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Citizen Moon

Jamais deux sans trois

J’avais entendu dire, via une personne bien informée, que le Moon City était notamment fréquenté par une clientèle d’habitués. Je n’en suis pas surpris à double titre. D’abord, parce que dès ma première visite, j’ai eu envie d’y retourner. Ensuite, parce qu’y étant retourné pour la troisième fois cette semaine, sans prétendre encore moi-même à ce titre, j’ai recroisé des personnes déjà rencontrées lors de mes deux précédentes visites.

Ce jour-là, après une réunion de travail qui avait le bon goût de se terminer tôt, je rejoignais ma troisième accompagnatrice en fin d’après-midi dans un bar à deux pas de Pigalle ; nous finissons rapidement nos verres car le temps nous est compté, tant il est vrai que les heures passent dans cet endroit beaucoup trop vite, et que nous n’en avions que quatre devant nous. La première fois, à mes bras, j’avais celle qui me servit de guide. La seconde fois, je reprenais le flambeau de l’initiateur. Cette troisième, nous connaissions le lieu l’un et l’autre, nous nous connaissions l’un et l’autre et, sans avoir été en club ensemble, nous avions déjà eu ensemble deux expériences à plus de deux. Nous étions donc, en quelque sorte, en terrain(s) connu(s), sans trop risquer d’aller à l’encontre des désirs de l’autre même s’il n’est pas possible de deviner quelles pourront être les éventuelles interactions avec les autres.

Avant de passer aux vestiaires, je découvre un panonceau qui indique qu’entre 19h et 20h aura lieu un tournage, sans plus de précision sur sa nature, pendant lequel la clientèle ne serait évidemment pas filmée, mais qui pourra nécessiter qu’elle libère un instant certains lieux.

Nous montons vers les vestiaires et les casiers à l’étage et – il est bon de ne pas avoir trop d’habitudes – cette fois-ci nos casiers sont dans une pièce étroite où nous nous déshabillons tous les deux. Je ne peux résister à l’envie de caresser ses seins dès qu’ils m’apparaissent et je me retrouve déjà à bander avant même d’être nu. Je dois dire qu’autant les deux premières fois, nous y étions allés en douceur, mes partenaires et moi, autant là, ça démarre franco. On serait même tentés d’aller directement dans un coin câlin si je ne choisissais pas de temporiser un peu. Allez hop ! direction le hammam, l’incontournable, pour une première montée en température, si besoin en était. Très vite, nos mains se trouvent sur nos sexes et ailleurs. Elle me prend en bouche mais j’ai envie de lui rendre la pareille, mes doigts plongés dans sa chatte trempée donnent à ma langue l’envie de les rejoindre. Pour plus de commodité, nous nous glissons dans l’alcôve du hammam située à gauche  (les habitués reconnaîtront) où je m’allonge tandis qu’elle s’installe au dessus de moi. Quelques regards se posent sur nous, quelques regards seulement et c’est parfait comme ça. Au bout d’un instant ma compagne ne supporte plus la vapeur et nous sortons nous rafraîchir un peu. Direction le jacuzzi pour quelques jeux aquatiques (après tests approfondis, le verdict est sans appel : je suis le plus fort en apnée).

Dans le secret de l’alcôve

Puis ma demoiselle considère que, question préliminaires, c’en est assez, et d’une main ferme elle m’empoigne (devinez où !) pour m’emmener à l’étage ; pause rapide au sauna pour se réchauffer, dit-elle, puis nous partons à la recherche d’un endroit où nous isoler. Les alcôves du fond, celles richement parées en miroir, sont occupées. Nous nous replions sur une pièce agencée sur deux niveaux qui devrait permettre, supposons-nous à juste titre, quelques acrobaties, et baignée par la lumière bleutée et fluctuante d’un écran qui diffuse une vidéo qui ne nous intéresse pas. Porte et volets clos, nous avons pris notre temps pour profiter de la conformation des lieux. Mais c’est allongés tête bêche sur le flanc que notre séance s’est achevée. J’ai senti le plaisir qui montait, je l’ai avertie de ma jouissance proche mais sa bouche continuait d’aller et venir sur mon chibre quand j’ai déchargé, longue jouissance suivie de spasmes qui me mit K.O. La première fois que je suce jusqu’au bout, me dit-elle. J’étais fier d’être celui qui avait mérité ce cadeau.

Il me fallait une pause, alors nous sommes allés prendre une consommation au bar, et pendant que je sirotais ma flûte de champagne, elle, insatiable, me branlait tandis que ses jambes entrouvertes, que ne dissimulait plus un paréo remonté jusqu’au pubis, dévoilaient son sexe, fleur ouverte au suc mielleux.

La vestale

Nous discutions légèrement quand entra dans la pièce une vraiment très belle jeune femme, beauté méditerranéenne évoquant Penelope Cruz en plus petite (disons, en plus petite que Penelope Cruz dans mon imagination, parce que je n’ai aucune idée de sa taille), accompagné d’un homme, plutôt bien fait de sa personne, musclé et le crâne rasé. Cette jeune femme rayonnait d’autant plus qu’elle arborait un grand sourire qu’elle adressait généreusement à tous, y compris moi qui la regardais sans doute béatement. Le couple eut la bonne idée de s’asseoir sur le canapé qui jouxtait le nôtre, ainsi j’eus tout loisir de reluquer cette belle plante brune tandis que je voyais, un par un, quelques couples plus audacieux (ou optimistes, ou naïfs) que nous leur glisser à l’oreille je-ne-sais quelle proposition immanquablement repoussée avec le sourire. Il m’a fallu un petit moment pour supposer (ce qui fut confirmé par la suite) que ce couple était celui qui allait se retrouver sous le feu des projecteurs lorsque le tournage aurait lieu. Juste un (publi- ?)documentaire, en fait, pour une chaîne du câble. Ils sont restés tous les deux bien sages, mais le tenancier, sans doute pour appâter les clients, prétendit que la demoiselle reviendrait bientôt car l’endroit lui avait tapé dans l’œil.

Multiplier et croître

Plaisir des yeux n’a qu’un temps ; je retourne avec ma douce goûter les plaisirs de la vapeur du hammam. Assis sur le banc carrelé, je crois apercevoir dans la brume, sur ma gauche, la femme avec qui j’avais partagé quelques agréables moments la semaine précédente. « Alexia ? » m’aventurais-je1. C’était bien elle, et non loin son compagnon, lequel remarque rapidement ma comparse et s’approche d’elle. Tout s’accélère. Alexia prend ma queue dans sa bouche tandis que son homme est, lui, sucé par ma partenaire. Nous sommes très vite rejoints par un troisième couple plein d’appétit qui n’attendait, visiblement, que ça. La femme est une belle brune au corps ferme et lisse comme son con, peau cuivrée, les seins comme deux oranges, bouche affamée de queue qui prend vite la place de celle d’Alexia. Mais elle, sa chatte est sèche et semble vouloir échapper à mes caresses. Notre sextuor prend la direction d’un petit salon pour poursuivre ses jeux. Comment dire autrement ? Je suis sucé de toutes parts ! Même le compagnon d’Océane – notre troisième larronne – s’y met, et ça ne m’a pas surpris, je l’avais vu venir ! Un peu plus tard mon excitation retombe et avec elle mon sexe. Le troisième couple a filé, je regarde mes trois compagnons s’affairer ensemble tandis que je me mets en retrait, méditant sur l’insaisissabilité du désir (cf. mes réflexions ici ou ).

Puis me parvient des profondeurs des couloirs la rumeur d’une femme dont on s’occupe apparemment bien ! Je me dis que ça réenclenchera peut-être mon excitation et je les abandonne donc pour aller voir ce qui se passe. Dans la salle tout au fond, fenêtre et porte grandes ouvertes, un couple noir fait l’amour sous le regard complice d’un autre couple. L’homme a la verge très épaisse (voilà qui n’ira donc pas à l’encontre du cliché concernant le sexe des noirs !) et prend sa partenaire dans une levrette en biais. Je me régale du spectacle et, effectivement, inspirée, ma queue reprend de la vigueur. J’en profite pour rejoindre mes petits camarades tout fier de ma virilité à nouveau triomphante… Mais les choses ne s’enchaîneront pas assez vite et faute de chatte à pénétrer, je débande à nouveau. Pas d’acharnement thérapeutique. Nous finissons par nous éclipser, ma Margoton et moi. Bar, sauna, hammam, jacuzzi, peu importe, je ne sais plus très bien. Puis nous irons, tous les deux, dans la petite pièce du fond, enfin libre, où les miroirs nous renvoient à l’infini l’image de nos corps qui s’encastrent. Ah putain ! c’est vrai qu’elles sont pas mal, mes fesses !!! Tandis que je la prends en levrette, je hasarde mon pouce au creux de ses fesses mais la demoiselle n’est pas d’humeur à se faire enculer ce soir, tant pis !

Ce sera avec mes doigts que je lui offrirai toutefois une dernière jouissance, allongée sur le dos et moi calé entre ses jambes, tandis qu’à la fenêtre que j’avais ouverte, un couple assiste, paisiblement, à notre dernier tendre échange.

L’heure arrive peu après de nous séparer. Avec regret, je constate que l’horloge indique l’heure limite fixée pour mon alibi. Il va falloir une nouvelle fois quitter ce lieu de douce débauche, sans perspective d’y retourner prochainement. Entre chaque passage, pourtant, les sensations vont crescendo. À quoi ressemblera ma prochaine visite, je ne sais pas encore.

Un doigt de finesse

Ah ! une chose encore, que j’ai passée sous silence mais que je ne peux taire plus longtemps, pour des raisons de salut public. J’ai donc été beaucoup sucé, ce soir-là. Et apparemment, chacune semblait heureuse que j’ouvre en même temps mon cul que chacune visita de ses doigts (et parfois aussi de la langue, quelle sensation délicieuse…). Mais les filles ! Allez-y mollo !!! Un cul de mec aussi, ça se lubrifie, et un doigt, contrairement à une queue, ça a un ongle. Une semaine après, je me rappelai encore douloureusement de votre enthousiasme !


  1. Les prénoms ont été modifiés.
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