Fin de soirée. J’ai fait du sexe avec quatre garçons (pas tous ensemble, non) et j’ai joui trois fois (d’abord dans la mezzanine, puis dans le salon et enfin dans la chambre de gauche – je suis descendue en étages, d’accord, mais certainement pas en intensité). J’aurais pu m’arrêter là mais c’était sans compter les doigts de Jeanne et ses mots qui m’ont emmenée loin (techniquement, toujours dans la chambre de gauche en fait mais ne soyons pas si terre-à-terre). Pendant le sexe, j’aime qu’on me parle mais je n’aime pas trop le dire. Alors quand les gens devinent ou osent, je kiffe grave (oui je parle jeune ; le bénéfice de l’âge). Et s’ils ne le font pas, ce n’est pas très grave, je – me – parle toute seule dans ma tête, c’est bien aussi ! Mais il y a un peu moins l’effet de surprise que lorsque l’on ne sait pas quels mots vont venir. Je m’égare.
Le fait est que moi, je suis venue et qu’en savourant la redescente, j’ai regardé Louize sucer Jules en se faisant prendre en levrette par 502 (puis inverser). Parce que l’intérêt de ce genre de soirées, ce n’est pas juste de faire des choses, c’est aussi de voir les autres en faire (et c’est carrément plus chouette en vrai que décrit froidement dans ce texte). Toujours dans les bras de Jeanne, j’ai pris quelques minutes pour échanger avec Sexpol, qui venait d’arriver. Mais elle a vite été accaparée par P*** et moi j’ai eu envie d’accaparer Jeanne et de lui rendre la pareille. Sauf que je ne me sens pas très douée de mes mains (dans tous les domaines) et que j’ai préféré y mettre la bouche, prenant ainsi une position assez exposée. Très occupée par Jeanne, j’ai tout de même senti des doigts venir jouer sur mon sexe – la seule raison pour laquelle je sais à qui appartiennent ces doigts, c’est que je sais qui était derrière moi quand j’ai pris place entre le cuisses de Jeanne mais je n’en suis pas complètement certaine. Je perds un peu la notion du temps mais une queue finit par remplacer les fameux doigts et, sous l’excitation, j’abandonne un peu Jeanne pour profiter pleinement d’être prise. Et c’est bon, et c’est d’autant meilleur que je sens Jeanne me regarder et qu’elle me parle – cette fille a tout compris ! Ça décuple mon plaisir. Dans ces moments-là, je regrette fortement de ne pas réussir à jouir en levrette. Parce que ça m’aurait bien plu d’avoir un orgasme dans cette situation.
Fin de soirée pour de vrai, cette fois. On grignote un peu et on s’en va. Je me suis encore fait avoir, d’ailleurs. À chaque fois, je ne prends qu’une seule part du gâteau de Camille et à chaque fois, je m’en mords les doigts le lendemain parce que, aaaah, c’était trop bon, pourquoi je n’en ai pas plus profité ?!