J’ai dû parler déjà à quelques reprises ici de mon « sac à malices ». Il s’agit d’un sac de sport en toile, aux dimensions parfaitement adaptées à l’espace sous selle de mon scooter, ce qui me permet d’emmener avec moi mon matériel de première, deuxième, troisième et quatrième nécessités lors d’un rendez-vous galant. Le fait est qu’il se remplit de plus en plus au fil des acquisitions (il manque toujours quelque chose !) et que j’ai parfois du mal à refermer la selle… (Je me dis, dans ces circonstances, que si j’ai un accident et que le contenu de mon sac se renverse sur la chaussée, cela fera un souvenir pittoresque à raconter le soir à la maison pour les individus présents sur la scène du drame.)
J’ai donc dans mon sac un certain nombre d’accessoires – dont certains déjà présentés dans la note fleuve (privée) consacrée au récit de mon « anniversaire » – accumulés au fil des ans. Des préservatifs, bien évidemment, différents gels (avec ou sans silicone, spécial anal, etc.), toutes sortes de contraintes (menottes, barre d’écartement, corde…), quelques godes mais surtout une belle collection de plugs anaux (dont une bonne moitié adaptés aux propriétaires de prostate), quelques vêtements me permettant, sinon de briller, tout au moins d’entrer dans les soirées fétichistes, quelques objets destinés à rudoyer les postérieurs consentants (martinet, cravache, paddle) et quelques autres bidules que je ne détaillerais pas pour ne pas vous assommer ou pour vous en laisser la surprise, si d’aventure vous vous retrouviez face à moi et mon sac…
Le truc, c’est que même si j’ai l’impression d’avoir une belle quantité de matériel, j’ai toujours l’impression qu’il manque quelque chose. Voire plusieurs choses. J’ai eu l’occasion cette semaine de faire un peu de shopping, aussi puis-je vous présenter fièrement mes dernières acquisitions, afin que vous conveniez, comme moi, qu’elles manquaient effectivement !
Harnais cuir & métal (Dollhouse, Paris)
Même si je suis largement plus chochotte que la majorité des amantes qui apprécient de se faire enculer, il n’empêche que je suis de plus en plus amateur de sodomie en tant que « receveur », au point que, quelques fois, cela me manque. Puisque la majorité des amantes que je fréquente n’ont pas de queue (comment leur en vouloir ?) et qu’elles n’ont pas toute l’équipement adéquat1, je me suis dit qu’il était temps de faire en sorte qu’une envie (et Pascualina l’a exprimée à ma plus grande joie) ne soit plus condamnée à être ravalée faute de harnachement adéquat !
Fouet en cuir tressé et métal (Métamorph’Ose, Paris)
L’envie de posséder un fouet, plus précisément un single tail, me taraudait depuis plusieurs mois déjà. Je ne sais plus dire précisément comment elle a germé, comment elle s’est développée. Je me souviens que lors de la (seule) soirée Démonia à laquelle j’ai participé, j’avais vu quelques participants manipuler avec une belle précision ce qui ressemblait, dans la semi-pénombre de cette fête, des single tails et je me souviens que j’ai eu envie d’essayer.
Avec Camille, nous avions un très beau martinet aux lanières lourdes dont j’avais progressivement appris le maniement, comment diriger les coups et doser leur force. Cela prend un peu de temps d’apprivoiser un engin comme ça, d’autant que c’était mon premier. Mais c’était un cadeau que je lui avais fait et que j’ai donc perdu avec elle. Je l’ai remplacé par un petit martinet trouvé sur internet, sans aucune mesure ni en esthétique ni en qualité ni en impact (il est beaucoup trop léger) mais il peut servir de warmer… Par ailleurs, utilisant régulièrement ma ceinture pour claquer les culs aguerris (la morsure d’un coup de ceinture est nettement plus coriace que le baiser des lanières de mon martinet), je commence à développer une habileté dans son maniement (force et position de l’impact) me laissant penser que mon geste, avec un fouet, pourrait ne pas être trop brouillon.
J’avais commencé à regarder quelques modèles de fouet sur Etsy. Coïncidence amusante : alors que je ne lui avais pas du tout parlé de mon envie, mon ami C*** me montra cet été (en photo seulement) le fouet de cuir que son amante lui avait rapporté d’une lointaine contrée où l’on murmure à la croupe des chevaux. Voilà qui piqua au vif (sic) mon envie d’avoir le mien.
Visitant la caverne d’Ali Baba et les quarante fouetteurs qu’est la boutique Métamorph’Ose, je tombais nez à nez avec ce modèle simple qui avait plusieurs qualités à mes yeux : être assez court (compte tenu de la taille des chambres d’hôtels parisiennes, c’est un détail qui a son importance), être élégant et être abordable ! Malgré la promesse d’un renouvellement de stock à venir avec de très belles pièces, après l’avoir pris en main puis remis en place sur son présentoir trois fois, je m’en saisis une dernière fois en décidant de le faire mien.
Un petit dernier pour la route
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait l’acquisition de ce dernier objet. Je me suis dit qu’il ne prendrait pas beaucoup de place dans mon sac et que, sait-on jamais, il pourrait servir un jour ou l’autre.
Mais reconnaissez que c’est étrange : on ne mange presque jamais de pizza dans les soirées libertines.
- Camille avait un objet magnifique, qu’elle avait fait venir d’Angleterre ou des États-Unis après avoir cassé sa tirelire, et un autre, pas dégueulasse non plus mais tout de même moins étincelant, ramené de notre escapade berlinoise ; hélas, elle a fait le choix de s’occuper d’un autre cul que le mien, laissant ma prostate désœuvrée. Nyx était équipée, elle aussi. Je me souviens encore avec émotion de la fois incroyable où, pilonnant mon cul armée d’un harnais, elle avait atteint un orgasme alors que les stimulations offertes à celle qui porte ce genre d’équipement sont plutôt minces.↩
Si le sac avait du mal à fermer avant…
J’ai une question, où est ce sac quand il n’est pas sous la selle de ton scooter ? Une de mes plus grandes préoccupations (coucou les psy) est que va dire mon entourage à la découverte de mes jouets lorsque je vais mourir ? Parce que c’est la seule certitude que j’ai dans la vie : je vais mourir.
La roulette est bien plus efficace quand la pizza est bien ficelée #ExpérienceUtilisateur
@judie-k C’est drôle parce que je suis très fréquemment préoccupé par la même question… D’autant plus qu’en scooter, le risque de me foutre en l’air est quand même plus élevé que si j’étais usager des transports en commun.
Bref, quand il n’est pas sous mon scooter, il est planqué dans ma voiture ou bien dans le box où je range ma voiture…
Mais le problème se pose aussi pour des correspondances amoureuses que je n’aurais jamais dû avoir et que je garde… au bureau.
Bref ! Question compliquée que celle de l’héritage ! Sans doute faudrait-il que je désigne un exécuteur testamentaire pour faire le ménage…
@marietro Je te remercie pour ce conseil avisé. Effectivement, il vaut mieux bien immobiliser la pizza pour éviter qu’elle ne glisse sous ses doigts, un coup à se retrouver tout taché de sauce tomate.
Idem pour les dîners à la bougie…
@judie-k Aucun rapport, mais l’adresse de messagerie que tu as laissé en commentant n’est pas valide, du coup tu n’as pas pu recevoir les notifications de réponse à ton commentaire…
@judie-k Ah oui, pour changer ton adresse de messagerie, il faut aller sur la page de ton profil une fois connectée.
C’est dommage de ne pas avoir de photos du sac en question, avec tous les jouets à l’intérieur ^^
en tout cas je ne sais pas comment vous faites pour tout faire rentrer !
@Anna » Je m’excuse de cette réponse si tardive ! Le sac lui-même n’est pas très joli et dedans, c’est un sacré bordel bien compact où j’essaie de faire un tri par « famille » d’accessoires, dans des « sous-sacs » (par exemple, le sac des gels, lubrifiants et huiles de massage, le sac des plugs, le sac des trucs-pour-attacher, etc.) !