[1464] Writober – jour 26 – relier

Que les nouvelles connexions sont difficiles à établir, depuis qu’à démarrer cette fichue pandémie. Pour qui, comme moi depuis des années, ne supporte plus les applications de rencontre, et qui donc compte sur les rencontres IRL pour ouvrir ses horizons, je ne dois que les quelques découvertes qu’aux initiatives de P*** d’organiser, faisant fi du danger, quelques soirées pour délier les langues, lier les corps, relier les personnes.

Merci P*** !

[1463] Writober – jour 25 – éclaboussure

C’est tout petit chez toi, mais je m’y sens bien comme dans un nid. Mais pour nos jeux, je vois tout de même deux inconvénients modestes qui pèsent toutefois assez peu par rapport à tous les avantages que cela représente de s’envoyer en l’air chez toi.

  1. Je manque un peu de recul pour manier sérieusement le fouet.
  2. La cabine de douche est trop petite pour nos expérimentations ondinistes, et dans ta chambre, ce serait délicat à cause des éclaboussures.

[1462] Writober – jour 24 – disparu

Si un jour, je me scratche définitivement en scooter, je suis terrassé par un AVC ou autre joyeuseté, je me demande ce qu’il adviendra de mon œuvre électronique. Mon compte bancaire clôturé, mon hébergement ne sera plus financé et ce burp aura bientôt disparu. Abracadabra !

[1461] Writober – jour 23 – fuite

J’avais amené une pince adaptée, j’ai commencé à jouer au plombier dans l’étroite cabine de douche de ta petite colocation, quand l’écrou s’est littéralement brisé quand j’essayais de le dévisser. Me voilà embarrassé. Allais-je prendre la fuite ou te laisser une fuite ? Ce n’est pas mon genre. Je réfléchis, trouve une astuce qui implique de dévisser un second écrou pour te laisser une douche fonctionnelle – renonçant temporairement à y installer mon dispositif spécial douche anale ! Sous mes doigts de velours, le deuxième écrou se brise comme le premier ! Du toc ! Mais je m’en suis quand même sorti. Pffffff !

[1459] Writober – jour 21 – flou

Sommes-nous la vaillance ?

Le temps efface la clarté du souvenir, lave à grande eau les détails pour ne garder que le flou. Quand je revois nos photos, je me souviens de cette année feu-de-joie comme quelque chose d’abstrait.
Et truc bizarre : presque à chaque fois que je passe devant mon miroir pour me raser ou examiner ma peau, je pense à toi en me demandant ce que tu deviens.