Nous n’avions pas beaucoup de temps devant nous, hélas, pas à la mesure de nos envies en tout cas, mais repousser encore nos retrouvailles à un moment plus confortable aurait été pur masochisme. Je savais que tu m’accueillerais par une longue pipe et que tu serais pressée (paradoxalement) de sentir mon sexe s’approcher du tien puis l’envahir.
Je savais que je voulais t’entraîner sur ton lit après avoir très momentanément assouvi mon envie de sentir ta bouche m’avaler, le sexe pulsant de désir, t’y installer à quatre pattes et te demander de relever impudiquement ta robe et d’écarter toi-même ta culotte pour dévoiler à mes yeux gourmands l’entrée luisante de la grotte qu’un instant après j’allais investir.
Tout le reste serait laissé à l’inspiration du moment.
Je ne savais pas que tu porterais une belle robe noire (noire comme ta culotte) épousant joliment les lignes de ton corps – j’ai pensé que ce noir, c’était un peu comme si tu portais le deuil pour mon père et que notre union d’un instant serait une communion à la vie.
Je ne savais pas que dans cette position que j’avais dessinée mentalement, les talons de tes chaussures, que je n’avais évidemment pas retirées, frotteraient mes cuisses, que je me réjouirais un peu de cette douleur légère mélangée au plaisir de coulisser dans ton con, et que quelques jours après j’en porterais encore le stigmate, comme un suçon étrangement situé au centre de ma cuisse.
Je ne savais pas que nous passerions du lit à ta baignoire, que la chaleur de l’eau glissant sur nos corps, clapotant au rythme de mes coups de reins, serait comme une caresse doublant mon plaisir et m’amènerait au bord de l’orgasme.
Je savais que ce serait trop court.
Illustration non contractuelle : Symbolism par IMagus3999
c’est beau…
C’est très poétique et érotique tout à la fois ! Bien au-delà de vos désirs ayant conduit à vos plaisirs partagés ! Et puis, sûrement que voila une thérapie qui ne laissera pas d’effets indésirables(surtout pas ceux du traitement d’une pharmacopée)…
J’envisage un tatouage légèrement plus discret (mais je reste ouverte aux propositions illustratives qui me permettraient d’envisager de possibles variations).
@ nell » Je suis content que ça te plaise (je désespérais d’avoir des réactions sur ma note !)
@ pateric » Oui, pourvu qu’elles soient douces (les médecines ;-)
@ Samantha » Pour te faire des propositions adaptées, il faudrait que j’en sache un peu plus sur ton projet…
auquel cas il eut fallu que ce ne soit pas une surprise dont je ne susse parler ouvertement (on ne sait jamais, des fois que l’intéressé lise ce burp)…
hummmm… plein de poésie ;-)
Bon tu viens à Nantes avec moi pour te faire tatouer ? (enfin ? )
@ Samantha » J’espère bien que le/la principal(e) intéressé(e) lit ce burp : c’est vous !
@ enfantgate » Je ne crois pas avoir vraiment pris le temps de vous souhaiter la bienvenue ici. Donc, soyez le bienvenu !
Et oui, un peu de poésie du cul. Ça fait vendre ;-)
@ MissS » Chère Miss, le problème n’est pas de trouver l’occasion, mais de trouver le motif. Tant que je ne saurai pas « quoi », le « comment » restera un sujet secondaire.
Mais j’aimerais assez voir le fruit de ton voyage nantais. De près.
Justement ça peut donner des idées je pensais ;)
@ MissS » Je me méfie du coup de tête en l’occurrence, je veux m’inscrire dans une démarche très réfléchie !
Très bien écrit comme toujours !! Pourquoi enlever des talons lors d’ébats?! Tu as raison, c’est idiot!!
Merci pour ce blog très bien fait!
@ Lilou » Eh bien, il y a des tas de raisons de les enlever, mais il y a aussi des tas de raisons de les garder. Faut varier les plaisirs.
Merci de ton commentaire :)