
Ami lecteur, voilà donc que pour la trois-centième fois je presse le bouton « publier » de mon interface Haut et Fort (dont je ne dis pas assez qu’il s’agit d’une plateforme de publication plutôt bien fichue, avec une bonne qualité de service, une interface simple et efficace même si les possibilités de personnalisation ne sont pas, à mon goût, suffisamment étendues, et une notable et très agréable discrétion publicitaire – pourvu que ça dure). 300 fois en un peu moins d’un an, c’est l’occasion pour moi de faire un petit bilan à forte teneur en statistiques, et à très faible teneur en ragondins et en Jude Law, n’en déplaise à Alinéa.
- Notes publiées : 300, donc, en 306 jours, soit en moyenne 0,98 note par jour. Je ne dois cette moyenne flatteuse qu’au mois de juin 2006 où, jeune burpeur que j’étais, l’enthousiasme m’a porté jusqu’à publier 47 notes ce mois-là. En réalité, ça tourne plutôt aux alentours de 23 notes/mois.
- Commentaires : 3559 à l’heure où je rédige, soit environ 12 commentaires par note en moyenne (vu qu’au début les commentaires étaient rares, aujourd’hui la moyenne tourne autour de 20 commentaires par notes)
- Visiteurs : selon que l’on se fie aux statistiques internes de Haut & Fort ou externes de Google Analytics, la fréquentation actuelle de ce burp se situe aux environs de 360 visiteurs uniques par jour pour le premier et 260 pour le second, moins flatteur. Je pense que la réalité est entre les deux, Google ne pouvant rien faire contre les internautes ayant réglé leur navigateur de manière un peu restrictive et H&F ayant tendance à compter des visites qui ne correspondent pas exactement à des pages lues ici (j’ai pu m’en rendre compte notamment avec la mise en ligne de mon calendrier de l’Avent qui – certains ne s’en sont pas rendu compte – n’était pas hébergé chez H&F mais chez Free, certains éléments comme la feuille de style et quelques images étant, eux, toujours présents chez H&F). Avec une croissance mensuelle qui, après avoir quasiment doublé en août 2006, tournait depuis autour de 20% par mois et semble (?) se tasser depuis février.
Bon, je pourrais continuer par une petite rétrospective des sujets abordés, des nombreux liens que j’ai tissé dans la burposphère, y compris charnels, etc., mais je me réserve quelques morceaux de bravoure pour la rétrospective « un an de burp » qui est pour bientôt.
Sinon, j’ai pas vu le film.
J’adore ton faux titre en grec. :) Je suis sûr que le film est pourri… je parle de sa « dimension historique »… je n’aurais pas la force de supporter un nouvel affront à cette histoire qui sert de faire valoir à l’esprit médiocre des scénaristes de navets hollywoodiens… ou français parfois (cf. Vercingétorix, un navet qui fleurait bon le terroir français).
Le film est tiré d’une bédé, faut pas non plus lui donner une portée historique démesurée. Est-ce qu’on reproche à Astérix d’être un tissu de bobard ?
Sinon je savais pas que j’allais avoir les oreilles qui sifflent… j’ai rien fait, m’sieur… j’vous le jure sur la tête de Ségolène…
;-)
longue vie à ton burp et vivement l’article du deuxième anniversaire…
(au début, j’ai pensé, en voyant l’image, que tu avais fait un montage avec ta tête… mais non ! tu devrais essayer…)
bonne journée à toi mon alphapioupiou
(ça va pas d’écrire des trucs aussi chauds et crédibles sur mon « petit enfer »,
les râleuses l’ont presque cru :-)
Roumi > Pas de ma faute si les historiens ne lisent pas de bédé. Pas de ma faute si le spectateur λ n’a pas un ε de jugeotte.
C&M > Allez, prochaine étape, les 500. On verra si tu tiens le coup jusque là.
feu strip > Je n’oublierai évidemment pas les groupies, et puis avant de fêter le 2e anniversaire, on s’arrêtera d’abord au premier, d’acc ? ;-)
strip & presque > Ah ah, ben oui, c’est un photo-montage : je savais bien que vous reconnaitriez mes abdominaux.
Madame B > Si on ne peut même pas se lâcher dans (ton) enfer, alors à quoi ça sert ? (Eh oui, l’enfer c’est parfois aussi les autres !!)
presque > avec toi, tous les mots sont sujets à jeu.
(désolé, improvisation fatiguée, juste pour m’inscrire dans ces stats ;-)
(tu aimes bien le chiffre 3 on dirait, non? ;-) )
Merci pour les stats quand même !
presque > Essaye ! tu peux faire pire !
cassiopée > Bah, l’alphabet cyrillique est dérivé du grec, tu n’as pas trop halluciné !
(tu crois qu’il faut que je fasse une note spéciale pour la 333 ?)
Amicalement,
Georges.
Les commentaires, je trouve ça intéressant comme révélateur de la « convivialité » de l’endroit. Quand il y a beaucoup de commentaires, ils partent souvent en vrille et ne se rapporte pas forcément au contenu même de la note. Je l’encourage, ce fonctionnement, en m’efforçant de répondre quasiment systématiquement individuellement à chacun.
Vous me flattez outrancièrement ! Chacune de mes notes n’atteint pas des sommets euh… d’exigence !!! Il me semble que la démarche de lancer un burp est d’abord individuelle : on écrit en premier lieu pour soi (parce qu’on à quelque chose à vider !), et ensuite, avec l’arrivée du lectorat, on se met à écrire pour les autres.
Oui, on écrit sans doute pour soi au départ, puis peu à peu les choses se déplacent et on a « le souci du lecteur »… (dangereux, mais nécessaire). Question: est-ce qu’un blog peut avoir une durée de vie excédant deux ans, cinq ans, dix ans?… Est-ce qu’à un moment on ne passe pas à autre chose… de plus ambitieux?
Le point commun entre vous et nous, c’est le projet documentaire. Qui n’exclut pas une certain élégance dans le style.
« Quelque chose de plus ambitieux » dites-vous ! Je caresse depuis longtemps le rêve d’écrire un jour un bouquin. Et puis je caressais depuis longtemps le rêve aussi d’ouvrir un restaurant parce que j’aime bien cuisiner et, curieusement, depuis que j’ai une amie restauratrice et que je suis confronté à la réalité de ce métier, j’ai moins envie. Pour le bouquin, je pense que mon caractère procrastinateur me fera longtemps repousser l’envie de m’atteler à un tel projet.
Le burp me paraît, pour l’heure, un excellent compromis entre astreinte et plaisir et pour l’instant je ne souhaite pas compromettre ce fragile équilibre.