Depuis un peu moins de 20 ans, je donne régulièrement mon sang.
Enfin, régulièrement, disons quelques fois par an, bien en deçà du maximum autorisé. Mais malgré mon assiduité de seconde zone, avec une certaine fierté du devoir citoyen effectué.
La toute première fois, j’ai saisi l’occasion d’une collecte effectuée sur mon lieu de travail (j’étais alors stagiaire). Avec, je ne vous le cache pas, une certaine appréhension, mais que j’ai assez facilement surmontée. D’autant plus facilement qu’à part le moment désagréable de la piqûre proprement dite, tout se passe assez rapidement et simplement. Quand j’ai donc pu me rendre compte que ce n’était pas toute une montagne, j’ai essayé d’en donner plus régulièrement. D’abord en profitant de chaque passage sur les lieux de travail (mais qui restent rares : une à deux fois par an), puis en fréquentant un établissement hospitalier proche de mon nouveau domicile, qui se trouvait également être centre de transfusion.
So far, so good.
À chaque don de sang, on vous pose toujours les mêmes questions préalables, autour de vos récents événements médicaux ou sexuels. On apprend rapidement qu’il n’est pas judicieux de candidater pour un don de sang si l’on est allé chez le dentiste récemment, ou si on vient de se faire tatouer, ou si on a eu un accident de capote, etc.
Je réponds toujours scrupuleusement aux questionnaires de santé, sans dissimuler les réalités de ma vie sexuelle légèrement plus « débridée » que celle du citoyen lambda monogame et fidèle. Je ne suis pas non plus un habitué des coups d’un soir, a fortiori non protégés ; je pratique un safe sex avec des partenaires avec qui j’essaye en général de m’engager dans une certaine durée, même dans le cadre d’une relation adultère. Je zappe beaucoup moins que bien des célibataires que j’observe autour de moi. J’ai conscience toutefois que ces activités me classent dans une catégorie « à risque », aussi j’évite d’aller donner mon sang quand je démarre juste une nouvelle liaison, et je ne confonds pas « don de sang » avec « test de dépistage » (même si, évidemment, chaque don est contrôlé).
Tout se passait donc à merveille, et même on me félicitait pour mon excellent taux de globules rouges, allant même jusqu’à me proposer une érythrophérèse (c’est à dire un don spécifique de globules rouges, comme il existe également le don spécifique de plaquette, pratique généreuse qui vous demande plusieurs heures de votre temps, contrairement au don total, assez rapide). Je n’ai pas eu l’occasion de la faire pour des raisons organisationnelles : je donne mon sang le week-end, et en semaine je bosse — loin de l’hosto. Et pas d’érythrophérèse le samedi. C’est comme dans Alice au Pays des Merveilles: « la règle est “ Confiture hier, et confiture demain, mais pas confiture aujourd’hui ” ». Déconfiture, donc.
Tout se passait donc à merveille jusqu’au jour où le médecin qui m’interrogeait (et que j’avais déjà vu plusieurs fois) me posa une question différente de celles que je recevais habituellement. Au lieu de me demander si j’avais eu une relation homosexuelle au cours des X derniers mois, il me demanda si j’avais eu une relation homosexuelle (tout court). Alors j’ai répondu oui, que ça remontait à plus de 5 ans. Il m’a demandé jusqu’où c’était allé, alors je lui ai dit qu’il y avait eu pénétration, que j’avais pénétré mon partenaire, dans les règles du safe sex, donc avec préservatif. « Ah oui ! me dit-il, vous n’avez pas seulement joué à touche-pipi… » (et je cite ses mots qui m’avait choqués — dans la bouche d’un médecin qui devait en avoir vu d’autres). Je lui ai dit, qu’effectivement, non, mais que ça avait été fait sans contamination, que j’avais fait depuis un test HIV, etc.
Ça a déplu à ce médecin qui n’a pas voulu de mon don, a prétexté je ne sais plus quoi pour le repousser à plus tard, et curieusement, alors que j’étais régulièrement relancé par téléphone pour venir donner mon sang, depuis cet incident, je n’ai jamais plus reçu ni courrier ni appel.
Si vous crevez un jour parce que vous manquez de sang ou de globules rouges (en plus je suis donneur universel !), pensez à me blâmer d’avoir, à 32 ans, voulu aller un peu plus loin que lors de mes jeux adolescents.
Je viens d’enfiler 10 billets d’un coup. Je sens que je vais devenir accro. Merci de ta visite sur mon blog (burp ?), elle me console de bien des cons venus.
@ Douda > Chez toi, je ne m’en suis enfilé que 4 mais c’était juste par manque de temps. Ils y passeront tous. Comme toi, je pourrais alors arborer fièrement une ceinture brodée « J’en ai enfilé 10 d’un coup » et je serai la terreur du Marais, les gens s’écarteront sur mon passage et à la fin, j’épouserai le fils du roi (je suis optimiste quant à la victoire de la gauche en 2007).
Et en effet, j’ai un peu de mal avec le mot b… alors je burpe. Ça fait genre à peu de frais.
Ravi de ton passage en tout cas.
Qu’un sang impur abreuve nos sillons.. et ben, même pas.
Je déconne mais c’est grave au fond, ce que tu racontes.
@ Lib >
Grave, je ne sais pas. Choquant, un peu en tout cas.
J’ai relaté cet épisode au médecin que j’ai rencontré par la suite au centre de dépistage (suite à un malencontreux accident de capote, il fallait rassurer ma partenaire) qui me disait qu’effectivement, on pouvait éviter les personnes ayant un « comportement à risque » mais me concernant, dans les circonstances d’alors, cela ne se justifiait pas (encore que, ayant eu au moment du test en question, à déclarer 3 partenaires différentes dans les 6 mois — ceci incluant, comment tu l’appelles déjà ? ah oui : favelas d’amour — je crois bien que le médecin m’y voyait bien, dans cette catégorie).
Bon sang, qu’on é-con-duise ton sang fait bouillir le mien. Sang vicié, sang vicieux, sang non con-forme, sang déviant, con-taminé par les incartades de son maître, con-damné par la sentence du toubib, mandaté par l’inquisition des sangs propres sur eux.
Moi, j’en veux bien de ton sang. Tu me prépares une petite fiole ? parce qu’on me jugera peut-être non con-forme à la transfusion. Entre sangs viciés, sangs vicieux, on correspond.
Moi, c’est pareil, j’ai plus le droit de donner mon sang à cause d’une maladie faussement diagnostiquée (même pas mortelle en plus…) que le médecin a dit, en définitive, que je ne l’avais pas mais que les fichiers restent cependant méfiants depuis et ne me rappellent plus.
C’est pas avec ça qu’on va réparer les jeunes sots qui se foutent en l’air le soir de la finale parce que 10 ou 12 (?) clampins ont bien couru derrière un ballon et vont se mettre quelques millions d’euros dans les fouilles. (A ce propos, je t’ai répondu sur place).
Que tes journées soient longues et tes nuits heureuses.
j’avais lu ça il y a déjà quelques temps.
jack lang a interpellé le ministre concerné, sans succès, ce dernier s’appuie sur une interprêtation très extensive d’une directive communautaire qui permet d’écarter certaines personnes « à risque »
as-tu vu passer ça :
http://301url.com/3rf
Puisque tu le demandes, je te blâme. C’est vrai, choisir le plaisir alors que l’abstinence aurait sauvé des vies, c’est honteux !! A moins que ça ne soit le décision du médecin qui soit honteuse, je ne sais plus, mon sens des valeurs est tout pertubé ;)
@ Douda > Je ne te donnerai une fiole de mon sang que si tu me fais passer un petit questionnaire médical indiscret, et encore, faudra être nue sous ta blouse.
Meuh non j’déconne.
@ Spleen > Ah, si j’avais su que la France allait perdre en finale, moi aussi je me serais jeté du métro pour mourir dans le bonheur.
Meuh non j’déconne.
@ Ba > Non, je n’avais pas vu. Je me suis permis de rectifier ton URL qui n’était pas bien digérée par H&F.
En vérité, ce n’est pas tant la stigmatisation des homosexuels qui me choque le plus ; les stats montrent effectivement (qu’on pense politiquement correct ou pas) que les homos mâles aux partenaires multiples sont une population à risque avec un taux d’infection largement au dessus de la moyenne.
Non, ce qui me gêne, c’est d’une part que je ne comprenais pas qu’une pratique potentiellement « à risque » mais qui était 1/ éloignée de 5 ans 2/ exceptionnelle et 3/ protégée [et de facto non contaminante puisque X années plus tard je suis toujours séronégatif] me rende « non apte » au don, mais d’autre part et surtout la façon que j’ai trouvé fort peu déontologique du médecin de s’adresser à moi.
Euh, là, y’a pas d’gag.
@ Yelle > Tu as raison, Yelle, je me donne le beau rôle du gars altruiste, près à sauver des vies de façon désintéressée, alors que 1/ j’exhibe au tout venant ma vie de petite vertu et mes penchants sodomites 2/ je ne vais donner mon sang que parce que c’est un endroit où je peux lire tranquillement mon journal dans un endroit calme et climatisé, et en plus après on m’offre un jambon-beurre et même un peu de pinard (certes, de la piquette) après. Je me demande encore pourquoi malgré tout ça on continue d’avoir besoin de promouvoir le don de sang par manque de donneur.
J’attendrai un peu que ma vie se recalme, que mon sang arrête de bouillir, et je retournerai offrir mes 400 g de O+ quand on en voudra bien.
Ha ha! ces médecins m’étonneront toujours. Moi je pense que tu es tombé sur un anti-homo, ça ne peut s’expliquer autrement, te demander ton comportement de 5 ans + tôt ne se justifiait pas. Moi la première fois que j’ai donné mon sang (en plein dans les années sida), le toubib m’a regardée et ne m’a même pas demandé si j’avais eu un comportement sexuel à risque, hihi, je ne sais pas si c’est que j’avais une tête de sainte-nitouche ou s’il était secrètement amoureux de moi et trop intimidé (on peut toujours rêver). A une époque, je donnais à peu près mon sang régulièrement et puis un beau jour, je venais de donner mon sang, le mec qui donnait juste avant moi a fait un malaise, j’ai commencé à me sentir mal aussi. Ca m’a un peu refroidi. Et depuis entre les pbs de santé, de dentiste, la flemme etc. Ca fait longtemps que je n’y suis pas allée, ouhhh. Ne culpabilise pas, il y en a qui ne donnent jamais de leur vie.
je viens de découvrir cette note (ouh, je n’ai pas tout lu chez toi…)
je n’ai jamais donné mon sang et je veux bien de tes globules (il m’en manque)
par contre j’ai toujours une carte de donneur d’organe sur moi, sait-on jamais, si je viens à rendre l’âme n’importe où et n’importe quand…
@ Cassiopée >
Vu le vocable de « touche pipi » qu’il a employé, je pense que ce brave docteur avait, sinon une certaine homophobie, au moins quelques difficultés avec une sexualité disons « ouverte ». Ce qui paraît inapproprié dans un CNTS… Enfin, c’est mon ressenti en tout cas.
@ strip > Ah oui : ouhhhhh ! C’est honteux. Allez courage, je n’ai posté que 246 notes depuis l’ouverture de ce burp.
Bon, sinon, j’ai aussi la carte de donneur d’organe sur moi.
Mais la plupart du temps, je ne fais que le prêter :-p
mais ce n’est pas un organe !
si tant est que tu parles de ton corps caverneux (si ce n’est pas le cas, alors oui : je suis définitvement une grosse obsédée qui ne voit que du sexe partout…)
@ strip >
Comment ça, pas un organe ???
ORGANE, subst. masc.
A. [Élément d’un corps, d’une plante]
1. BIOL. Ensemble d’éléments cellulaires physiologiquement différenciés et combinés, remplissant une fonction déterminée. La formation, les fonctions d’un organe. La fonction d’un organe et le service que l’animal en tire pour la satisfaction de tel ou tel besoin, ne sont pas ce qu’il y a pour cet organe de plus fondamental, de plus fixe et de plus caractéristique (COURNOT, Fond. connaiss., 1851, p.86). L’inspecteur: Tu m’entends, Asphlaroth, mes organes les plus vils et les plus ridicules te défient aujourd’hui. Non pas mes poumons, mon coeur, mais ma vésicule biliaire, ma glotte, ma membrane sternutatoire (GIRAUDOUX, Intermezzo, 1933, I, 4, p.23):
1. On pourrait dire que les yeux expriment plutôt les passions, et que les ailes du nez expriment plutôt les émotions. D’après cela un notaire doit être attentif aux petits mouvements de l’organe respiratoire, et ne pas attacher d’importance aux opinions du spectateur.
ALAIN, Propos, 1921, p.270.
P. anal. Tant qu’une enceinte subsistait, Paris poussait et pressait sur lui-même, prenait une densité anormale, étouffait son peuple, comprimait jusqu’à l’extrême incommodité tous les organes urbains (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p.197).
En partic.
Organe dentaire. ,,Ensemble anatomofonctionnel constitué par la dent et ses éléments de soutien (alvéole et gencive)« (Méd. Biol. t.3 1972).
Organes sexuels, p. ell., organes. Synon. parties génitales, p. ell., parties. Va donc, crispe-toi les organes, masturbe-toi donc, meurs en te donnant des jouissances (JANET, Obsess. et psychasth., 1903, p.17).
Source : TLFI (http://zeus.atilf.fr/tlf.htm)
(Je ne sais pas si tu es tu es une grosse obsédée ou pas mais en tout cas tu as parfaitement saisi ma fine et délicate allusion)
bon, d’accord, je m’aplatis honteusement sur l’autel de ton burp devant ce déluge de savoir et te baise les pieds, ô grand piou piou…
J’ai suivi ton lien chez moi et je tombe des nues ! Tu aurais dû signaler l’attitide de ce doc’ à plus haut que lui, franchement, c’est inadmissible …
Merci de ton passage chez moi, je vais remonter les archives et … en passant, j’aime bien la chaleur dans l’oeil brun, là-haut à droite
:)
@ strip » Allez, même un an et demi plus tard, je réponds : j’adore quand on me baise les pieds :-)
@ Fiso » À vrai dire, je n’avais pas vraiment envie de faire un esclandre sur ce sujet ; d’une part, pour conserver une certaine discrétion « sociale » autour de mon comportement sexuel, d’autre part parce que je ne sais pas trop comment vraiment qualifier le comportement de cet homme : homophobie ? gêne ? tout médecin soit-il, ça ne le rend pas forcément à l’aise avec la sexualité. Et puis finalement, en refusant mon don, il ne faisait qu’appliquer les consignes qui venait d’en haut (comme je l’ai appris plus tard).
(Et merci pour la petite remarque au passage ;-)
mon meilleur ami gay s’insurge régulièrement du fait qu’il ne puisse pas donner son sang… est-ce que les hétéros n’ont pas autant de pratiques à risques que les gays? n’est-ce pas d’ailleurs assez débile de faire des généralités?
je lui dit de mentir, puisqu’il est sain, et de faire ce qui est bien – donner son sang… mais il refuse de nier qui il est au nom d’une morale bien pensante….
et je le comprends…
@ J*** » À vrai dire, il ne s’agit pas de « morale bien pensante » mais de « réalité statistique ». Face à laquelle, je serai effectivement partisan du mensonge, car il est plus difficile de se battre contre des statisticiens que des pères-la-morale.
C’est étonnant que vous vous demandiez encore ce qui peut bien séduire dans votre écriture (oui, je sais, mon commentaire n’a aucun rapport. Ben tant pis !)
@ Frenchsweet » Je suppose tout de même que c’est la forme du texte qui vous fait réagir, donc j’essaye de croire au rapport (protégé ?).
Mais, ça vous dérangerait pas de répondre aux questions qu’on vous pose, mademoiselle ?!
(Deux fautes corrigées dans la note, au passage !)
Heu.. oui, bon, évidemment, je suis POUR les rapports protégés (s’il y avait un jeu de mots il m’a échappé)
Y a pas si longtemps un de mes amis m’a annoncé qu’il était dans la misère, il croyait avoir mis enceinte une de ses conquêtes, c’est comme ça que j’ai su qu’il faisait « sans », j’étais très en colère contre lui et je lui ai dit ma façon de penser !!!!
Comment ça je ne réponds pas aux questions ? c’était quoi la question ? (dixit Stéphanie de Monaco)
(des fautes j’en relève pas mal, en fait, mais je crois que c’est plus facile à voir sur les textes des autres que sur les nôtres.. ça doit être le même principe que les défauts ;-))
@ Frenchsweet » Oui, il y avait un jeu de mot, vous disiez que « [votre] commentaire n'[avait] aucun rapport ».
Je prends mon mal en patience, donc, la réponse viendra peut-être d’une façon ou d’une autre.
Heu .. je ne comprends toujours pas. mais ce doit être moi ..
C’est au sujet du fait que vous vous étonnez qu’on aime vous lire ?? cet étonnement est surprenant. Vous avez une écriture fluide, et, comment dire.. très .. je ne sais pas dire. Je sais seulement qu’elle donne envie de continuer à vous lire, encore et encore (et elle donne envie aussi d’un certain nombre d’autres choses). Quand je suis ici j’ai beaucoup de mal à m’en aller. Est-ce la même chose lorsqu’on est en face de vous ? (la question qui tue)
@ Frenchsweet » Alors je récapitule :
1/ Vous commencez par dire « mon commentaire n’a aucun rapport »
2/ Je réponds « (…) j’essaye de croire au rapport (protégé ?) »
C’est plus clair comme ça ?
Pour votre question qui tue (et qui me chavire un peu), j’aurais tendance à répondre que oui, je peux être addictif, mais ça ne m’a pas empêché d’être largué un certain nombre de fois, comme quoi…
Loin de moi l’idée de dédouaner ce médecin (le « touche-pipi » est inexcusable, de même que le manque de clarté sur le sujet), mais c’est malheureusement la loi : contre-indication permanente pour les « hommes ayant eu des rapports sexuels avec un homme » http://www.legifrance.gouv.fr/.....0020104647
(Et oui, c’est stupide.)
@ K² » Oui, j’ai su depuis que c’était la règle et je ne donne donc plus mon sang. En ce moment, j’ai trop de partenaires eux-mêmes multipartenaires. Je suis clairement hors-jeu et je l’accepte. Mais il y a eu en 2011 un moment où j’étais « bigame » avec deux partenaires monogame, HIV négatif. J’aurais pu donner mon sang à cette période et je ne comprends vraiment pas l’esprit de la loi à ce moment-là.
J’aurais pu le faire en mentant, mais bof.
Si vous crevez un jour par manque de sang ou de plaquettes, pensez à me blâmer d’avoir roulé ma bosse (toute allusion sexuelle mise à part) à Bali, île d’Indonésie hyper touristique et absolument dépourvue de toute trace de palu – analyses sanguines béton à l’appui. Le principe de précaution a parfois bon dos… Je suis 100% safe mais mon sang ne peut être transfusé à qui que ce soit. C’est con.
Je voudrais bien mais je peux point. Ce n’est pas que j’ai beaucoup de partenaires, mais avec plusieurs crises de palu à mon passif…
@ Green Lullaby & Vagant » Ah, peut-être un jour les critères seront réévalués et je pourrai donner mon sang à nouveau, j’ai lu un truc je-ne-sais-plus-où qui a fait naître cette lueur d’espoir en moi.