Le premier épisode est là.
Durant le bref trajet en taxi, je t’ai pelotée sans scrupule et nos corps se sont frottés (et ce con de chauffeur de taxi râlait — avait-il peur qu’on salisse sa banquette ? — au lieu de profiter du spectacle), mais tu n’as pas porté ta main sur mon entrejambe. Ma queue était comprimée, coincée qu’elle était dans la jambe gauche de mon jeans, gonflée, mais orientée vers le bas, j’aurais bien aimé que tu l’approches, même à travers le tissu, de ta main. Je t’aurais invitée à la redresser vers le haut, pour qu’elle respire. Non, tu t’es contentée de la sentir palpiter contre ta cuisse, probablement lui auras-tu décochée quelques coups d’œil (mais ils m’ont échappé) pour évaluer la bête d’après la bosse qui s’était formée sous ma poche.
Une fois descendu du taxi, je l’ai furtivement remise en place, d’un geste assuré mais peu élégant de la main, tandis que tu me tournais le dos, en composant le digicode.
Je n’ai bien évidemment pas respecté les règles protocolaires de bienséance ; je t’ai laissée passer devant, pour mieux te voir onduler de la croupe, pour pencher mon visage entre tes jambes et voir ce que je n’avais que touché : tes bas, des Dim’up noirs, un classique dont je ne me lasserai pas de sitôt. Et une culotte, que je n’ai pas bien distinguée. Il y en a une, c’est sûr. Un tissu sombre. Noir probablement, ou vert anglais, prune, peut-être… Je vais pour glisser ma main vers elle, mais tu coinces très brusquement ma main entre tes deux genoux en rigolant un Tsss tsss… Je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins (Mister Hyde dans son cœur / Prenait des notes pour le docteur…).
Nous arrivons donc au troisième, chez toi, c’est un petit deux pièces clair, décoré avec goût, presque trop chic, j’avais imaginé un truc un peu plus bricolé, mais il est vrai que tu n’es plus étudiante depuis un moment, maintenant.
Tu me proposes quelque chose à boire mais c’est de toi dont j’ai soif. Je te plaque contre un mur tandis que nos langues recommencent leur joute. Ta main gauche glisse sous mon pantalon et s’empare d’une fesse ; ta main droite passe sous ma chemise et remonte jusque mon épaule où elle s’agrippe ; tout ceci n’a duré qu’une seconde et te voilà qui décolle du sol, tes jambes s’enroulent autour de mes cuisses et ton bassin se frotte sur mon ventre. J’ai cru que j’allais perdre l’équilibre mais grâce au mur notre Légo tient le choc. Le bas de ta robe a remonté jusqu’à ta taille. Noire. Elle était noire, finalement, ta culotte que je vois maintenant, noire avec des broderies or. Je glisse un doigt par tes fesses que je fais remonter jusqu’à ton sexe. Je viens mesurer l’hygrométrie et le cadran annonce « queue bienvenue, avis de baise de force 8 à 9 ». Pas mécontent, je poursuis l’investigation pour m’immiscer jusqu’à l’entrée de ton sexe. Tes lèvres s’écartent doucement sur mon passage tandis que tu me lèches une oreille, avant d’y glisser un « attends ! », très doux, mais que je ne contrarierai pas. J’arrête tout, je te redépose au sol. Tu me regardes droit dans mes yeux et tu me dis que tu veux d’abord voir la queue qui compte succéder au doigt. « Je t’en prie, prends le temps qu’il te faudra ! » Alors tu le prends. Tu t’agenouilles devant moi et tu commences par délacer mes chaussures. Tu les ôtes l’une après l’autre en allant jusqu’à les ranger soigneusement côte à côte. Tu retires ensuite mes chaussettes. Je remercie Saint-Rexona de m’avoir, au milieu de l’adolescence, placé sous sa protection. Tu ne te serais pas arrêtée à des pieds qui puent, mais je préfère autant t’avoir évité ça. Tu te redresses et voilà que, un par un, tu fais maintenant sauter les boutons de ma chemise. Tu l’enlèves non sans avoir de tes mains caressé ma peau. « Tu es doux » m’as-tu glissé. Je n’ai rien répondu. Tu l’as posée délicatement sur une chaise et tu es revenue vers moi. Tu t’es un peu escrimée sur ma ceinture qui ne s’ouvre pas comme une ceinture à boucle ordinaire, puis en la tirant tu l’as fait coulisser par les passants. Cela ferait un beau fouet entre tes mains, ai-je pensé. J’ai dégluti silencieusement au moment où tes doigts approchaient le bouton de mon pantalon. Bruit imperceptible du bouton qui saute, puis zip discret de la fermeture, et ta main qui se glisse contre mon boxer le long de mon sexe. Tu me regardes. Je te regarde. Mon pantalon tombe. J’agite les jambes pour m’en débarrasser, mais là encore tu reprends le temps de l’ôter délicatement. Tu le replies et tu le poses avec la chemise. Tes deux mains sur mon boxer le font glisser doucement. Tu t’arranges pour ne faire d’abord apparaître que le gland alors que mon sexe entier aurait pu jaillir comme un diable hors de la boîte. Le boxer tombe à son tour, tu regardes alternativement mes yeux et ma queue. « Elle est fièrement dressée » pourrais-je écrire. Mais elle n’était pas fière, elle était juste heureuse. D’être entre de bonnes mains. Tu me branles doucement, pas pour me faire durcir, je bande déjà assez. Non, comme si tu voulais prendre sa mesure, t’approprier son volume, sa forme, sentir d’abord entre tes doigts sa peau coulisser avant de laisser son tour à ta chatte. « J’attends toujours ? » Tu aurais répondu oui si ta bouche n’avait pas déjà avalé la moitié de mon sexe. J’hésite un instant à me laisser faire, mais je ne veux plus attendre. Je te repousse, tant pis pour nos frustrations mutuelles. Alors tu tentes de me reprendre en bouche, tu râles, tu dis « Mais qu’est-ce que c’est que ces façons ! » mais je m’esquive et nous commençons une petite lutte. Je t’annonce que je vais te baiser maintenant. Je bloque tes bras le long de ton corps, je passe dans ton dos. De lointains souvenirs de judo me reviennent en tête. J’ai cette curieuse pensée parasite du bouquin de John Irving, Un mariage Poids Moyen, qui me traverse une seconde l’esprit. Je te soulève pour te basculer le ventre sur le bord de ton canapé. Punaise ! Je suis à poil et mes capotes sont dans la poche de mon pantalon que tu as rangé. Je te relève donc et tu ne comprends pas pourquoi. Je chope bras tendu mon fut’ et je te rebascule sur le canapé. Je suis à poil mais pas toi. Je remonte ta robe et colle mon bas-ventre sur ton cul. Aimablement, tu fais un peu moins semblant de te débattre tandis que je déchire d’une main l’emballage du préservatif coincé entre mes dents. Je te bloque maintenant du genou le temps de l’enfiler, puis je me plaque tout du long sur ton corps. Ta joue gauche est collée sur le tissu du canapé, ton visage est rouge et tu transpires, tu as le souffle un peu court et je te fixe tandis que de la main j’écarte le tissu qui obstrue l’accès à ta chatte. Cette même main qui ensuite guide mon sexe vers le tien. Tes chairs qui s’écartent devant ma foreuse violacée. Je m’introduis aussi loin que je peux et nos bouches se mangent à nouveau. On s’embrasse comme si on allait crever et que ce baiser serait le dernier. Nos lèvres par instant se décollent quand je te donne un coup de rein plus violent ou hors du rythme que ta croupe a pris. Nos murmures deviennent mugissements. Je stoppe un instant pour reprendre mon souffle mais tu m’intimes un « continue ! continue tout de suite » qui ne sera pas contrarié. Je reprends donc et je sens mon plaisir qui monte avec le tien.
N’est-ce pas trop romantique, pour une première fois, un orgasme simultané ?
Non, ce n’est pas trop romantique. Ça m’a surtout surpris.
Sympathique ce hors d’œuvre.
Illustration : Jan Saudek
À suivre, ici…
eh ben… heureusement que je dois baiser bientôt…
Cela dit, il me semble que la bienséance veut qu’un homme monte un escalier derrière une femme, et descende devant elle, au cas où elle tomberait.
@comme un cochon : oh… tu m’as fait bander… mais là je dois me la remettre sous le bras…
Dis moi, tu n’avais pas trop l’air de vouloir offrir des préliminaires à la dame… tu vas presque directement à la case « trésor » toi ! Est-ce une manière…?! :-)
Autre chose qui m’a amusé… j’imaginais tes poches de jean débordant de préservatifs… Est-ce que tu as une cartouchière (c’est bien pour tirer des coups n’est-ce pas ?) à ta ceinture ? :-)
je suis en maaaaaaaaaaaaaaaanque
merci de cette saine lecture
je reviendrai me brûler les rétines
@ presque >
Ah ! Toi non plus c’est pas tous les jours ? Mes condoléances.
Pour le manuel du savoir vivre (non, pas celui à l’usage des …), j’avoue quelques lacunes.
Je sais qu’il ne faut pas couper la salade avec le couteau parce que le vinaigre oxydait les couverts. Maintenant que tout est en inox (made in China), y’a pas de raison de se gêner.
@ roumi >
Ah ! Toi non plus c’est pas tous les jours ? Mes condoléances.
Comment ça, pas de préliminaires ??? Je lui ai offert un coup à boire.
@ la petite brune >
Ah ! Toi non plus c’est pas tous les jours ? Mes condoléances.
Je ne sais pas si c’est une « saine » lecture si tu es en manque… Ça a un petit côté couteau dans la plaie, non ? J’essayerai de soigner tes rétines, le rétablissement de mon ADSL approche…
@presque et comme un conteur : je confirme pour l’escalier : la femme devant à la montée ; la femme derrière à la descente. Donc comme un cochon, en dépit de sa goujaterie notoire, n’a présentement commis aucune faute de ce point de vue… pour le reste c’est une autre histoire…
@comme un conteur… eh oui c’est pas tous les jours… je fais les cuivres de temps en temps mais pas chaque jour quand même… j’ai pensé sérieusement les faire hier soir après avoir lu ton récit, comme un cochon, et puis je suis dit que je pouvais bien me débrouiller avec mes propres pensées…
Ah ouais, faudra que je t’explique ce que sont les préliminaires alors… je veux parler de ceux pour une femme… « Mais qu’est-ce que c’est que ces façons ! »… mais oui c’est vrai ça !
Je dirais comme presque… heureusement que je dois baiser bientôt. Mais dis-moi, ça date, cette histoire, est-ce qu’il y a eu une récidive?
Sinon, j’en redemande.
@ Roumi >
Moi, notoirement goujat ? Des preuves de ce que tu avances, tout de suite, ou j’envoie mon avocat à tes trousses (depuis que j’ai les coordonnées du tien) !
Concernant les préliminaires, il y a la théorie, et il y a la pratique. Le jour où tu te lanceras, tu verras que faire l’amour, ce n’est pas réciter le plan de la parfaite dissertation.
I- Préliminaire
II- Introduction
III- Antithèse
IV- Conclusion
@ Douda >
Le premier épisode était daté d’août et se présentait comme un récit d’un passé proche (en tout cas, on pouvait l’imaginer comme tel) ; il vous manquait la suite, certain(e)s la réclamaient, j’ai mis un peu de temps à la rédiger.
Dois-je avouer qu’il s’agit d’une fiction ou puis-je laisser un peu d’ambiguïté ?
Heureusement que je dois baiser bientôt.
Comme un manipulateur, je me disais bien aussi que c’était trop beau, les broderies or sur la culotte noire n’étaient pas très crédibles, n’empêche que je voulais y croire. Remarque, ça ne change rien pour nous, sauf que tu peux te lâcher, le prochain épisode, sois moins radin sur les préliminaires, comme dirait Roumi.
Douda…:
si tu te mets à utiliser presque aussi dans ton pseudo, on ne va plus rien comprendre… Déjà qu’entre Roumi et tes lettres c’était compliqué!
Comme un conteur…:
tu mets de la réalité dans ta fiction et de la fiction dans ta réalité?
Heureusement que je baise bien tard…
@ Douda déguisée en Presque >
La broderie Or sur un dessous noir, ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de moins réaliste dans mon histoire ; je suis certain que ça existe. J’en ai même trouvé sur internet mais les photos n’étaient pas probantes
(par ex : http://www.sweethard-lingerie......20OR_t.jpg ).
Bon. Plus de préliminaires pour Douda, je note.
Ça sera pour quand je raconterai notre rencontre ?
@ Presque déguisée en Douda >
Mes fictions se nourrissent évidemment de mes réalités (que je prends pour des désirs…).
Je trouve aussi que ça fait partie du jeu de trier dans mes notes ce qui tient de la réalité et ce qui vient de mon imagination.
Par exemple… Nadia pas si vraie que ça… Sarah pas si fausse que ça…
Chutttt….
Un peu de magie se brise lorsque l’on livre ses trucs.
PS : Heureusement que mot tard.
C’est presque magique. J’ai trouvé le moyen de faire venir presque partout. il suffit de l’usurper.
Douda entièrement…:
non, il faut juste me frotter un peu… Tu m’usurpes presque partout? slurp.
Comme un poète…:
j’aime beaucoup tes réalités que tu prends pour des désirs (lanternes, lampes…)
@comme un sadique :
moi aussi je suis en manque ! c’est vraiment cruel de nous faire ça, mais j’en redemande … encore s’il te plait…
j’aime beaucoup la photo !
@ Douda la vraie >
Bon ben y’avait un joli jeu de mot à faire mais presque me l’a piqué.
@ presque >
Joli temps de réaction, hein, bravo, je ne peux que me coucher.
@ miel >
Mais je ne suis entouré que de masos ici !!!
Maso — fais-moi mal !
Sado — Nan !
Maso — Arghhh ! Encore…
Bon, je vous écrirai et chuchotterai la suite prochainement alors, c’est promis. Avec plein de morceaux de préliminaires dedans.
@ remiel >
Saudek fait des photos très originales, très crues et s’écartant souvent des critères « canoniques » de beauté ce qui fait que beaucoup n’aiment pas… J’ai choisi des photos plutôt pas trop « choquantes » pour mes deux billets.
La demoiselle y est ici dans une position qui font du non-fumeur que je suis quelqu’un de très tolérant avec le tabagisme passif (enfin, passif, c’est vite dit).
@comme une image : non il n’y a pas que des masos ici…!!!
Euh j’ai regardé attentivement le plan de ta dissertation… ben oui c’est la théorie mais je pense que tu devrais montrer, surtout si ce n’est qu’une pure fiction, un peu plus de tendresse à l’égard de ces dames. Non seulement tu ferais oeuvre utile en instruisant les mâles peu prévenants, rendant ainsi service à leurs compagnes… et puis si tu tiens à t’envoyer en l’air avec d’autres femelles que ta régulière, tu ferais bien de te présenter sous ton meilleur jour… c’est juste un conseil d’ami monsieur J***… encore cette fameuse manie de décerner des étoiles… et cette fois à toi même… ben alors ça va les chevilles, comme un prétentieux… au passage avec J*** je me demande quel prénom on pourrait te donner… euh… Jésus (de Lyon) :-)
Comme un devancé…:
ah ah, celui-là, j’en suis fière ! (devancé dans le jeu de mots, et dans l’escalier, pour ceux qui ne suivent pas). Ouais, mais du coup, je ne me trouve pas d’adjectif presquien… (Poutant je me trouvais en verve en ce moment) Douda, à l’aide!
Roumi…:
ça n’a pas l’air de leur déplaire aux dames, tu n’avais pas remarqué?
@ Roumi >
Comment dire ? Je te trouve bien audacieux de me donner des conseils sur la façon dont je devrais écrire pour séduire les femmes et/ou les inciter à coucher avec moi.
Plusieurs remarques :
1/ il n’est pas dit que mes écrits ici aient ce but (il n’est pas dit le contraire non plus)
2/ la tendresse, dans l’acte d’amour, enfin je parle de l’acte d’amour physique; ne s’exprime pas forcément par des préliminaires, pas plus qu’il ne s’exprime que lors des préliminaires.
Quand j’écris « Je m’introduis aussi loin que je peux et nos bouches se mangent à nouveau. On s’embrasse comme si on allait crever et que ce baiser serait le dernier. », je parle de désir et de tendresse.
3/ je ne tiens pas nécessairement à me « présenter sous mon meilleur jour ». C’est une bonne façon de décevoir les autres, de se présenter sous son meilleur jour, quand un jour moins favorable se présente. Les femmes qui auront envie de me voir sauront que j’aime écarter une culotte noir & or pour introduire mon sexe et que je peux leur parler de jetons de chariot de supermarché. Et j’ajoute pour les perverses intéressées que je peux faire les deux simultanément.
4/ enfin, UNE histoire n’est pas TOUTES les histoires. Ce n’est pas parce que je raconte une histoire aux préliminaires bâclés que je n’aime pas les préliminaires. Ce n’est pas parce que je bois du Ti Punch dans cette histoire que je ne prends jamais de Kir, ni de Coca, ni de Muscat.
Tiens, à propos des ***, vous auriez pu vous douter que cette histoire était inventée, sinon je n’aurais pas parlé de Nadia mais de N***.
presque fière a raison bien sûr, ça ne déplaît pas aux dames, cette histoire! :-)
Moi aussi, je dis : encore!
Moi, ce qui me fais chier, c’est la fin.
J’en ai ma claque des textes érotiques qui se terminent par un orgasme simultané, provoqué de surcroit par des va et vients rythmés.
Non, mais franchement ?
Non, sérieux ?
A part, I**, qui jouissait quand tu la regardais dans les yeux, tu en connais beaucoup des premières fois « simultanées » et pas « simulées » ?
Pourquoi tous les textes erotiques doivent se conclure ainsi ? Putain, c’est aussi prévisible que l’éjac faciale dans du porno.
Je te previens, la prochaine fois que tu écris du cul, je veux une fin criante de vérité.
Quoi ? J’ai pas le droit d’avoir mes exigences ?
@ salade niçoise >
Bon, la suite est en gestation, c’est promis, l’épisode 3 arrivera plus vite que le 2.
@ lib >
Les orgasmes simultanés, chère Lib, ça arrive, tout de même, ça arrive. Pas forcément la première fois en effet (d’ailleurs moi la première fois, …). En tout cas, ça arrive surtout pendant les va-et-vient rythmés, en ce qui me concerne, car il me semble que pour qu’il y ait simultanéité dans la jouissance, il faut aussi qu’il y ait simultanéité dans la stimulation, non ?
Puisqu’on parle de réalisme, n’as-tu pas noté que la proximité de l’orgasme de l’un(e) peut précipiter l’orgasme de l’autre ?
L’histoire ne dit pas si Nadia simulait ou pas, mais le point de vue est celui du narrateur masculin. Il suppose donc bêtement que c’était un vrai bel orgasme déclenché par sa splendide queue qu’il agite avec technique.
Un fin criante de vérité ?
Nadia – Épisode 3 : Nadia fila à la cuisine se faire un petit café pendant que son amant ronflait affalé sur le canapé. « Hum… soupira-t-elle, les ptits niaiseux de 25 ans, au moins, ils ne s’endorment pas si vite ».
Mince, Roumi avait dit : sous mon meilleur jour.
@comme un machin : ouais ben je suis d’accord avec lib et j’ajouterai que moi j’attends plus de tendresse envers ces dames, plus de caresses et autres petites attentions qui font de cet acte un échange mutuel. Et puis c’est tout !
Quant à ma supposée audace, je te rappelle que je suis comédien, que tu me payes – grassement il est vrai (à ce propos j’attends toujours la dernière traite) – pour jouer le rôle du puceau niaiseux, rôle destiné à te mettre en valeur, à faire de toi la seule alternative possible pour des ébats adultères.
Sachez le, mesdames, rien ici ne respire la sincérité. Ce burp est une vaste garenne où vous êtes les proies de « comme un satyre (dans tous les sens…) ». Il me paye pour rabattre vers lui le gibier en m’imposant ce rôle de composition odieux… si je n’avais besoin de manger, croyez vous que j’accepterai une telle humiliation ? Tout cela pour que Monsieur décharge ses douilles aussi souvent que sa sexualité débridée le lui impose…
De même nos joutes verbales n’ont rien de spontanées. « Comme une image de synthèse » m’envoie à l’avance ses répliques et me demande de copier sur l’ordinateur des phrases toutes faites qu’il a lui même rédigées. Tout cela afin de captiver l’attention de son lectorat et de mettre l’accent sur ses supposées qualités. Ces filets… ces noeuds… pardon ces cordages… ne doivent tromper personne par leur aspect grossier.
Méfiez vous Mesdames ! J*** est le snipper du Boukistan (il tire sur tout ce qui bouge et porte culotte noire et or à Paris)… le Lucky Luke de la quéquette (il tire plus vite que son ombre, sans préliminaires)… le Mandrake du mandrin (il vous baise et disparaît)… méfiance, méfiance, méfiance…
Très chaud !
Super ton texte ! Hors d’oeuvre dis-tu ? Tain le repas va être frugal ! Mouais : super aussi l’orgasme simultané, perso j’en rêve, mais bon ça a son charme aussi le non simultané (ça dure plus longtemps)..
Au fait je t’ai lu chez « K », pour ce qui est de ton fantasme, ne t’inquiète pas : tout vient à qui sait attendre (un conseil, l’exercice ne demande pas de précipitation), quant à lui préférer une bonne pipe, je suis assez d’accord, mais l’un n’empêche pas l’autre ?
@ Pluche. Ano, Libertin et Bi.
Nadia… Nadia… Attends, mais je la connais, cette fille. Elle ne serait pas membre de l’A.A.A.A. (l’Association Amicale des Amateurs d’Aéromodèlisme d’Auvergne) par hasard ?
Un veritable volcan !
Ton blog est une très agréable découverte. Je reviendrai.
@ Roumi >
Bien sûr que non, rien n’est sincère, tout est factice ici. D’ailleurs, 100% des commentaires sont faux. Je chope des pseudos par ci par là, sur divers burps, et je ponds des commentaires en usurpant leur signature. J’ai même dû créer 2 ou 3 burps (que je linke) pour rendre mon imposture réaliste.
C’est assez épuisant.
@ JCB >
Mets la clim.
@ Ano >
Faut pas dire que c’est bien, l’orgasme simultané, ça énerve Lib.
Merci pour ton invitation à la patience. En fait, je suis d’une grande patience, on ne dirait pas comme ça, mais si !
Sinon, évidemment, c’est pas parce que « ceci » est meilleur que « cela » qu’il faut se priver de « cela ». De la variété en toute chose…
@ Shoo la teigne (On prononce « chou » ou « chaud » ? Ou autrement encore, ptête…) >
Les histoires d’A finissent mal (en général).
Quand je lis ça : « Ton burp est une très agréable découverte. Je reviendrai. », je frétille ! Merci !
(hep, roumi, t’as vu le magnifique commentaire factice de Shoo ? Un peu trop voyant, non ?)
@comme un machin : je remarque que tu as judicieusement oublié d’aborder la question financière que je soulevais… je veux mon pognon ! Ou alors je n’écrirai plus ce que tu me demandes… Tu préfères peut-être que je fasse un coup d’Etat sur ce blog… je te signale que ce ne serait pas difficile… entre les commentaires que j’écris, ceux où tu parles de moi et ceux où mes nombreux admirateurs parlent de moi, je suis partout sur ce blog… eh eh… méfie toi mon vieux… tu connais l’histoire du vieux mâle dominant qui se fait débarquer par le p’tit jeunot… nan… ben ouvre un livre d’éthologie et tu comprendras ce qui t’attends…
Je n’ose pas dire que ton burp me plaît… tu vas frétiller et ça m’ennuyerait franchement de te faire bander… remarque, faudrait déjà que tu débandes par moment pour pouvoir bander… tu ne serais pas atteint du mal de Priape par hasard ?!
Ha oui, c’est vrai, ça m’avait fort plu cette petite série…
:)
Je ne te connaissais pas en ce temps là. Je découvre un texte très érotique, très à mon goût, très « c’est arrivé près de chez vous » (pourvu que cela m’arrive un jour ce pelotage dans le taxi et cette pénétration sans autre préliminaires que deux langues volcaniques qui se chamaillent), j’ai adoré les pointes d’humour aussi : Rexona, le taux d’hygrométrie, le côté soigné « je range tes affaires » de la demoiselle… Bref ! Note très excitante et jolie photo !
@ Roumi » Euh…
Non, rien.
@ Miss S » Je viens de la relire et c’est vrai qu’elle était plutôt bien écrite, cette note. Bon, y a une petite répétition stylistique qu’il faudrait gommer. Et puis une allusion à Vagant qui ne fait rire que moi, c’est drôle.
J’aimerais bien avoir des nouvelles de Douda, moi, elle me manque.
@ Agatha » Je suis très content de ma machine à remonter le temps qui permet de retomber sur mes veilles archives… J’étais inspiré, il y a deux ans, fichtre !
Y en a un qui ne va pas être déçu tout à l’heure…
@ Sweeetie » Je ne sais pas trop comment interpréter votre commentaire ; j’imagine (orgueilleusement) qu’échauffée par mon récit, vous allez faire sa fête à celui avec qui vous avez rendez-vous ce soir ^^