J’étais pourtant aux bras de deux demoiselles aux courbes parfaites – peau d’albâtre et peau d’ébène, seins de velours, bouches de fraise – mais tu irradiais quelque chose de tellement cul que je n’ai pas plus pu résister à ton appel qu’un rat au pipeau du joueur de flûte de Hamelin.
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Tu t’étais jetée sur nous trois, dès notre arrivée dans le jacuzzi (la tenancière me confia plus tard que ton compagnon et toi tourniez comme lions en cage dans le club encore désert ce soir-là avant notre prompt renfort). Moi, je bandais déjà comme un diable, me frottant à mes deux nymphes et rêvant de superpositions acrobatiques tous les trois, mais tu auras sans doute précipité notre envie d’aller, au sec, faire fructifier ce désir naissant. Je ne faisais pas encore vraiment attention à toi, pour dire vrai, A*** et Nina1 accaparaient toutes mes attentions mais le thermostat avait, en ta présence, pris quelques degrés de plus que si nous étions restés seulement tous les trois.
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Nous étions réunis en bas, dans le grand salon de l’Éclipse, pour discuter paisiblement ensemble, récupérer de nos efforts intenses d’il y a quelques minutes, qui avec un verre, qui avec une assiette en provenance du buffet. Puis, tu as lancé à la cantonade « Quelqu’un sait masser ? » et j’ai fait valoir mes modestes talents de massage (du dos). Le lundi, l’Éclipse propose à ses pensionnaires un assortiment d’huiles de massage parfumées, mais – coïncidence ? – j’avais aussi apporté mon propre flacon dont j’aime particulièrement l’odeur et la texture2. Tu en as testé et approuvé un échantillon, et tu as aussitôt filé à l’étage où tu t’es installée, sans aucune pudeur (je n’en avais pas plus), dans la pièce centrale, celle ouverte aux yeux et aux corps de tous. Un couple y était d’ailleurs déjà à nos côtés, faisant l’amour : tu as laissé tomber le seul petit bout de textile qui te vêtait et tu t’es allongée sur le ventre. Tu es toute fine de corps, blonde, cheveux longs, les doigts très fins et un tout petit cul, de ceux que les femmes trouvent généralement trop plat ; mais moi, ça me donne la trique, ce genre de petit cul, et l’envie de la planter bien raide entre tes fesses.
Je n’ai aucune raison, de mon côté, de ne pas me débarrasser de la serviette qui ceint mes reins et je te rejoins donc, tout aussi nu, agenouillé sur le matelas, mes fesses posées sur tes cuisses et ma queue posée, comme par coïncidence, sur le sillon de tes fesses.
Quelques giclées d’huile au creux de mes paumes et je commence le massage avec concentration. Je masse ton dos, tes épaules, ta nuque, je remonte tes bras pour masser, un par un, chacun de tes dix doigts (oui, j’ai déjà dit combien ils étaient fins, mais ai-je dis que ce détail m’émouvait ?). Je masse tes flancs, je masse tes fesses et progressivement ma queue se gonfle contre ton corps vibrant, progressivement – mais sans doute pas aussi lentement que si tu n’exhalais pas autant le sexe – je troque ma casquette de masseur pour porter celle de l’amant. Je repose l’huile, attrape un préservatif, le déroule sur une queue qui n’a aucune difficulté à pointer vers le ciel. Comme aimanté par l’aiguille de ma boussole lubrique, ton cul remonte vers les anges (qui observent, attentifs) et m’ouvre un chemin royal vers ta chatte où je m’engouffre pour te pilonner.
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Dès lors, je n’ai eu de cesse de rechercher tout au long de ce qui restait de la soirée la douceur de ta bouche – oh ! on te l’a certainement dit mais tu suces divinement bien –, la fermeté de ton cul que je n’aurais pris que de mes doigts (oui, j’étais à deux doigts – littéralement – de tenter la DP quand tu te faisais limer par cet autre homme, lui aussi captivé par tes charmes, mais je n’en ai pas eu le temps) mais qui aura goûté l’escourgée cinglante de ma main, l’humidité permanente de ta chatte et tes cris quand j’attrape tes cheveux et plante plus fort encore mon sexe au cœur du tien.
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L’heure a sonné la fin des réjouissances, chacun ayant son dernier métro, RER ou transilien à attraper. Je t’ai laissé mes coordonnées et tu as intérêt à t’en servir, pour que je te dise que ton cul et moi, on a encore pas mal de choses à se dire.
- Pour toi, ami lecteur qui aurais besoin d’une piqûre de rappel, ce sont bien deux des protagonistes de l’Anniversaire !↩
- Là aussi, je vous renvoie au récit de l’Anniversaire.↩
Wow, que j’aime cette déclaration passionnée !
Le massage ça électrise tout le corps. Ça fait des ravages !
Il est curieux de constater à quel point, parfois, des corps menus dégagent une extraordinaire force sexuelle.
Oui, un petit cul et des petits seins, c’est bandant !
Je suis frustré ! La première phrase tombe pile poil sur mes fantasmes vanille-chocolat, le second paragraphe en prend le chemin narquois (« SEULEMENT tous les trois », que ne faut-il donc pas lire !) et hop, Eclipse de la partouze, on se retrouve en duo de massage. Frustré, oui, je suis frustré mais instruit, parce que je ne connaissais pas l’escourgée. Merci Mr le pro fesseur.
Encore une fois, quel récit !
Moi qui rêve de voir double un jour, voilà que vous voyez triple…
Jaloux, je suis.
Hmmmmmmm, savoureux épisode, il fait bon, il fait chaud! A suivre…
@ Barbara » Good vibrations !
@ Carnet d’Éros » Oui, je ne sais pas si c’est un type de corps plutôt qu’un autre qui m’affole… J’ai tendance à penser que c’est quelque chose de plus indécelable, imprévisible, quelque chose comme ces fameuses phéromones…
@ Vagant » Tout vient à point à qui sait attendre !
(Escourgée, encore une de mes cuistreries… Moi non plus, je ne connaissais pas avant de rédiger cette note… On va dire – pour présenter les choses sous un jour flatteur – que ça fait partie de mon travail documentaire quand je rédige !)
@ dandyjoueur » Vous n’auriez pas encore lu mon récit de l’Anniversaire ?!!
Celui-là devrait vous achever !!!
@ La Sauterelle » Oui… J’aimerais tant !