[458] Y aura-t-il de la baise à Noël ?

Le plus difficile aura été de trouver un prétexte pour échapper à la surveillance de ma femme pour ces quelques heures que j’allais passer en ta compagnie. Oui, c’était ça le plus dur, parce que l’envie, ça, l’envie, elle n’avait pas eu de mal à se faire sentir. Elle s’en fout pas mal des 800 km de distance, de nos situations respectives, avec toutes les contraintes qui les accompagnent, elle naît, et une fois qu’elle est là, c’est trop tard pour l’Interruption Volontaire de Désir. Se dire « je ne t’aurais pas eu(e), toi, mais j’en aurais bien d’autres », même si on y croit à cette phrase, elle n’empêche pas de se dire que chacun est unique et qu’on aurait perdu la connaissance de cette spécificité, ce truc qu’on aurait vécu avec l’autre et avec personne d’autre. Nous avions chacun nos promesses de plaisir tendues à l’autre, tu m’avais dit « je suis particulièrement (…) [ici je laisse le lecteur faire parler son imagination, NDLA] » et moi, que t’avais-je dit qui t’avait touchée, tentée, mon cul (oui, je sais qu’il te plaisait, mon cul) ou autre(s) chose(s). Il fallait donc que l’on s’ait, et nous nous sommes eus, dans cette chambre d’hôtel, pour ces quelques heures arrachées à nos chemins, pour ce petit détour dont on ne sait pas aujourd’hui s’il sera unique ou renouvelé.

À de nombreuses reprises ici j’ai tenté de disséquer la façon dont nait le désir, comment deux êtres finissent par nourrir le dessein conjoint de baiser ensemble (même parfois sans vrai désir). Oh ! je ne prétends certes pas avoir une vision exhaustive sur le sujet, d’autant que mes histoires ont tendance à trouver leur source au travers de ce canal unique qu’est Internet. Mais cette seule source ne rend pas pour autant les rencontres identiques. De la confidente à qui l’on raconte tout, des semaines, des mois durant, sans n’échanger que des bises polies jusqu’à ce, soudain, nos langues décident de ferrailler, à la lectrice discrète qui d’un coup assènera un « viens et prends-moi ! », du rendez-vous sage dans un bar, pour faire connaissance, au rendez-vous aveugle  dans une chambre d’hôtel, testostérone à bloc, de celle qui vous dit « non » quand tout vous pousse à croire qu’il y a une grande complicité à vivre, que vous mettrez des mois à courtiser et des mois à vous remettre du départ à celle que l’on croise  un jour et à qui l’au revoir qu’on échange n’est qu’un adieu, il y a de quoi faire de chaque histoire ce qu’elle est : quelque chose d’à la fois unique et si banal. Boy meets Girl1. Te voilà, presque, face à moi, victime consentante pour entrer dans mon tableau de chasse. Me voici, presque, face à toi, prêt à devenir une de tes conquêtes (qui a attrapé qui ?). Presque. J’ai frappé à la porte et j’attends que tu m’autorises à entrer.

Jeune femme dénudée posant en avenante Mère Noël

Bien que l’on ait pu échanger plusieurs photos avant cette rencontre, que nos visages, et plus loin encore, nos corps dénudés, n’aient presque plus de secret l’un pour l’autre, tu as choisi de me recevoir aveuglée. Le temps que tu mettes en place sur tes yeux l’écharpe que tu as choisie comme bandeau et j’entends le déclic de la clenche de la porte que tu entrouvres avant d’aller lentement te poser, agenouillée, sur le lit. J’ouvre plus largement la porte pour pénétrer la chambre 215 avec vue sur rien, et si tu ne vois pas le sourire qui se dessine sur mon visage, je pense que tu l’entends. Pour le bandeau, tu m’avais dit, mais pour ta tenue, c’était motus ; je la découvre donc. Tu portes une guêpière noire et crème, une petite culotte assortie, de vrais bas accrochés aux jarretelles. Touché ! en plein dans le mille de mon érotisme mainstream, parce que ce que j’aime dans les classiques, c’est que pour moi, ils ne le sont pas, habitué que je suis au pyjama en flanelle. Il ne manquait que des escarpins à bride pour que mon sourire se transforme en moue, bouche bée, filet de bave s’en échappant. Mais tes pieds ne sont gainés que de nylon noir. Je ne crois pas avoir vraiment matière à râler. Je m’approche de toi, ton bonjour hésitant répondant au mien, lubrique. Mes mains se posent sur tes hanches, mes lèvres sur les tiennes. Nous échangeons ainsi notre premier baiser. Tes mains, qui s’étaient naturellement posées sur mes épaules, se meuvent. Tu t’apprêtes à déboutonner ma chemise mais je ne te laisse pas faire et je m’échappe. Je passe derrière toi, embrasse tes épaules, mes mains encore sur tes hanches, plus caressantes. Je vois le haut de tes bras se hérisser, ce n’est pourtant pas l’air glacial qui souffle dehors qui en est la cause dans cette chambre où règne une douce tiédeur. Dans mon pantalon aussi, quelque chose se dresse et c’est au poil ; je choisis de te faire part de mon émotion en collant mon bassin contre le bas de tes reins. Tu te cambres un peu pour mieux évaluer la situation, et comme en mécanique quantique, l’observation modifie les résultats, je bande deux fois plus et j’ai déjà envie de te pénétrer mais je dois prendre mon temps, je dois…

Je m’écarte un peu et caresse ton corps de dos : je remonte depuis tes poignets jusqu’à tes épaules où ma caresse se mue en début de massage. Je redescends par tes flancs, pelote tes fesses et laisse glisser mes doigts sur la piste de nylon jusqu’à tes chevilles. Je me remets face à toi et te laisse la main : je m’en remets à tes mains, en somme. Les voilà qui, guidées un cerveau aveugle, prennent connaissance du terrain. Se posent sur mon torse, le parcourent, comme pour jauger l’animal. Se font plus hardies, descendent ; en voilà déjà une qui se pose sur la bosse formée par mon sexe raide. Je te chuchote quelque chose à l’oreille. Je glisse une main dans la corbeille de ta guêpière pour y cueillir un sein ; il est ferme et j’ai envie de le mordre à pleines dents. Tes deux mains pendant ce temps essayent de crocheter ma ceinture, un modèle spécial qu’il n’est pas évident d’ouvrir sans le voir, mais par hasard ou habileté, tu réussis à faire sauter le verrou. Le bouton qui suit, ainsi que la braguette, sont dès lors un jeu d’enfant. Ta main s’engouffre, mes lèvres rejoignent les tiennes au moment où tes doigts se referment sur ma queue encore protégée par le mince coton qui la couvre. Ma main se glisse entre tes jambes et remonte l’intérieur d’une cuisse : nylon, chair, dentelle… dentelle… dentelle humide… dentelle, chair frémissante, nylon… Je poursuis mes aller-et-retours mais difficile de ne pas faire comme si tu n’avais pas baissé mon boxer et empoigné mon sexe que tu branles doucement.

Tu as bien fait les choses : tes jarretelles passent sous ta culotte, si bien que je peux la faire glisser sans avoir à les défaire. Tu m’aides, en te tortillant, à te l’enlever complètement. Je profite de ce mouvement pour te plaquer sur le dos et ma bouche vient se coller à ton sexe odorant ; je lape ton jus, je l’aspire, je communie avec ta chatte et tes gémissements s’ajoutent à ma psalmodie. Venez à moi les petits han-han. Tu avais remonté tes pieds, écarté tes cuisses, mais maintenant tu les enroules autour de ma nuque et tu me presses contre toi ; mon nez collé contre ta vulve, je te lèche en apnée. D’un coup tu te cabres, foudroyée par un orgasme que tu n’avais pas imaginé si rapide. Tu as envie de ma queue, maintenant et tu me le dis exactement comme ça. « J’ai envie de ta queue ! Maintenant ! » Je ne suis pas un goujat, je n’ai aucune envie de ne pas satisfaire ton désir. Pendant que je déroule autour de ma queue impatiente un préservatif, tes mains déboutonnent ma chemise, baissent un peu plus mon pantalon. Tu es toujours sur le dos quand je pose mon gland à l’entrée de ton sexe, j’entre à peine mais d’un coup de rein doublé d’un mouvement de tes jambes, tu transformes mon approche de gentleman en coup de bélier. Du bout des pieds tu repousses mon pantalon maintenant sur mes mollets, je me tortille pour m’en débarrasser complètement tout en te pistonnant. Je soulève une de tes cuisses gainée par ton bas, mon autre main caresse ta poitrine. Il est presque furieux, le geste avec lequel tu arraches ton bandeau, pour, éblouie par le soudain afflux de lumière, fixer l’homme qui te baise. Tes baisers se font mordants, sur mon visage perlent quelques gouttes de sueur ; c’est que je ne manque pas de cœur à l’ouvrage.

Oui, il y aura de la baise à Noël, et ça vaudra bien une séance de gym.

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Illustrations : Titre inconnu par Краюшкин Сергей / Dark Christmas Wishes par Jenni Tapanila


  1. Pour ceux qui ne connaîtraient pas la fameuse anecdote à ce sujet qui donna son titre à un film de Léos Carax, la voici. Hitchcock, las d’oublier toutes les idées formidables que son cerveau produisait pendant ses rêves se conditionna à écrire ses idées endormi. Un matin, certain d’avoir eu une idée géniale pendant la nuit, il consulte sa feuille de papier où il lit, griffonné : « boy meets girl » (i.e. « garçon rencontre fille » pour les nullités vraiment crasses en anglais).
    Notez que c’est une reformulation personnelle, de mémoire, de l’anecdote est qu’elle est probablement déformée par rapport à la réalité. Pour une information plus précise, Google est votre ami.

29 gazouillis sur “Y aura-t-il de la baise à Noël ?”  

  1. #1
     
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    temps a gazouillé  :

    Quand l’un trahit l’autre se retrouve esclave,
    esclave d’une bête c’est pas terrible comme situation,
    surtout que quelques mots suffisent toujours,
    à clarifier une situation.

  2. #2
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ temps > Ça ne serait pas un petit spam, ton message ?

  3. #3
     
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    temps a gazouillé  :

    Oui, je doit être le plus grand spameur, ou peut-être un simple blogtrotteur qui parfois apprécie tes messages, mais parfois moins. parfois gai, parfois triste, parfois seul, parfois riant, si tu considère qu’une émotion est un spam, alors détruis sans joie ni peine. Chacun est seul maitre de son blog, et je m’en voudrais de manquer à cette règle.
    Cordialement

  4. #4
     
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    charlotte a gazouillé  :

    description très alléchante ! ça donnerait presque envie ! ;-)
    dois-je me considérer comme expérimentée si je mets quasi systématiquement ma « culotte » au-dessus de mon PJ ? (culotte étant un terme générique, je précise)…
    mais je vois qu’en termes d’érotisme, nous avons les mêmes gouts : une femme telle que tu la décrite me plairait beaucoup… même si je préfère les bustiers au guêpieres…
    me reste plus qu’à me demander s’il s’agit d’une envie à concrétiser ou que tu as déjà réalisé ?

  5. #5
     
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    sélène a gazouillé  :

    Envies, désirs, ce qu’il est bon d’être vivants!
    Merci d’aiguiser le désir en cette période plutôt propice à l’hibernation, ton scénario donne envie de baiser sans attendre le printemps….

  6. #6
     
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    Nivalane a gazouillé  :

    mmm… joyeux Noël toi…

    Et je n’ose imaginer s’il y aura de la baise à la saint Sylvestre… sourire

  7. #7
     
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    Fée d'Hiver a gazouillé  :

    Et dire que je n’ai rien fait lors de la journée mondiale intergallactique de l’orgasme, je continue ici et je lis qu’en plus il faut aussi baiser à Noël … Quel retard j’accumule… C’est vraiment la loose ces fêtes de fin d’année !
    Et suffit les frustrations, Nivalane, en me rappelant que je serai AUSSI sans orgasme pour le premier de l’an !

  8. #8
     
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    Nivalane a gazouillé  :

    Taratata Fée… l’orgasme c’est avant tout psychologique y parait… rire

  9. #9
     
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    MarieM a gazouillé  :

    « foudroyée par un orgasme » vous avez fait des étincelles ? je ne savais pas que tu étais un « foutre de guerre »,
    qui baise à la fois vite et fort, et terasse la Belle.
    L »arme fatale, quoi! ;-)

  10. #10
     
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    vintage a gazouillé  :

    Bien que n’étant pas passé depuis un petit moment déjà (on a tous nos petits à côtés…), foin du texte, c’est plus sur l’illustration (la première en tout cas) que je réagirais…

    Va donc jeter un oeil sur le dernier contest… Tu devrais sourire de cette communion d’inspirations. Sans pour autant prétendre égaler le modèle ici présenté, houlala… Loin de là !

    Quand à l’orgasme qui fond sous la langue mais pas dans la main, comme dosait une vielle pub… Je reste toujours rêveur. Je dois vraiment manquer de technique !

    Om est donc la valeureuse initiatrice douée et patiente qui saura, enfin, me faire progresser sur cette voie si douce. Je m’engage en échange à lui rendre la pareille (question encouragements pour progresser).

    Et quel que soit le décor, j’attends toujours avec impatience ta contribution aux autres oeuvres du type « dieux du burp » mais version « Chic ».

    Plein de bonnes choses. Pas seulement pour les fêtes, quelles niaiseries, tout le temps.

    V., C U next year.

  11. #11
     
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    mina a gazouillé  :

    je découvre votre site ce jour …

    hum !!!

    bien qu’avec 1 an de retard, je tenais à vous remercier pour votre calendrier de l’avent 2006, une petite merveille : j’ai bien entendu cliquer sur la case 22, ohhhhhh …

    à mon tour de vous souhaiter plein de jolies choses pour la nouvelles années.

    bises.

    mina.

  12. #12
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ temps > Mes excuses pour cette présomption de culpabilité qui s’est avérée fausse (je m’en suis rendu compte avec ton deuxième commentaire). C’est simplement que ton message ne me semblait pas en rapport direct avec mon message. Tu es le bienvenu ici, évidemment, et sens toi surtout libre de commenter COMME BON TE SEMBLE en fonction de ton humeur ! Je ne censure que les vrais spams.

    @ charlotte > Concernant les guêpières, oui, par chance, j’ai déjà eu l’occasion d’en croiser et même très jeune (ma première, vers 18 ans). Malheureusement, c’est assez rare. Cette petite fiction était l’occasion pour moi de m’y remettre !
    (Et j’aime beaucoup les bustiers également)

    @ sélène > Attendre TROIS MOIS ? Et pis quoi encore ? :-))

    @ Nivalane > Je ne sais pas trop, pour l’instant, c’est plutôt Carême en fait ;-)

    @ Fée d’Hiver > Les orgasmes sont surtout gastronomiques en ce moment ! Burp !!! (c’est le cas de le dire)

    @ MarieM >
    À la guerre comme à la guerre
    Armé de mon sabre laser
    J’autorise une dernière prière
    Avant de nous jeter en enfer

    CUI, également poète de pacotille à ses heures.

    @ Vintage > Photographiquement parlant je trouve la deuxième photo plus inspirée, plus originale en tout cas. J’irai jeter un oeil sur le contest, mais là, je suis dans un cybercafé, ce n’est pas très commode, je n’ai ni mes liens ni mes identifiants en tout genre…
    Passe du bon temps, anytime, mais également maintenant, y a pas de raison !!!

    @ mina > Mon avent 2006 ne se périme pas, je l’apprends avec plaisir (d’ailleurs, je l’ai laissé en ligne dans cet espoir). Pas eu le temps d’en produire un à jour pour 2007. J’espère m’y remettre l’année prochaine. Je ne sais pas si vous serez toujours lectrice un an plus tard mais d’ici là, bienvenue à vous et belles fêtes de fin d’année.

  13. #13
     
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    Papier Froissé a gazouillé  :

    Dites donc, il fait chaud chez toi.
    Mes fêtes ont été moins fun.

  14. #14
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Papier Froissé > Bienvenue ici ! Eh bien, en toute franchise, mes fêtes à moi sont moins fun que mes rêves, également… Tout ce que je raconte ici n’est pas forcément réel, méfiance ;-)
    Bon réveillon !

  15. #15
     
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    columbine a gazouillé  :

    comment ca, tout n’est pas forcement reel? ca te suffit pas de tromper ta femme, il faut aussi que tu trompes tes lectrices assidues? on peut plus avoir confiance en personne en ce bas-monde…

  16. #16
     
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    Athena a gazouillé  :

    Très belle note…

    De très justes réflexions ont début de note, chaque rencontre est unique, je dirais même que chaque rapport avec une seule et même personne peut être complètement différent (l’extase n’est jamais atteint, chaque fois on se dit que c’était encore bien meilleur que la dernière fois!)

    « Te voilà, presque, face à moi, victime consentante pour entrer dans mon tableau de chasse »
    excellent!!! (j’aime le côté narcissique des hommes! c’est excitant!!! sourire…et puis non! c’est excitant! j’assume..) » cependant qui des deux entre dans le tableau de chasse de l’autre? (???hé hé! c’est ce qui est plus excitant d’ailleurs!)

    Ps: l’emploie de certains mots plutôt que d’autres m’ont quelques peu surprise! mais le résultat reste joliment écrit. (Telle une scène érotique (qui suscite le désir) entrecoupée de quelques scènes hard (qui entretiennent l’envie?)

    ;-)

    !

  17. #17
     
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    columbine a gazouillé  :

    @athena: les scenes erotiques, c’est son cote feminin, les scenes crues, c’est son cote masculin. ce n’est pas moi qui le dis, mais il parait que les hommes ont le fantasme plus graphique, cru et hard que les femmes qui elles, toujours parait-il verraient les memes scenes moins techniquement, plus floues et suggestives etc. meme chose pour le choix des mots (plus poetiques chez les femmes, plus crus chez les hommes). ceci etant dit, de meme que les hommes ont un cote feminin, les femmes ont un cote masculin, alors ne pas m’accuser de sexisme!

  18. #18
     
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    Athena a gazouillé  :

    @Columbine: C’est vrai nous avons tous une part de féminité et de masculinité, cependant je pensais (à tord) que le « mélange » des deux se traduisait plus dans notre manière d’être (caractère) ou dans notre langage oral (je me vois bien dire sous une couette « baise-moi » et écrire « très envie de toi »!)..
    Sans doute parce que j’ai bien souvent lu des textes soit totalement érotique soit complètement cru (dans celui ci j’ai du passer des caresses de l’épaule au pelotage des fesses…c’est curieux tout de même…)

    Ceci dis le résultat est très bien et mon imaginaire à bien pris le dessus!

    Comme quoi CUI peut être tendre et fort à la fois! et nous faire pleurer (de plaisir!)

    @ CUI:heu.. je n’ai rien trouvé de mieux que cette comparaison!

  19. #19
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ columbine > Oh, je n’appelle pas ça « tromper ». Mais tous les textes érotiques ici n’ont jamais prétendus n’être que récits du réel ; même s’il est vrai que les fictions y étaient, ces derniers temps, plus rares. Mais même lorsque je raconte quelque chose ayant vraiment eu lieu, il y a toujours une part d’invention dans la re-constitution. Appelons ça de la « fiction du réel ».

    @ Athena > En tant qu’auteur, je serais – je suis – curieux de savoir quels mots tu n’aurais pas employés, et par lesquels tu les aurais remplacés…
    Perso, je n’aime pas beaucoup la métaphore (que j’ai pourtant employée, mais, je le rappelle, il s’agit d’une fiction) du « tableau de chasse » parce que dans la chasse, il y a chasseur d’un côté, gibier de l’autre, et j’ai une conception de ces jeux de séduction plus paritaire. J’ai profité de ce petit texte pour poser la question : qui chasse qui ? La réponse la plus probable est : personne. Enfin, dans mon utopie.

    @ columbine > Oui, il paraît que l’érotisme masculin est très « précis » (pornographique ?) quand le féminin serait plus « flou ». J’adhère. Enfin, en ce qui me concerne, j’ai besoin de précision, ou d’une certaine précision, pour accrocher.

    @ Athena > Mon texte fait pleurer ? Euhhh ça ne fait pas partie des effets secondaires souhaités en tout cas !!! Si c’est « de plaisir », c’est toujours ça…

  20. #20
     
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    columbine a gazouillé  :

    ah oui, « l’autofiction » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Autofiction) c’est un genre litteraire tres a la mode et ca se vent bien, a condition d’etre quelqu’un de connu…fallait le dire plutot tot :-) moi je crois tout ce que je lis…

  21. #21
     
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    Miss S a gazouillé  :

    Tiens, tout à coup c’est marrant, j’ai envie de croquer un toulousain…
    :)
    Moi ce que j’ai bien aimé à Toulouse c’est la statue noire et rondement sensuelle derrière la Place du Capitole devant l’OT…

  22. #22
     
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    vallisneria a gazouillé  :

    moi, j’aime beaucoup les cours de mécanique quantique ..

  23. #23
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ columbine > Oui, de l’autofiction, on peut dire ça aussi mais effectivement si on n’est pas célèbre, c’est pas pareil, parce que le lecteur n’a pas ses repères. Cela dit, à ma petite échelle, on peut considérer que mes lecteurs ici les ont, les repères…
    Mais comme, lorsque j’écris une fiction, j’ai besoin d’y croire, moi, il est normal que les lecteurs y croient aussi, non ?

    @ Miss S > Ah oui, la statue tout près de la Mairie en fait. Les enfants adorent jouer dedans.

    @ vallisneria > Oui, n’est-ce pas ? Ça change agréablement de la mécanique des fluides.
    (bienvenue ici)

  24. #24
     
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    Miss S a gazouillé  :

    Oui, d’ailleurs quand je l’ai prise en photo, j’ai attendu que le gamin qu’était dessus glisse/tombe enfin derrière… :)

  25. #25
     
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    Miss S a gazouillé  :

    (oui, je suis une photographe cruelle)

  26. #26
     
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    Athena a gazouillé  :

    Oups! oh non! je ne sais pas écrire…

    Ma reflexion sur les choix des mots ne tient compte que des émotions qu’ils peuveut susciter…bien souvent (encore plus sur internet) je porte mon attention sur les mots simplement pour deviner la personnalité de l’autre ou pour évaluer le degré du vrai et du faux (le choix des mots, le poids des maux…défaut professionnel!)

    J’ai rebondi par deux fois en lisant votre note parce que cela me paraissais pas totalement réel (et vous l’avez confirmé, n’empêche que toute fiction trouve son essence dans le réel.. donc il y a une (grande) part de vérité!).

    Vous avez écrit:

    « Tu as envie de ma queue, maintenant et tu me le dis exactement comme ça. « J’ai envie de ta queue ! Maintenant ! »

    Cette phrase est « construite » comme une transposition de ce vous aurez aimé l’entendre dire…elle aurait pu le dire (même si pour ma part, j’ai plus le sentiment que cette phrase est typiquement mâle, bons nombres de femmes s’expriment différemment, pas dans une telle « construction »…mais bon, sait on jamais! vous avez une bien meilleure connaissance que moi sur le sujet ;-) ) donc à ce moment là ne reprennez pas les mêmes mots pour introduire sa phrase.. enlevez le début de votre phrase qui confirme déjà un état avant même qu’elle ne l’ait exprimée, restez plus dans l’interprétation (dans un sentiment)…ainsi l’annonce de sa phrase confirmera un sentiment que vous avez émis auparavant..

    « Je m’écarte un peu et caresse ton corps de dos : je remonte depuis tes poignets jusqu’à tes épaules où ma caresse se mue en début de massage. Je redescends par tes flancs, pelote tes fesses et laisse glisser mes doigts sur la piste de nylon jusqu’à tes chevilles. »

    Dans ce paragraphe tout est lié à mon simple imaginaire fantasmatique…vous décrivez vos « caresses » et leur intensité (j’entends bien) cependant (dans la pratique) lorsque vous redescendez par ses flancs et atteignez les fesses pourquoi ne continuez vous pas par des caresses avant de lui « peloter » les fesses? es ce que le terme « peloter » est employé pour montrer la force de vos caresses?

    De plus le terme peloter me renvoie souvent à une envie de « tirer son coup » (un plaisir égoïste) pourtant vous semblez lui faire l’amour (peu importe le terme, mais je comprends que vous voulez lui donner du plaisir) vous le dites « je ne suis pas un goujat.. » (sourire!).

    Bref…simple sentiment personnelle..

    Pour une fiction..on s’y croirait! ;-)

    Très bon réveillon…

  27. #27
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Miss S > Disons, une photographe exigeante ;-)

    @ Athena > Merci de ce commentaire détaillé. La phrase « j’ai envie de ta queue ! maintenant ! » est effectivement une phrase inventée (même si j’ai déjà entendu des choses approchantes) ; j’ai voulu faire mon petit effet de style, apparemment il n’est pas aussi fluide que je l’espérais.
    Concernant le « pelotage », oui, c’est un terme que j’ai employé pour indiquer qu’il ne s’agissait plus exactement d’une douce caresse mais d’un malaxage, en quelque sorte.
    Voilà pour les intentions de l’auteur !

    Bon réveillon itou (H – pas grand chose)

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