Aujourd’hui à la sortie de la machine à laver, un nombre fini de chaussettes. Un certain nombre d’entre elles s’accordent. Il m’en reste quatre désassorties.
Je sors du tiroir le lot de célibataires accumulées (certaines, sans doute pas encore résignées à leur condition de veuves, attendent là depuis des mois). Sur les quatre, deux trouveront leur homologue pour reconstituer une paire, deux iront rejoindre leurs compagnes d’infortunes. Peut-être auront-elles la chance de ne pas rester longtemps sur le carreau et la prochaine lessive les sauvera de l’ostracisme. Impossible de le savoir.
Aujourd’hui, le bilan chaussette est nul.
Pourtant, aussi sûr que l’entropie de l’univers augmente, le nombre de chaussettes dépareillées ne cesse de croître. Il est plus que tant que de sérieux efforts de recherches soient entrepris sur ce drame qui touche au quotidien des milliards d’êtres humains.
Sociologues, anthropologues, physiciens spécialistes de l’anti-matière, biologistes, mécaniciens, chimistes, unissez-vous et de vos efforts conjoints naîtra je l’espère un jour l’espoir de lendemains meilleurs.

grand garçonépoux (mais ce sont ses chaussettes!!) ça marche pas mal dans l’ensemble…Athena : Euh… Mais c’est toi qui t’occupes exclusivement de la lessive ?!!!
Samantha : le jour où on nous sort la même vidéo avec un homme, j’applaudis des deux pieds ! ^^
Heureusement CUI nous donne l’exemple d’une bête de sexe doublée d’un rangeur (et laveur ? dis oui, ça m’excite) de chaussettes hors pair(e) !
Samantha » Je crois que je préfère perdre une chaussette de temps à autre. Et puis le fil peut casser. Je suis sûr que cette solution est faillible, qu’elle n’arrête pas en tout cas le monstre tapi dévoreur de chaussettes.
Plume » Eh bien, euh, comment dire : je pense l’avoir déjà dit ici mais la lessive n’est pas le secteur dans lequel je m’illustre le plus à la maison (même si je sais lancer une machine). Il faut dire que j’ai été fauché dans mon élan par quelques remarques acides quand je m’étais planté à l’aiguillage et que j’ai lavé trop chaud des trucs qui n’auraient pas dû. Du coup, je ne lance les machines que quand je suis sûr de mon coup, et principalement avec MES fringues (mais pas que).
Samantha » C’est vrai que je suis de loin le principal chaussetteur à la maison (seul mâle entouré de trois femelles).
Je note d’ailleurs grâce au commentaire de Réverbères qu’une chanson a même été composée sur le sujet.
On m’a proposé de vérifier derrière la machine à laver. Sait-on jamais ! (Je me souviens avoir trouvé dans un endroit improbable il y a quelques mois la moitié d’orange d’une chaussette sur laquelle j’avais fait une croix – c’est une image. Mais impossible de me souvenir de quel endroit spécial il s’agissait.)
Elles voudraient ne plus s’occuper du linge sale qu’elles ne s’y prendraient pas autrement ! :-)
(et pourtant c’est vrai qu’elles défendent le lave-linge becs et ongles comme si c’était leur territoire, leur nid… moi c’est même pas des problème de réglage de température, c’est même en amont : je mets mal le linge sale dans le tambours !)
:-)
(oui, c’était ma contribution hebdomadaire à la rubrique « macho » du blog de CUI)
Je fais partie d’une profession citée et je n’ai malheureusement pas élucidé ce mystère. Le temps que je mette en place mon protocole pour la course au prix Nobel (au moins), je peux t’aiguiller vers cette couillonerie : http://www.saint-crespin.com/c.....ategory=12
A méditer si tu ne sais pas quoi faire de ton argent (et que tu n’as pas trop d’exigences en matière de chaussettes…) !
Bien à toi.
Goormand » Décidément, entre Sam et toi, personne ne retrouve ses vidéos !
La clé des champs » Hypothèse n°607 : Natascha Kampusch cachée dans la buanderie ?
f-c-p » Voui, mais pourquoi ne mangerait-il que des chaussettes, jamais une manche de chemise, une bonnet de soutien-gorge ?
Anouchka » Et pourquoi pas les culottes ? Elles auraient pourtant de sérieuses motivations elles-aussi ?
usclade » C’est quoi ce prétexte foireux, « mal mettre le linge dans le tambour » ?
(Merci pour ta contribution, ça fait du bien de sentir encore un peu de testostérone sur les ondes, en ces temps de prohibition post-strausskahnienne.)
Alice & dita » Y a la solution des collants (qui est une très mauvaise solution) et puis sinon, même chose que ce propose Athena : associer les deux bas avant de les mettre au sale, et puis utiliser un petit sachet protecteur quand on les met dans la machine, pour éviter les machines mangeuses suspectées par f-c-p.
Zirgouflex » Je fais l’hypothèse que tu es docteur en physique spécialiste de l’anti-matière, ça m’excite.
Je suis allé voir la “couillonnerie”. C’est vrai qu’au prix de la paire de chaussettes là-bas, ça coûte moins cher d’acheter deux paires à chaque fois et de disposer ainsi de deux “spare” pour chaque paire aimée.
À noter aussi le dessin d’illustration en Une qui ferait pousser des hurlements de chienne de garde à Plume. « Les chaussettes Saint-Crespin révolutionnent la condition féminine » ! (Chuis sûr qu’ils se réfugient derrière un “second degré” pour réclamer l’immunité sexiste.)
»
http://chaussettesorphelines.blogspot.com/
En la cherchant, j’ai trouvé un Mais j’ai trouvé un club de rencontres pour chaussettes dépareillées : http://chaussettesdepareillees.blogspot.com/.
Bon, le site n’est plus du tout à jour, mais l’idée était intéressante…