Une note brève, inspirée par les réflexions de vagant (voir ici et là) à propos de la difficulté de tenir un journal de bord « intime » ouvert à tous et sincère à la fois, dès lors que l’on retrouve dans notre lectorat des personnes qui interagissent avec notre vie privée.
De la porosité
« Si les hommes savaient ce qu’ils disent les uns des autres, il n’y aurait pas quatre amis dans le monde. »
J’étais tombé sur cette citation de Blaise Pascal à une époque où je fréquentais un groupe d’amis qui connaissait quelques dissensions, et où, lorsque X n’était pas là, il en prenait pour son matricule. Quand Y n’était pas là, c’était pas mieux. Et quand c’est moi qui n’étais pas là, curieusement, non, personne ne pouvait dire du mal de moi voyons, tout le monde m’adoooore.
Tout ça pour dire que :
- Ce n’est pas facile de rester totalement sincère lorsque l’on s’exprime sur un burp et que l’on sait que l’on est lu (ce qui est le but premier de s’exprimer sur Internet, sinon autant écrire dans un carnet de notes brick-and-mortar [je veux dire : en papier]). C’est même impossible, et autant vous le dire et le répéter : je ne le suis pas. J’essaye de l’être le plus possible, mais comme je cherche à vous amuser, vous intéresser, vous émouvoir, en résumé : vous donner du plaisir à me lire, je simule, je dissimule, j’exagère, j’arrondis les angles, je romance. Et si souvent je me livre, n’en déduisez pas pour autant lire mon cœur à livre ouvert.
- Qu’aimer n’est, hélas, pas forcément bijectif (j’aurais pu dire réciproque mais j’ai la bosse des maths plus prononcée que celle du français, mais moins prononcée que celle que tu es en train de mater) et qu’en matière de burposphère, il ne faut pas confondre l’intérêt que l’on peut porter à une personne et l’intérêt qu’on porte à ses écrits.
Je recherche depuis 24 heures, en vain hélas, un billet qui disait mieux que moi ce risque de complaisance1 qui nous guette tous, burpeurs appartenant à notre petite communauté, où l’on se lie les uns les autres, où l’on se commente poliment les uns les autres sur le mode « j’aime beaucoup ce que tu fais » ou encore « lie-moi et je te li[e]rai », chaque commentaire posté étant une publicité en puissance pour notre propre site. (Je veux des visiteurs pour flatter mon ego).
Évidemment, ceci est une généralité qui ne veut pas dire vérité absolue, tout le monde n’a pas un ego disproportionné comme le mien.
J’essaye, donc, dans mes commentaires chez les autres, de dire ce que je pense et de me retenir de trop flatter (ce qui peut me donner des petits airs professoraux, mais c’est un défaut que j’ai aussi in vivo) et d’être donc plutôt sincère (même si j’évite les commentaires du genre « vraiment trop nulle ta dernière note »). Et j’essaye d’apporter quelque chose au débat. Évidemment de temps à autre je me contente de laisser une petite crotte publicitaire du genre « I was there ! C.U.I. 2006 ».
Sentez vous libre de faire ici de même !
Merci pour ton analyse pertinente… Quoi ? Moi aussi ? Complaisant ? Mais nooooon voyons… Je crois avoir trouvé un billet illustrant ton propos (en mieux mais c’est normal) chez… Montesquieu ! Les lettres persannes, 1721, une sorte de Blog au vitriol avant l’heure, dont la forme répond à la censure de l’époque, qui n’est parfois pas loin de l’auto-censure qu’on doit s’imposer pour ne pas blesser ses proches… bref, la lettre 54 traite bien de la complaisance dont, je le crains, nous offrirons malgré nous la meilleure illustration !
Krazy Kitty est passée par là le 18 janvier 2007 à 18h34 (PST).
Ouais c’est tout.
Je vais pas faire une dissertation sur l’Ego non plus. Et le succès blogosphérique, ça me barbe.
J’ai pas compris où tu voulais en venir.
Quoi ? Tu veux qu’on te dise qu’on t’aime, c’est ça ? Qu’on te paluche l’égo ?
Ou alors, tu viens de te prendre un rateau ?
Je cite : » il ne faut pas confondre l’intérêt que l’on peut porter à une personne et l’intérêt qu’on porte à ses écrits. »
T’es comme une image floue, sur ce coup, CUI, ou alors, c’est moi qui me réveille, un peu défoncée. (de tête).
pfiou… dur de te lire le matin…
bon, alors, bien sûr que la communication via burps interposés est soumis à des règles que nous nous fixons, même sans le savoir, comme tu le dis : éviter la complaisance sans pour autant tomber dans le graveleux… de toutes façons, chaque burpeur est aussi maître à bord : on peut effacer les comm qui nous emmerdent (je sens que tu te retiens d’ailleurs)…
mais il semble également – pour parler de ton burp – qu’il devient aussi une plage où certains s’expriment bien loin de la jolie image bien lisse qu’ils veulent donner d’eux… l’homme peut être grand humaniste et doux rêveur, il n’en est pas moins attiré par le cul – à noter que dans ce cas, le commentateur n’ose pas laisser de traces de sa face vertueuse, sauf par inadvertance… alors la sincérité dans ces cas là…
(il y en a qui se sentent visés ?… attention à la dénonciation…)
les burps : un monde de schizo en manque d’amour, un reflet de celui/celle que l’on voudrait être dans l’absolu, un cri du coeur : aimez-moi ?!?!
mais revenons à nos moutons : oui, quand on me laisse des comm’, où qu’on répond à ceux que je laisse ici et là, j’ai le sentiment qu’on pense à moi et ça me fait plaisir et il n’y a pas de honte à ça… (non, non, je ne suis pas seule… je ne suis plus seule, il y a d’autres gens dans l’univers)…
alors piou, je vais te caresser dans le sens du poil (oh ! ne dis rien, je sais que tu aimes ça) : oui, j’aime tes notes…
bonne journée mon piou piou…
(ça va ? j’ai bon là ?)
tout cela dépend de pourquoi tu blogges..
pour qui…
ça c’est les questions number one!
je ne sais pas si tu te souviens de cette conversation sur le fait que je ne laisse quasi jamais mon URL dans mes coms. Si on veut me lire, on vient me trouver, en lien, en google, bref en le voulant un peu plus que le click sur mon nom.
pour ce qui est de l’interaction vie blog/vie privée, ma relation avec un de mes lecteurs a fait beaucoup de tort à mon écriture, je me suis censurée.
actuellement, le Démon de mon coeur (mais qu’est ce qu eje raconte??!) me lit et je me suis interdit de refaire lâ même connerie.
j’essaie, tant bien que mal, hein, d’écrire comme s’il ne lisait pas.
c’est peut être vain.
Mais c’est mieux.
ah oui!
quand j’ai commencé à blogger je ne sais plus qui m’avait prévenu
blogger rend parano
donc t’es tout normal, quoi!
:)
ah oui aussi…pour le soutien psychologique : « j’aime beaucoup ce que vous faites »
Intéressant ton message, j’ai été voir ts les péchés capitaux du blog ginisty, intéressant aussi (meuh non je ne dis pas ça par complaisance, en fait après avoir lu tout ça, je ne me souviens plus de ce que tu as dis, je vais te relire …).
(après relecture …)
Je pense qu’il y a 2 pbs, la complaisance (je suis gentil avec toi donc tu es gentil avec moi, cf le jeu de la barbichette) et aussi que qd on veut dire ce qu’on pense ce n’est pas forcément tjrs bien interprété. Moi aussi, j’ai un coté professoral par moment, en fait surtout par écrit, et j’ai pleinement conscience que ça agace, alors c’est vrai que des fois je la ferme, mais je n’en pense pas moins. Il y a des gens très suceptibles sur le net par moments (je ne dis pas ça pour toi). Mais poster alors me stresse inutilement et on ne peut pas changer la k. humaine, il faut savoir conserver son humilité :-).
Pas le courage de commenter mais c’est assez juste.
D’autant que, dès qu’on entretient facticement et/ou savamment le flou entre burp et réalité (et souvent le premier dupe de ce flou est l’auteur lui-même), on devient vite accro à la complaisance… Autant qu’aux stats, sans doute.
Beaucoup à dire… Sur le fait de ne pas être complétement transparent, j’en ai déjà parlé, je n’y reviens pas. Perso, je me sens frustrée de ne pas écrire tout ce que je voudrais sur les gens rencontrés par l’intermédiaire de mon burp. Parce que ce qu’il se passe en coulisses peut-être assez drôle et reste, je trouve, assez tabou.
Sur la complaisance: les commentaires sont un piège. Quand, comme toi & moi, on a pris l’habitude de répondre « personnellement » à chaque com, histoire que le commentateur revienne, il est compliqué de ne pas répondre quand on estime que ça n’a aucun intérêt, voire que c’est complétement nul. Piège pour l’ego… ne pas perdre son intégrité et son sens critique. Ne pas avoir peur de perdre un misérable lecteur, justement parce que parfois ils sont misérables! (autant que soi)
Sur le fait de « confondre l’intérêt que l’on peut porter à une personne et l’intérêt qu’on porte à ses écrits. », tu peux expliquer?
J’espère juste que tu ne te censures pas pour moi ! je peux tout lire, tu peux tout écrire !
@ Vagant >
C’est quoi l’URL ? http://www.montesquieu.org/arc.....ce_54.html ?
J’aime beaucoup ton burp au fait. Surtout la note où tu parles de MOI.
@ K² >
Quoi ? tu ne veux pas être une star ?? (mais alors pourquoi toutes ces étoiles sur ta page ?) (très jolies au demeurant, ta page, bien sûr ! T’es la reine de la déco)
@ lib >
Je crois que je ne voyais pas très bien où je voulais en venir moi même quand j’ai posté le billet. Le message s’est brouillé dans ma tête entre le début de sa rédaction et la fin 2 jours plus tard. C’est pas toi qui vois flou. De toute façon, tu as le regard si lucide sur tes contemporains, Lib, c’est ta grande force. J’aime beaucoup ce que tu fais !
@ strip >
Bon, je ferai désormais des notes légères pour le café du matin et des notes lourdes pour le tilleul-menthe du soir.
C’est sûr que la majorité des lecteurs est une majorité silencieuse… Et puis j’ai aussi des lectrices (ben oui, je mets au féminin parce que je n’ai pas noté ce comportement chez des garçons) qui ne réagissent que sur les notes « tout public » mais je sais bien qu’elles lisent le reste avec plaisir. Et puis je n’ai rien à redire de ce comportement après tout. Je sais ce que j’offre à lire et je l’offre avec plaisir.
(Et puis tu as raison – comme souvent, évidemment – pour le plaisir qu’on en retire, il n’y a pas de mal à ca !).
@ la petite brune >
Oui, « pourquoi nous écrivons », c’est effectivement une des questions centrales et chacun a sa propre réponse même si on pourrait tracer hâtivement quelques grandes catégories (ce qui ne sera pas fait ici, j’ai la flemme présentement).
Pour ce qui est d’avoir un amoureux qui lit ton burp, moi, je suis contre. Une amante, ça va, mais un(e) amoureux(-se), ça complique les choses tout de même.
Très paradoxal, cette intimité masquée à celui (celle) qui partage la nôtre…
Soutien psychologique : Ce qui est merveilleux avec ton (sublime, si fantasmatique) burp, c’est qu’on y touche ton âme. Et en ce moment, on voit qu’elle est en paix, ou en tout cas plus en paix qu’elle n’a pu l’être. Je te souhaite une très belle 2007 !
@ Cassiopée >
Pour être honnête, j’ai été un peu déçu par son analyse des « 5 péchés », ça aurait pu être un peu plus fouillé et y’a des trucs avec lesquels je ne suis pas ou que très partiellement d’accord.
Pour ce qui est du risque de mauvaise interprétation, ça n’est jamais arrivé dans ce que tu m’as écrit, c’était toujours clair et limpide, ne change rien ! Tu es PAR-FAITE !
@ secondflore >
Ah, oui, les stats, mon petit coup de thermomètre quotidien. Je regarde mes stats et je pioche mes Googleries du jour.
OHÉ MON LECTORAT ! VOUS AVEZ REMARQUÉ MA NOUVELLE RUBRIQUE GOOGLE ?
(non parce que j’ai eu aucun retour encore)
(et puis c’est un bon truc, ça, un machin même pas vu par les fils RSS comme ça mon public revient chaque jour voir ce qu’il y a dans la ‘tite case, c’est excellent pour les stats).
Tiens, j’ai beaucoup pensé à toi, 2F, dans le métro ce matin. Je lisais l’article de Libé sur la mort de Bernard Frank et j’ai pensé que finalement c’était chez toi que j’avais lu sa première nécro.
(Oui, je lis le journal avec 2 mois de retard en ce moment, c’est assez surréaliste : Saddam Hussein a été condamné à mort mais va faire appel, c’est la bataille au PS pour savoir qui de Ségolène, Dominique (qui remonte fort dans les sondages, chouette !) ou Laurent remportera les suffrages des adhérents, etc.)
@ presque >
Moi j’ai un commentateur, quand je ne lui réponds pas, il me demande s’il sent le gaz alors je lui réponds parce que je suis gentil et je ne voudrais pas que GDF fasse tout péter mon burp pour non conformité NF. Et puis c’est pas si grave, que les commentaires viennent d’horizon différents, finalement. Sinon, on se sentirait « entre nous » et on finirait débiles à force d’endogamie (déjà, on n’en est pas si loin !!!).
Pour ta dernière phrase, la réponse est dans le titre de cette note !
Oh comme j’aime la finesse de tes allusions, tu sais !
@ L*** >
C’est fort probable que tu puisses tout lire, mais c’est beaucoup moins probable que je veuille tout te donner à lire, à toi comme à tous les autres, en fait. Je sélectionne, je trie… Et quand je t’adresse une jolie note rien que pour toi, mais que je la poste en public, que penser de ce genre d’exhibition ?!
Tes hanches douces me manquent.
Ta bouche avalant ma queue aussi.
Et tes yeux magnifiques qui se brouillent quand tu jouis…
Et d’autres choses encore…
« I was there ! C.U.I. 2006″… eh mon Lapin, on est en 2007 now… don’t forget it ! :)
I was there ! R.O.U.M.I 2007
@ Roumi up to date >
Ah oui, merde, 2007 ! Punaise, je suis hyper vigilant sur mes chèques en janvier, mais sur les com’ je relâche l’attention, ça me perdra…
@C.U.I. : ah oui… le premier chèque de l’année finit souvent à la poubelle. :))
Dommage qu’on ne puisse pas en faire autant avec certains de nos commentaires, n’est-ce pas ! :)) Cela étant dit tu es grand maître burpeur… et le maître burpeur peut devenir un éboueur… un killer de commentaires. :))
Si ! j’ai remarqué ta rubrique google…
j’ai aussi vu que j’ai baissé dans tes liens… il y a eu des protestations ???
étant de nature grande et généreuse, je ne t’en veux même pas…
1) oui, CUI, on l’a remarquée, ta nouvelle rubrique « google est mon ami »
2) je ne pense pas, perso, que croiser des gens sur les blogs ou dans la vie soit tellement différent. Les gens dissimulent tout autant dans la vie de tous les jours (j’ai pu entendre des gens parler de moi récemment, j’ai été bien habillée pour l’hiver, et ça ne les a pas empêchés, le lendemain, de solliciter mon aide pour se dépatouiller de leur ordi). J’ai vu aussi des clashes fabuleux par blog interposé. Et, tu le sais (si tu t’en rappelles…) que j’ai un à priori négatif sur les compliments et les comm trop lisses, c’est ça, ma parano à moi…Je ne suis pas insensible à la flatterie, j’y suis allergique.
3) ce qu’on écrit est quand même vachement indissociable de qui on est. On apparaît toujours un peu dans ce qu’on donne à lire, dans ce qu’on donne à voir, blogs ou irl (comme tu le dis à lapetitebrune). Et si je ne le pensais pas, je n’aurais pas de contacts hors blog avec des (rares) blogueurs et des contacts hors boulot avec des (rarissimes) collègues. Et, non, je ne pense pas partir avec les uns ou les autres en vacances.
4) Je lie les blogs qui me plaisent ou tenus par des personnes dont les écrits me plaisent, je ne lie pas parce-qu’on me lie ou me lit et, (attention, moment d’honnêté pure!!) ça m’est complètement égal qu’on me lie ou pas. Je réponds aux comm et aux mails parce-que je suis une fifille bien élevée, mais faut pas pousser non plus: pas de la même façon!
5) je viens et reviens ici, je ne commente pas obligatoirement tout et je pense que le filtre qu’est le blog permet d’échanger avec des personnes qu’on ne calculerait même pas irl. Me gourre-je? [l’absence d’accent est volontaire..] C’est mon cas. Je suis pleine d’à priori irl, mais je me soigne. Vive la burpothérapie! (là, c’est du cirage de pompes, oui, tu peux le dire!)
Bon week end!
@C.U.I
Merci pour le compliment! Ouh là faudrait que je le fasse encadrer celui là, c’est pas si souvent :-). Pour Google est mon ami, oui j’avais remarqué. Je trouve ça amusant mais un peu étrange, j’ai essayé les mots et je ne suis pas arrivée sur ton site, enfin, ça doit changer vite ;-)
Je suis aussi confrontée à ce problème de la sincérité et d’une double manière :
D’abord, je parle de ce que je ressens sur mon blog, de mon expérience au fil du temps mais cette expérience est liée à Monsieur et je souhaite rester discrète sur ses goûts et ne pas parler en son nom, donc je dois forcément me censurer, ne citer de ses paroles que celles qui restent très anodines et des faits peu marqués pour préserver son intimité propre : cela me force à cloisonner, à verrouiller, toutes choses qui ailleurs ne me dérangent pas, certes, mais avec le langage, j’aime n’être pas contrainte.
Ensuite, et c’est peut-être là que je rejoins le plus ton propos, Monsieur lit régulièrement mon blog parce que bien sûr je ne souhaite rien lui cacher et que malgré quelques hésitations, je lui ai très vite donné l’URL. Dans ces conditions, chacun de mes doutes exprimés via le blog lui ont semblé suspects: il a pris ma démarche pour une tentative lâche de règlements de compte par crans interposés alors qu’il souhaitait voir en ce blog une interface de jeu, et que moi, en revanche, j’y voyais surtout un lieu où me confier sans finalité aucune que celle de trouver des avis neutres sur mes tribulations…..
Six
@ Comme une image: aucune personne de ma famille, aucun de mes amis ne connait mes blogs. Ce cloisonnement me laisse plus de libertés et j’aime ça! De là à dire que les femmes ont l’habitude d’avoir plusieurs « vies »… et de les tenir à distance les unes des autres…
@ Roumi > Oui d’ailleurs je viens à l’instant de supprimer le tien qui était en double.
@ strip > Non, pas de protestation (même pas de toi ! comme tu es grande ! comme tu es généreuse), simplement par galanterie j’ai mis la nouvelle entrante en tête de liste. Je te rassure je n’ai pas de voyage au Canada prévu dans les prochaines semaines.
@ D.e.S. >
1) chouette
2) par burp interposé, on accède (généralement) à un aspect de l’autre beaucoup plus intime que celui auquel on est exposé « IRL ». Même si dans les deux cas on peut parler de « rencontre », il me semble qu’elles sont tout de même de nature assez différentes.
3) Chuis d’acc. On reste de toute façon des « objets » complexes.
4) et 5) C’est parfait ! Bon week-end aussi (ce qu’il en reste !)
@ Cassiopée >
Oui, des fois c’est mystérieux, mais il faut aussi préciser que, même si Google est majoritaire, j’ai aussi des visites qui viennent d’autres moteurs (yahoo, notamment).
@ Six >
Que puis-je dire ? Tu exposes clairement les problèmes (enfin, un type de problème) qu’il y a à offrir à un proche une fenêtre vers tes réflexions intimes. Mais c’est une arme à double tranchant. Si lui a pu te faire des reproches sur le contenu de tes écrits, tu peux également dans une certaine mesure les utiliser pour le manipuler, ou tout au moins induire en lui des réflexions qu’il n’aurait pas eu sans cela (bien que dans le cadre d’une relation D/S ce ne soit évidemment pas ton objectif).
@ Madame C. de Toulouse > Oh, tiens, ça faisait longtemps qu’on ne vous avez pas croisée ici ! ça va ? Bonne année ! (c’est idem pour moi, mais je n’ai qu’un seul burp.)
@C.U.I. : c’est à se demander si je ne l’avais pas fait exprès… :)))
« Je te rassure je n’ai pas de voyage au Canada prévu dans les prochaines semaines. »
(?!..?) tu n’as pas prévu de venir dans mon pays non plus…
@strip >
Je me suis arrangé avec V.
Je passe juste après ;-)
J’ai même pas fait exprès, pour mon « allusion ». Je ne pensais à personne en particulier, je le jure, parce que je pensais à mon burp, pas au tien.
Concernant « la réponse est dans le titre »: je n’aurais pas titré « parano » mais « mégalo ». Sans complaisance, mais en toute affection…
CUI, retour au pied de la lettre: http://www.bacdefrancais.net/l.....grale.html
Je ne dirai rien… En fait, je cherche qui, dans mon entourage, me connaît et lit ce que j’écris ? Humpf. Mes deux neurones cabriolent et s’entrechoquent sans succès.
Sérieusement, je n’ai jamais cherché à enjoliver ce que j’écrivais sur mes blogs. Par contre, il m’est arrivé de ne pas dire. Et là, c’est vicieux car où vider ce trop-plein ?
Sinon, je m’agenouille pour vous demander pardon d’avoir écorché votre pseudo…
@ presque >
« j’ai pensé à mon burp, pas au tien » / « j’aurais titré mégalo »
Je ricane ;-)
(Enfin, la parano n’empêche pas la mégalo heureusement)
@ Vagant >
Soit je ne sais plus compter en latin, soit c’est plus un cerveau que j’ai mais de la sauce blanche (coucou Boris), soit ce n’est pas la lettre 54 qui parle de complaisance parce que la Lettre LIV parle d’un pauvre homme qui n’arrive plus à placer ses bons mots. On dirait un dialogue extrait de « Ridicule » (le délicieux film de Patrice Leconte).
@ Cali Rise >
Moi écorché ? Où donc ? (j’ai bien vu une chatte écorchée de par chez vous…)
Pour vider le trop plein évoqué, je vous propose : une oreille attentive (généralement, une très bonne copine fait l’affaire).
Et sinon, à partir du moment où l’on propose à la lecture des écrits à caractère littéraire, n’y a-t-il pas par nature « manipulation » (du langage) pour véhiculer des émotions ?
Tu peux ricaner. J’aurais même été déçue que tu sois complaisant.
bon j’ai pas de blog, rien à retirer d’une peut etre complaisance!
juste de passage ,ce jour ,mais je vais surement revenir, vu que j’ai aimé,.
.mais alors je ne dis rien? je n’ecris pas ,que voilà vous lire c’etait interressant ou???selon le texte lu..
bon, pas de complaisance ok,mais si vous etiez juste humble paisible,,et acceptiez que certains, voir la plupart de vos lecteurs apprecient vos textes ,sinon,que feraient ils là?,et vous le disent, comme un plat de cuisine fait par votre amoureux ou (euse),un pull de grand mere ,un morceau joué par un enfant pour vous,tout simplement.une fleur ,un texte ecrit et partagé,
si j’aime, je dis toujours et je remercie!!sans flagornerie juste,je reconnais mon plaisir.(quelque soit la graduation, il a ete)
donc ,merci j’ai ete interressée par votre interrogation sur le peut etre » péché « de complaisance!
@ presque >
Ça va finir par se mordre la queue, ce dialogue ! Dans certains cas ce n’est pas désagréable, remarque, si c’est fait avec amour :-)
@ m. >
À en croire les statistiques de mon site, j’ai environ 200 visites par jour, dont 50% de visiteurs connus et 50% de visiteurs inconnus. Les visiteurs inconnus, ce sont ceux qui viennent pour la première fois ou qui ont nettoyé leur cookie depuis leur dernière visite.
Et j’ai environ 75 visites qui proviennent d’une requête sur un moteur de recherche.
Sur 200 visites/jour, j’aurais donc environ :
– 75 visiteurs qui débarquent par hasard suite à une recherche (rien ne dit combien ils sont à revenir par la suite)
– 25 visiteurs qui probablement se planquent en nettoyant leur cookies
– 100 visiteurs réguliers.
Je publie approximativement une note par jour et chaque note est commenté environ 30 fois dont un bon tiers de commentaires qui sont mes propres réponses à mes commentateurs.
Tout ça pour dire quoi, que HEUREUSEMENT la majorité est silencieuse, parce que si tout le monde commentait ET que je continuais de répondre quasiment individuellement, je passerais ma journée à ça ;-)))
Donc, merci d’apprécier mes écrits, merci de me le dire, merci d’intervenir lorsque vous avez envie d’apporter une pierre à l’édifice, mais cela n’a évidemment aucun caractère obligatoire. Je noue forcément un lien plus riche avec mes lecteurs/commentateurs réguliers (mais à quelques exceptions près, t. par exemple, ce sont tous des burpeurs, aussi bavards que moi !)