Je te regarde, tu sais.
Je suis allongé sur le dos et je te regarde.
Je suis allongé sur le dos, les genoux repliés, tu es entre mes jambes, je te regarde, et toi tu ne me regardes pas. Tes yeux sont fermés ou alors ouverts mais tu es partie dans une sorte de transe. À chaque mouvement de tes reins, je sens l’olisbos, arrimé par ce beau harnais brodé de rouge et de noir que tu avais acheté lors de notre séjour à Berlin, s’enfoncer dans mes chairs qui l’accueillent en frémissant.
Je te regarde et dans ta tête, tu danses, comme la sorcière danse avec le diable autour du feu du sabbat, accélérant le rythme sur mes — Vas y ! et t’apaisant sur mes — Doucement…
Je te regarde, je tremble de plaisir, je caresse tes seins avec gourmandise et monte en moi l’envie – que j’assouvis l’instant d’après – de te serrer contre moi en t’embrassant – et là je ferme les yeux.
[1327] L’œil
7 Responses sur “L’œil”
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Toi tu ne serais pas un petit peu amoureux ? 😊
Oui, Camille semble prendre une place d’amoureuse dans cet espace, c’est émouvant.
ça ne m’étonne pas. Je ressens un plaisir dingue à faire ce qu’elle fait . entêtant
@barbara & @oui-oui Well ! Disons que ce sont des moments très fusionnels et que l’émotion qui en ressort est intense. L’amour, c’est un peu autre chose (mais je ne démens pas ^^).
@dita Oui, c’est étonnant à quel point c’est plaisant alors que, physiologiquement, il n’y ait pas grand chose de stimulé dans les zones érogènes de la chevilleuse (hormis son gros cerveau !).
Vous avez un talent fou, le savez-vous? En quelques phrases, vous recréez ce moment de complicité si parfaite. Vous faites exister l’instant, pour notre plus grand bonheur.
@mesmotsmalangue Venant de vous, le compliment me touche vivement ! Merci.
À mon tour d’être flattée…