’avais essayé de la sonder pour savoir ce dont elle avait envie ou, a contrario, les pratiques à éviter : elle m’avait répondu en citant quatre pratiques BDSM assez extrêmes (en tout cas à mes yeux et dont une seule fait l’objet, avec Pascualina, de quelques timides expérimentations), cela laissait le champ à pas mal de chose.

Une fois en sa présence, n’ayant entendu de sa bouche, que j’imaginais donc bien plus innocente qu’elle ne l’était, aucun cri d’effroi, j’essayais d’en savoir plus en posant quelques questions, par exemple si, avec ce beau martinet, elle se voyait plutôt du côté du manche ou des lanières lourdes et bicolores.

Toutefois, il y eut deux moments particulièrement décisifs qui m’ôtèrent toute réticence – et cette fois de manière définitive.
Le premier suivit l’échange amusé que nous avions eu tous les trois à propos de la « zone de confort » de Pascualina. Polymnie suçait à son tour ma queue et je lui demandai :

— Est-ce que je peux forcer ta gorge ?

Le oui qu’elle répondit à voix douce était accompagné d’un regard presque implorant. Que n’avais-je demandé plus tôt.

Le second vous sera conté un peu plus loin dans ce récit.

Plus profond j’irai

Il y a des choses qu’on n’a pas besoin de me dire deux fois. Mes deux mains bloquent la tête de Polymnie agenouillée et je force donc sa gorge, électrisé à chaque fois que mon gland gonflé franchit le seuil de sa glotte, ne retirant ma queue qu’à l’approche du haut-le-cœur, me délectant de la vision des filets de bave qui unissent fragilement mon sexe à sa bouche. Je lui laisse un instant reprendre son souffle et je recommence à l’identique. Puis je reprends le même petit jeu, mais cette fois c’est la bouche de Pascualina que je baise.

Voilà ce que tu as raté, Camarade, en restant chez toi !

Puisque mes deux partenaires ont choisi de concert le rôle de femelle soumise, c’est donc à moi de prendre celui de mâle dominant et donc d’orienter les jeux à ma guise.

Pascualina a gardé aux poignets et aux chevilles les menottes que je lui ai fixées tout à l’heure, avec le collier en cuir assorti, lorsque je lui avais fouetté le cul, histoire de tester la commodité du petit meuble qui s’ennuyait dans un coin du salon.

Pascualina agenouillée, le ventre sur le petit meuble d'appoint, enchaînée par une chaîne métallique reliant ses poignets en passant par son cou. Moi, je fouette avec mon martinet ses fesses déjà rougissantes.
Notre hôte était étonnée que j’aie trouvé une utilité à ce meuble et m’a demandé comment je m’y étais pris. J’ai donc dessiné à son attention ce petit croquis (en me plaignant au passage que son appartement ne comportât pas de point d’attache où fixer mes chaînes).

Je prends alors mon deuxième jeu de contraintes pour les attacher aux poignets et aux chevilles de Polymnie, attentive au bon serrage de l’ensemble. Puis je propose un assemblage qui me semble approximativement confortable, espérant qu’elles puissent, ainsi attachées, subir aussi longtemps que possible, mes châtiments espérés.
Polymnie est derrière Pascualina, ventre contre son dos, j’arrime ensemble les deux chevilles gauches, puis les droites. Tout en maintenant l’ensemble en fragile équilibre, je fixe ensuite les poignets à l’avenant, avant d’agenouiller à nouveau Pascualina, et dans le même mouvement sa compagne de douleur. Ça coince, ça grogne, j’en fais peu de cas et me débrouille pour dégager les quatre globes fessiers de ma composition, pour les honorer aussi égalitairement que possible, de la morsure de mon martinet (celui aux lanières lourdes et bicolores, t’en souviens-tu ?). De mon paddle. De ma main. De mon chat à neuf queues. De mon fouet, en y allant mollo avec ce dernier, parce que ce n’est pas la même limonade.

Ça coince, ça grogne.

Je manipule mes deux victimes avec la délicatesse d’un désosseur des Halles, mais pour la bonne cause : qu’elles puissent supporter plus longtemps leur inconfort. Les voici désormais de flanc et les sifflements du cuir reprennent.
Est-ce à ce moment, que m’approchant à l’oreille de Polymnie, tout en frottant son cul endolori, pour lui glisser quelques mots de plaisir, qu’elle prononça ces mots qui eurent l’effet d’une décharge sur mes neurones et me libérèrent d’une inutile gangue de prudence envers elle ?

— C’est bon d’être votre jouet à tous les deux ! 🔥

Jouons donc, sans retenue.

Ça coince, ça grogne, il fait chaud et, comme sur l’autorut, une pause s’impose. C’est le bon moment pour déboucher le champagne et rafraîchir nos gosiers.

Unité de temps, de lieu et d’action

Puisque j’aurais tort de réprimer mes envies et que j’ai des envies, puisque j’ai deux amantes toutes disposées laisser libre cours à mes envies et à en jouir, eh bien mettons donc en scènes lesdites envies. Depuis le salon, j’embarque les accessoires dont je vais avoir besoin et nous changeons de terrain de jeu pour rejoindre la chambre. Sur le lit, nous prenons pitié de Polymnie qui est encore bien couverte malgré la chaleur de nos ébats, alors que nous sommes nus (ou tout comme) : je lui ôte délicatement ses bas tandis que Pascualina la débarrasse de son bustier et de son porte-jarretelles.

Voici les ingrédients dont je dispose : quelques préservatifs, deux flacons de lubrifiant (dont le bien aimé Pjur backdoor – oui, c’est un indice de ce qui se profile), un harnais de cuir, deux godes, un grand lit, deux filles, un garçon. Je décide de tout, sauf du choix du gode : sera-ce le Share ou le Bouncer (tous les deux produits par Fun Factory4) ? C’est Pascualina qui choisira le Share car c’est elle que j’ai désignée pour enfiler le harnais.

Acte I – le cul de Pascualina

Pascualina, dûment harnachée, se place au bord du lit, côté arrière. Devant elle, notre jouet, à quatre pattes, lui tend son cul et se fait prendre en levrette.
Ça glisse, ça grogne.
Ça gémit.
Je vérifie que tout coulisse bien, n’hésitant pas à envoyer une petite giclée de lubrifiant pour éviter toute surchauffe inutile. J’embrasse, palpe, mordille les deux corps en fusion, puis je me place, agenouillé, sur le lit, le sexe à la hauteur du visage de Polymnie qui ne se fait pas prier pour l’enfoncer dans sa bouche. Je profite des coups de butoir de Pascualina pour rythmer le va-et-vient de ma queue dans son fourreau. Que je force, à nouveau, à plusieurs reprises, jusqu’à ce que mon sexe soit vraiment bien dur, roide de plaisir, et plus roide encore à l’idée de ce qui va immédiatement suivre.
Je verse une noix de gel dans la paume de ma main et m’en enduis onctueusement la verge. Je verse une seconde noix de gel qui va, elle, se faire engloutir par l’œillet de Pascualina, débarrassé de son plug. Je suis contraint, un instant, de faire cesser les coups de rein de ma belle salope pour viser et m’introduire au fond de son cul qui n’offre aucune résistance. Ainsi inséré, je peux sentir l’extrémité du Share enfoncée dans son vagin. Ce sont désormais mes coups de bite qui donnent la cadence, mes mains arrimées à Pascualina, elle-même tenant solidement les reins de Polymnie.

Ça glisse, ça grogne, ça gémit, ça souffle.

Acte II – le cul de Polymnie

Après un petit tour à la salle d’eau, je réorganise mon petit théâtre lubrique. Toujours ceinte du harnais, Pascualina s’allonge et Polymnie vient, en amazone, s’empaler sur son sexe priapique de silicone noir. Debout sur le lit, je fléchis légèrement les genoux pour, à nouveau, servir mon sexe insatiable aux lèvres régénératrices de Polymnie. Sa gorge et mon gland se connaissent depuis si peu de temps et ont encore tant à se dire (un dialogue essentiellement à base d’onomatopées).
Bientôt, ma queue enfile sa tenue de rigueur (un préservatif, généreusement enduit de gel) et part, cette fois, à l’exploration des fesses de Polymnie que j’encule, je crois, pour la toute première fois. Après l’avoir, bien évidemment, libérée du petit plug que j’avais préalablement inséré (sans doute peu après qu’elle m’a dit aimer être notre jouet).

Ça glisse, ça grogne, ça gémit, ça souffle, ça jouit.

Acte III – et mon cul ?

Nous sommes de retour au salon. Mes deux bienfaitrices, enchevêtrées sur le canapé, se font du bien tandis que moi, accroupi devant elle, profitant du spectacle, je demande :

— Et moi, qui m’encule ?

Ma supplique n’entraînant aucun mouvement perceptible, au-delà du haussement de sourcil, je m’empare de mon bien-aimé Bouncer que j’orne d’une capote et que j’oins avant de l’enfoncer sans plus de manière entre mes fesses.
Ça glisse, je grogne, je gémis, je souffle, je râle, je jouis…

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Épilogue

D’autres moments, dignes de récits eux aussi, ont parcouru cette soirée et mériteraient quelques mots. Comme celui où j’ai montré à Polymnie cet engin de torture que j’avais amené et qu’elle a bravement enduré, lui laissant une étrange marque au visage heureusement vite effacée.
Ou encore…

Mais si je veux redonner à ce burp (qui a fêté silencieusement ses 16 ans le mois dernier) un peu de rythme, je dois renoncer aux articles fleuves qui mettent plusieurs jours, semaines, mois à sortir (j’ai actuellement vingt-sept textes à l’état de brouillon, dont une partie ne verra vraisemblablement jamais le jour : c’est moche).

Je vous laisse donc dessiner vous-mêmes les pièces manquantes de mon tableau licencieux, en vous offrant une dernière petite image – contractuelle – ravissant le fétichiste que je suis.

Façon puzzle, le pied de Pascualina et le pied, couvert de nylon, de Polymnie, réunis par le bracelet de cheville que chacune porte.

(Je vous rassure : Pascualina a été vivement punie pour avoir abimé de la sorte le bas de sa compagne de geôle.)


  1. Oui, ça fait beaucoup de fuck dans mes titres, que voulez-vous).
    Et je retrouve plein de détails des circonstances, des faits et des gestes de ces moments de vie, que j’avais oubliés ou, tout du moins, qui ne me seraient pas revenus spontanément en tête si je m’étais remémoré la scène sans support.

    J’écris donc pour toi, ami·e lecteur·rice, mais j’écris aussi pour moi. Mon journal extime a aussi le rôle de journal intime.

    Aussi, après la belle nuit que j’ai vécue pas plus tard qu’hier ((Du moins hier au moment où j’ai entrepris cette rédaction. Quelques autres révolutions terrestres ont eu lieu depuis.

  2. Il faudra que je vous parle à l’occasion de ma théorie sur ce sujet.
  3. Le récit se trouve sur mon burp, sous clé ; vous pouvez vous amuser à essayer de le retrouver si vous êtes inscrit·e.
  4. Non, cette note n’est sponsorisée ! La référence vise simplement à vous permettre de trouver plus rapidement une photo des deux bestiaux, si jamais vous vouliez un support visuel pour jouer à « et moi, j’aurais choisi quoi si j’avais dû choisir ?

7 Responses sur “Pornographie(s)”  

  1. #1
     
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    M. Chapeau a gazouillé  :

    L’ère des commentaires à gogo qui ne manquent par d’air est bien révolue, mais en voici au moins un. Très chouette texte, pour une soirée qui devait l’être plus encore !

  2. #2
     
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    Brigit a gazouillé  :

    Las… je n’ai pas tout lu, juste l’intro et la conclusion, toutefois au rythme des publications, j’ai le temps d’y revenir. ouf !
    ayant une assez bonne mémoire visuelle, les anciens textes ont toujours un goût de déjà vu, mais il y a des pépites, et je comprends l’idée de partager à nouveau, du revival
    je suis plus intéressée par du contemporain, voyez-vous ?

    de plus, autant vos textes et dévoilements intimes, libertins (et pas seulement) avaient une saveur exquise, inattendue, troublante et exploratrice, non conformiste, initiatique et j’en passe, autant les récits sm…. m’intéresse beaucoup moins.
    cela dit, je l’avoue sans vergogne, je n’ai jamais eu un grand intérêt, au delà de l’exercice littéraire et du soutien affinitaire, pour les écrits ou les récits bdsm d’un male dominant. ceci explique sans doute cela.

    mon appétence [mais ça n’étonnera personne, en tout cas pas ceux et celles qui me connaissent] s’oriente beaucoup plus, sinon avant tout, vers le dévoilement (ici initial), et donc le voyeurisme, de l’intime viril, complexe et parfois vulnérable (hors de la zone de confort ? c’est souvent bien plus intéressant, même pour le male dominant. d’ailleurs, on pourrait…. enfin bref ce commentaire est déjà bien trop long)
    Las (bis repetita placent) l’intime masculin mis à nu, c’est rare et sans doute passé de mode.
    [zut, j’aurais du faire du grec, ancien, ça a plus de gueule]

    je me suis un temps interrogée sur la raréfaction des commentaires, la première explication venant du combo-gonzo instinct de sel-preservation, lassitude du troll, y compris de soi-même, l’idée (un rien parano) que les échanges s’étaient déplacés sur des forums auxquels je n’avais pas accès… voire sur tweeter, ou les sites de rencontres, auxquels je suis résolument allergique.
    l’évidence primaire s’est rapidement imposée qu’aussi intéressants, émouvants,… que soient les textes, récits, auto-fiction, realisme ou surréalisme, opportunités de rencontre ou de fantasme, et ces échanges subséquents et (surtout) conséquents, rien n’est équivalent au réel.

    et puis tout courant créatif est par essence, aussi disruptif (j’adore ce nouveau mot) qu’éphémère.
    alors 16 ans ! autrefois primesautier, bientôt vous allez rentrer dans les classiques, la pléiade, au pire l’art pompier ; alors on ne peut que vous souhaiter d’être encore et pour longtemps pompé, oups pardon… plagié !
    et hors zone de confort

  3. #3
     
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    Cristophe a gazouillé  :

    L’acte III est décevant ; on aurait pu avoir là un article qui est très –trop– peu souvent au catalogue des récits sexotés.
    (Les autres actes, c’est du catalogue.)

  4. #4
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @m-chapeau » Merci d’avoir pris le temps de laisser ce petit message encourageant – et oui, oui, c’est toujours un exercice difficile de retranscrire le plaisir d’une soirée. J’y suis au moins partiellement arrivé !

    @brigit » Merci pour vos commentaires toujours riches, jamais complaisants, et surtout : présents ! J’entends votre désintérêt pour les récits « bdsm du point de vue du mâle dominant », pour autant, de mon point de vue, je ne vois pas vraiment de différence entre un récit de cul mâtiné de BDSM qu’un récit de cul purement libertin. Pour moi, ce sont juste des différences de jeu mais l’esprit reste le même – et la difficulté d’en faire un texte digne d’intérêt est la même.
    Oui, seize ans, c’est long, mais je ne trouve pas plus de raison de m’arrêter que de continuer. Ou plutôt : les raisons qui m’ont poussé à écrire sont toujours là, intactes. La difficulté de renouveler le récit va, elle, croissante, à mesure que mon corpus s’épaissit, bien évidemment, et les angles que j’essaie de prendre ne sont pas toujours pertinents. Ici, j’ai brodé. Chaque lecteur·rice y peut y trouver quelque chose à s’y mettre sous la dent, selon son intérêt, n’est-ce pas ?!

    @cristophe » L’acte III, oui, j’y songerai pour un prochain récit !
    Oui, c’est un peu du catalogue, j’en conviens. Je discutais avec Polymnie de la qualité de ce texte, que je trouvais un peu bâclé (pas seulement l’acte III, mais tout le chapitre « Unité de lieu… » selon moi, un peu trop « catalogue » comme tu dis). Elle a tenté de me rassurer sans me convaincre. Mais ces récits, descriptifs et rectilignes, ont aussi une vertu secrète (?) : me servir de pense-bête. Quand je les relis, trois mois, trois ans, dix ans plus tard, ils ont la saveur du bonheur qui a glissé sur ma peau.

  5. #5
     
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    Cristophe a gazouillé  :

    «trois mois, trois ans, dix ans plus tard, ils ont la saveur du bonheur qui a glissé sur ma peau.» :
    Seulement sur ?

  6. #6
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @Cristophe » Je précise, puisque tu veux des détails.
    « (…) sur ma peau et mes muqueuses. »
    :-)

  7. #7
     
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    Pascualina a gazouillé  :

    Très excitée à l’idée d’y retourner ! Et d’y assayer de nouveaux dispositifs toujours plus tordus (tu la sens, ma zone de confort ?) ;)

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