Il y a d’abord, simple, l’odeur de ta peau, agrémentée du parfum que tu portes, et qui se mélange à la mienne, quand nos corps se frottent.
Elle s’élimine facilement avec un peu de savon, si possible lui-même non parfumé. Elle est également couverte par l’odeur de ma propre transpiration.
Il y a, plus forte, plus tenace, l’odeur de ton sexe qui se glisse sous mes ongles quand je te caresse intimement. Celle là mérite un traitement plus sérieux ; savon, et brosse à ongles. Il en reste souvent un peu. Éviter de glisser les doigts sous le nez de celle qui ne doit pas savoir.
Éventuellement, il y a celle des cosmétiques (le rouge à lèvres, par exemple), que la douche enlèvera, et sinon qui partiront avec un coton démaquillant.
Ensuite, il y a celles qui ne peuvent être éliminées que par le temps.
Une griffure.
Une rougeur, comme celle qui ornait hier soir mon gland (un coup de dent mal maîtrisé ?).
La plus anodine, mais pourtant la plus confondante : les rougeurs d’irritation au niveau des genoux, vers l’intérieur, qui stigmatise des opérations à genoux au sol répétées (que ce soit de la moquette ou des draps, le résultat est quasiment le même).
Ne pas négliger celles laissées dans la tête. Ne pas arborer un air trop extatique, ou méditatif…
Un petit texte sorti du placard « 2003 »
Ah tiens, cette note me fait penser à celle que j’ai publiée aujourd’hui : http://amiwrong.hautetfort.com.....nnemi.html. ;-)
Je ne parle pas des traces dans la tête dans ma note, mais ce sont peut-être les plus « dénonciatrices ». Chut…
@ amIwrong? > Tu joues au ping-pong ou tu cherches à inventer le mouvement perpétuel ? ;-)
J’aime bien cette note sur les traces. Marrant, mais moi je n’ai pas de traces visibles. C’est comment dire, plus intérieur, plus intime. L’impression d’être encore habitée par une présence. Et puis parfois quelques courbatures aussi ce qui me fait penser que l’amour est aussi un sport et le plus délicieux qui soit, sans nul doute…
Ni l’un, ni l’autre, j’établissais juste une comparaison entre nos deux notes… :)
@ Ysé > Oui, toutes ces traces intérieures, internes, elles sont évidemment à ne pas négliger, mais il n’est pas besoin de les dissimuler, elles le sont déjà !
@ amIwrong? > Soit. Ne me sentant point procédurier ces temps-ci, je t’épargnerai le procès en plagiat ;-)
Ah et j’entends encore Mlle a me dire….atterris….doucement….
@ Samantha » Ah ! Moi aussi, je vous demande d’atterrir doucement ! Mais plus vite que ça !
Je dirais que les plus difficiles à faire partir son celles dans la tête…
@ nanou6310 » Bienvenue ici !
Ça tombe bien, ce sont généralement celles qu’on a le moins hâte d’effacer…