Sur les écrans, un film d’angoisse.
Je ne sais pas pourquoi, mais ça doit être à la mode, en ce moment, l’angoisse. À profusion, des films qui font peur.
Je n’ai jamais aimé les films qui font peur.
Je garde un souvenir atroce de Shining, que j’avais vu à 13 ans tout juste (à l’époque, c’était justement interdit aux moins de 13 ans). J’étais allé le voir juste pour faire plaisir à ma copine, qui avait 12 ans d’ailleurs (c’est drôle, parce que la caissière m’avait dévisagé bizarrement, moi et un autre copain : « Vous avez 13 ans, vous ? » alors que nous avions l’un et l’autre 13 ans, alors que mes 2 camarades — dont ma copine, si tu as bien saisi, ami lecteur — qui n’avaient pas encore atteint la limite d’âge n’avaient pas été inquiétés).
Je garde un souvenir un peu moins atroce de Chucky (épisode 1 ou 2, qu’importe) que j’avais regardé juste pour essayer de niquer une nana. Ce qui s’était avéré payant, avec toutefois 24 heures de patience. Très payant. Un de mes meilleurs coup de ma vie. Ma première et dernière MST (un condylome, je te raconterai ça à l’occasion).
Cela dit, ce n’est pas de cinéma dont je voulais parler, mais de l’affiche de ce film.
Notamment du titre, et des deux accroches.
Bon, sur le titre, Ils, je ne vais pas m’attarder, juste dire que je le trouve assez nase. Pas très original. Genre Ça et Eux ont déjà été pris, Elles, ça ne collait pas, alors on a pris Ils. Quand on fait aussi peu d’effort pour le titre d’un film, on peut craindre le pire du scénario. Enfin, je dis ça, je n’ai pas vu le film, si ça se trouve c’est un chef-d’œuvre du film d’angoisse. Mais je n’irai pas le voir pour autant.
Venons-en à la première accroche :
Vous ne vous sentirez plus jamais en sécurité chez vous…
Bon, alors déjà ça aussi les lignes du genre machin …plus jamais ceci cela… ça non plus c’est pas du genre très original. J’aimerais bien que dans les agences de pub, on signe une charte : Nous ne ferons plus jamais de slogan avec les mots plus jamais. Fontaine, fontaine…
Mais le clou de l’affiche reste quand même la deuxième ligne d’accroche, qui décroche le pompon.
Inspiré de faits réels…
Note les points de suspension encore… Dans suspension il y a suspens. On aurait tort de se priver.
Mais inspiré de faits réels, alors ça, pour une œuvre de l’esprit, moi je dis bravo. Mais comment ont-ils fait ? Même le plus pur produit de l’imagination ne peut être qu’inspiré de la réalité, non ?
Même ce tableau là ►►► il est inspiré de la réalité.
(Et il fout pas mal la trouille aussi, non ?)
[Picasso, le joueur de Hockey]
Ami lecteur, je me dois de t’en avertir : cette note (ainsi que les 73 qui la précèdent) est salement inspirée de la réalité.
Je crois que je vais interdire mon burp au moins de 13 ans (NDLR vu les cochonneries que tu écris, ça paraît un minimum).
merci pour ça
désolé, j’ai effacé ma note mais il semble qu’elle ait été (qu’elle ai tété) maintenue par ces crétins.
Merci pour tout et attention à ce que vous écrivez.
J’en étais sûre, « on » nous cache tout…
[ce com’ est inspiré de ressenti réel]
Oh non, parler de films d’horreur le 15 juillet, tu exagères, moi qui déteste ça… :(
En plus le 15 juillet c’est le jour de la saint Donald… Tss…
Bizarrement, je n’ai jamais regardé les « Chucky », ni les « Freddy », ni les « Carrie » (pourtant c’est une fille ! ;)). Par contre, j’ai vu « Ils » en Dvd et j’ai eu une bonne soirée d’angoisses ! Ce film, inspirée de faits réels et sans le moindre effets spéciaux est plutôt réussi. La fin est inquiétante…
Tiens, je n’avais répondu à aucun commentaire sur cette note, alors je me rattrape grâce à Agatha.
@ rere »
Cher inconnu,
Je n’ai rien compris à votre commentaire.
@ Anouchka » On nous cache tout, mais heureusement, CUI est là pour faire briller la vérité nue.
À poil ! À poil ! À poil !
@ k’tastrof » Voilà maintenant je parle d’horreur en octobre, c’est plus de saison ?
@ Agatha » Si tu crois un instant me convaincre avec tous ces arguments !!!