O*** veut être ma petite salope, et je dois mettre de côté tous mes principes égalitaristes pour que sortent de ma bouche comme des mots d’amour ces mots qui véhiculent une autre vision des femmes que celle que j’embrasse sous la couette1.
Soit !
Mais il ne faudrait pas non plus que ce soient des mots gratuits, uniquement pour la faire mouiller lui faire plaisir.
Pour être ma petite salope, O***, il me faut quelques preuves d’allégeance à ma queue, il me faut des actes qui épousent le costume que tu prétends porter.
Illustration en plusieurs tableaux.
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ACTE I – SCÈNE I
Partons sur de bonnes bases… 2
Je veux qu’à peine close la porte de notre chambre d’hôtel, tu te jettes sur ma queue comme si ta vie en dépendait, comme se précipite à la fontaine le bédouin revenant du désert les gourdes vides. Que d’un geste sûr, agenouillée devant moi, tu effaces les vêtements qui te séparent de mon sexe et que tu me pompes. Tes jambes seront un peu écartées, ta main lâchera un instant mes couilles pour se faufiler sous ta culotte et ira branler ton con devenu aussi humide que ma queue par ta salive. Sous ta langue, ma verge se déploiera, j’empoignerai tes cheveux pour mieux baiser ta bouche.
— J’aime quand tu me suces à fond, ma petite salope !
Illustration : Jan Saudek
- Non, il n’y pas de faute d’accord.↩
- Ce n’est pas parce que c’est classique et prévisible qu’il faut le passer sous silence.↩