Plug n play
Même si les occasions de me faire enculer restent rares, il est utile de se parer pour toute opportunité ; de plus, un dispositif exerçant une légère pression sur ma prostate est toujours bon à enfiler. Voici pourquoi, à je-ne-sais-quel moment de la soirée, je saupoudre d’un film de lubrifiant un joli petit plug en verre rose que je m’enfile dans le rectum avant de poursuivre mes activités.
Un bon moment plus tard, je me retrouve à jouer avec Pascualina à l’étage. Bordel ! Plus de plug ! Je devais être encore dilaté comme jamais et il est tombé sans que je m’en aperçoive. Ni une, ni deux, je choisis un autre plug (un rosebud, cette fois, nous avons un large choix) que je me renfile sans chichi.
Y a comme un truc bizarre, mais je n’y prête pas attention, dans le feu de l’action.
Puis quand même, j’y reviens, c’est comme s’il coinçait. Au fond. Ah ben oui. Le plug perdu est retrouvé : ce petit coquin s’était enfoncé tout seul. Ne croyez pas que c’est un coup à se retrouver aux urgences. Quelques petites contractions musculaires et des doigts agiles ont vite fait de faire retrouver l’air libre à ce petit farceur !
10 %
À toute partouze, son casting. Dans l’idéal, il faudrait que je choisisse minutieusement, dans mon calepin, les personnes compatibles entre elles. Dans la pratique, je suis en mode « plus on est de fous·folles, plus on rit » et j’invite à tour de bras en espérant que suffisamment de courageux·euses franchissent le périphérique pour venir jouer dans ma banlieue (quel·les snobs, ces Parisien·nes !).
Je pioche dans mon calepin de gars sûrs, je gratte dans le calepin de mes gars sûrs qui ont organisé récemment une fête sympa où j’aurais croisé Untel·le qui m’aurait plu et que j’aimerais bien revoir, et parfois, avec un peu d’audace, j’invite des personnes croisées sur les rézossossios et qui me paraissent compatibles avec l’esprit des lieux.
Généralement, j’ai un bon pif, et ça se passe bien.
Cette fois-ci, je n’ai rien à redire sur mon flair, mais il y a eu un loup : la personne que j’avais invitée était tout à fait compatible avec la faune présente, mais son +1 (il n’est pas question que j’invite quelqu’un sans lui permettre d’inviter un·e +1 !), lui, n’était pas vraiment raccord. Dès que je l’ai aperçu, j’ai senti le hic. Il avait un look de minet de club échangiste : pantalon de costard, chemise blanche ajustée, il avait l’air d’un chien dans un jeu de quilles. J’ai noté ses efforts pour « rester cool » et se montrer hôte digne et respectueux. Tout de même, il n’a pas pu retenir (askip : je ne l’ai pas entendu de mes propres oreilles), apercevant sur le dancefloor envahi de créatures lascives (notamment : P*** portant bottines, corset et bas, ou encore Jules en jupe à paillettes) :
— Ah ! C’est une soirée homo ? 😬
Comme me l’a glissé en douce son accompagnatrice amusée, mais qui l’a tout de même exfiltré avant que la soirée ne glisse vers des abîmes de lascivité : « il n’était pas prêt ».
(Le sera-t-il un jour ?!)
Exquis
Nous avions l’idée vague de partager avec vous des images générées par IA à partir de nos petits cadavres exquis de début de soirée. Mais je dois avouer que je ne maîtrise pas bien l’outil.
Alors si un·e lecteur·trice agile pouvait s’en charger pour nous, je me ferais un plaisir de partager ici le fruit de son travail.
La voisine [qui] se frotte au CRS mange avec délectation Elisabeth BORNE pendant que les autres retiennent leur souffle aussi longtemps que possible.
Je léchouille avec entrain le curé contre le mur.
L’homme le plus poilu éclate avec célérité un caniche au Conseil Constitutionnel.
Une nymphomane caresse comme un foufou la paire de fesses dans la matrice.
Mes couilles susurrent avec perversité la reine de la soirée du soir au matin.
Une tortue culbute lentement le cul dans les fourrés.
Le corset astique fermement Marlène Schiappa en manif.
Un gros cochon retourne goulument la coquine dans un bunker suisse.