Jacques Chirac, décidément pas à court d’idée pour être chaque jour un peu plus haï, a eu la bonne idée d’accorder la grâce présidentielle au député UMP Guy Drut (ah pardon ! Wikipedia m’apprend qu’il s’agit également d’un ancien champion olympique – je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître), soi disant parce que l’absence d’un justiciable français au Comité Olympique serait dommageable à la France. C’est vrai que pour un Comité présidé jusqu’il n’y a pas si longtemps par un franquiste, ça la fout mal. On a un rang à tenir, bordel !
On va avoir droit encore de toute part à des critiques sur la Cinquième République, qui se barre en couille, qu’il est temps de changer, etc.
Peut-être.
Ça ne m’empêchera pas de penser que le fond du problème n’est pas la Cinquième, mais Chirac, qui semble n’avoir comme but, à ce poste, que de se protéger contre ses casseroles judiciaires. Reconnaissons au moins que ça, il le fait avec maestria.
Incroyable ! Même Jean-Louis Debré, chiraquien en diable, a critiqué cette amnestie.
Ce Jean-Louis est transfiguré par sa place au perchoir. Il est loin le temps où Santini amusait la galerie en parlant de Debré, en demandant : « Debré ? Le médecin ou le malade ? »
[EDIT du 13/01/2008] Pour la petite histoire, je précise que ce commentaire est de C.U.I. himself, qui a ainsi « salé » son burp en espérant que les autres osent se lancer… [/EDIT]
ya plein de fautes dans ce texte. Vous étiez troublé en écrivant ? par qui ?
@ Frenchsweet » Ciel ! C’était effectivement une horreur, j’espère avoir tout corrigé.
Je pense que c’était écrit à une époque où je n’avais aucun lecteur (pas même moi).