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La suite ! la suite !

Pour Netzah qui n’a pas d’imagination.

(…) et d’ailleurs, quand ma main, après avoir réservé le même sort à ton jean que les tiennes au mien, après avoir écarté la pièce de tissu sombre, car toi, tu n’étais pas en « tenue commando », est venue se poser au creux de tes nymphes, j’ai senti que ton désir n’avait pas mis plus de temps que le mien à faire surface.

Nous n’avions pas beaucoup de temps devant nous, mais nous étions affamés. Nos bouches avides plongeaient en piqué sur n’importe quel morceau de chair mis à nu pour le sucer, poursuivaient en rase-motte1 vers les collines voisines. Si elles rencontraient un morceau de textile, deux mains furieuses venaient aussitôt l’arracher. Ton corps bientôt entièrement nu ondulait tandis que je le caressais, mon corps vibrant lui-même du morceau que tu jouais sur lui.

Je me suis figé un bref instant – cette intensité qui toujours me saisit – quand tes lèvres se sont posées sur mon gland… J’ai pris une grande inspiration pour plonger à mon tour sur ton sexe. Et voilà que nous dessinions sur la moquette de ton salon un ♋ zodiacal, à moins que ça ne fusse un ☯ pas si zen que ça. Pendant que nos langues faisaient causette avec les points les plus sensibles de nos anatomies respectives, nos mains tentaient de faire diversion en partant à l’assaut d’autres parties du corps. Mes mains ont parcouru tes jambes, ont caressé ton ventre, se sont empoignées de tes fesses, t’ont pressé toute entière contre moi comme pour faire fusionner nos chairs. Tes mains, je ne sais plus trop ce qu’elles faisaient. Ah si ! Je crois que c’est là que j’ai senti un de tes doigts s’enfoncer dans mon cul.

(…)

Puis j’ai eu envie de te pénétrer, et il me semble que l’envie était partagée. J’ai dû procéder au désarrimage de nos deux corps, pour choper dans la poche de ma veste un préservatif. Après l’avoir enfilé, je t’ai installée à genoux au pied de ton canapé sur lequel tes bras s’appuyaient. Puis je suis venu me lover derrière toi, j’ai placé la tête de mon sexe à l’entrée de ta chatte et je me suis progressivement enfoncé en toi, aussi profondément que possible. En y repensant maintenant, ça faisait quand même un sacré bout de temps que ça n’était pas arrivé, ma queue glissant dans ta chatte. Mais même si plus d’un an s’était écoulé depuis notre dernier coït, je n’avais pour ma part pas l’impression d’une redécouverte. Sans cesser mes coups de reins, j’ai pris dans mes mains les deux globes lourds de tes seins et nos cous se sont tendus pour que se rejoignent nos bouches.
Une de mes mains est descendue entre tes jambes et est venu trouver ton con. J’ai fait glisser un doigt le long de tes lèvres et quand il est remonté sur ton bouton, il transpirait de ton jus. Avec ces caresses et mes coups de queue, tu n’as pas été longue à jouir et pendant que tu criais, j’ai adouci mes gestes pour prolonger ton orgasme. Tu ne m’as pas laissé prendre l’initiative de comment nous allions poursuivre. Tu t’es précipitée sur ma queue, tu l’as débarrassée de son habit de latex et tu l’as gloutonnement engloutie. Je me suis laissé aller à tes caresses, j’ai lâché toute prise pour profiter pleinement du plaisir que tu me prodiguais, ta bouche resserrée sur ma hampe, ta main qui me branlais et l’autre qui cajolait mes couilles. J’ai mugi à mon tour, tes lèvres ne se sont pas ouvertes et continuaient de me pomper tandis que je giclais dans ta bouche, j’ai même dû réfréner tes ardeurs quand tu continuais d’aller et venir sur mon gland qui était devenu trop sensible.

Il était tard, nous étions épuisés par une semaine de boulot, tu voulais dormir et de toute façon, il fallait que je rentre chez moi. J’ai pris une douche express, j’ai récupéré mes vêtements éparpillés au quatre coins de la pièce, me rhabillant sous ton regard ☐ gourmand ☐ fatigué ☐ tendre (rayer les mentions inutiles) ; nous nous sommes donnés un dernier baiser en nous adressant un « à bientôt » plein de sincérité.


Illustration : Visite guidée par Samaritain.
  1. Pas de ricanement dans le fond, merci.
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