Où l’on découvre qu’il est temps que l’auteur fête son anniversaire, ou trouve en tout cas un quelconque moyen de s’envoyer en l’air.
Mon scooter est équipé d’un coffre de dimension confortable, ce qui me permet d’y ranger, quand je vais travailler, le sac à dos qui contient mon ordinateur, et d’y ranger également deux casques, m’autorisant ainsi à pouvoir prendre, au débotté, un ou une passagère.
Ce coffre s’ouvre par l’arrière, grâce à la clé de contact, et par la selle grâce à une télécommande, elle aussi dans la clé. Sauf si le subtil mécanisme électro-mécanique ne fonctionne plus, ce qui est, hélas, le cas depuis quelques mois. Le verdict est tombé lors de la dernière révision : il faudrait changer le dispositif sous la selle, il y en a pour 150 € au bas mot. Ce sera peut-être pour plus tard, en attendant je me débrouille autrement.
Pour ouvrir le coffre côté selle, il faut ouvrir le coffre arrière (un quart de tour de clé de contact sur la gauche), glisser la main dans le coffre et partir, à tâtons, trouver la petite pièce mécanique – une gâchette – avec laquelle, en la pressant délicatement, on déclenche le ressort qui libèrera la selle.
Au début, cette procédure, apprise sur mon manuel utilisateur, était laborieuse. Je tombais à côté, je dévissais un boulon, je m’escrimais sur le mauvais bout de métal et quand enfin j’entendais le déclic libérateur, je poussais un soupir de soulagement.
Avec le temps, la précision de mon geste s’est affutée. Parfois, même gantée, j’élance ma main avec assurance qui vient se poser directement sur cette pièce d’acier poli dont la pulpe de mon majeur gauche1 reconnaît instantanément le relief. J’appuie. Clic ! C’est ouvert. Mon soupir n’est plus de soulagement, il est de satisfaction, limite excité de savoir si bien titiller le clitoris de ma monture métallique.
- Bien que droitier, j’opère de la main gauche. On peut y voir une vague ambidextérité liée à mon côté gaucher contrarié, ou plus prosaïquement admettre que c’est plus facile, compte tenu du fait que mon scooter est garé avec son flanc droit directement accessible, de procéder dans ce sens.↩
marieh2o » C’est déjà ça :)
coccinelle » Arrête, tu m’excites trop !
à moins que l’ouverture arrière soit plus étroite (même si l’endroit est assez généreux pour contenir deux casques) que l’avant et ne vous permette pas d’y glisser en tout ou partie, et même le plus délicatement, voire profondément, vos objets précieux ?
ah ! à la réflexion, je comprends pourquoi les ingénieux ingénieurs ont décidé de planquer le déclic mécanique à l’intérieur mais à portée d’une main connaisseuse de l’astuce. on ne voudrait pas que des mains crapuleuses viennent déclencher et libérer l’ouverture du coffre confortable en effleurant par inadvertance ou intention amorale une gâchette plus aisément accessible.
n’est-ce pas ?
Je confirme néanmoins que j’ai quelques démangeaisons (sous la ceinture, hein, pas dans le gosier).
Brigit » En fait, le coffre est un espace unique, mais divisé en deux zones de dimensions et volumes différents. Le casque qui est sous la selle ne peut pas être attrapé depuis la zone arrière et inversement. En revanche, un bras gracile peut s’enfiler de l’arrière jusqu’à l’avant.
Et, effectivement, pour des raisons de sécurité évidente, la gâchette n’est accessible qu’une fois le coffre arrière préalablement ouvert (on trouve néanmoins sur Internet des techniques d’ouverture « de secours » qui pourraient être utilisées à des fins malhonnêtes, mais curieusement ça ne semble pas être un sport très pratiqué. Ouf !)
Si le dessous de la ceinture vous démange, je ne saurais trop vous conseillez de ne pas trop « gratter » ça laisse de vilaines traces…
Calamity NJ » Les classiques ont souvent d’excellentes raisons d’être des classiques (et ne vous inquiétez pas, les seuls stigmates de mes démangeaisons, c’est une zone qui a tendance à gonfler de façon parfois surprenante ^^).
Je n’avais pas de photo de scooter qui me satisfasse, alors j’ai opté pour une autre mécanique (tout en douceur).
Bon engin je trouve quoiqu’un peu sous motorisé … J’ai envie parfois de mécaniques égoïstes et extrêmes. Et coûteuses.
Il reste que le mp3 est un excellent transport de passagère. Ça compte.
Ou faut-il bien commencer ces transports ?
Par le titillement du bon levier, le geste sûr d’un doigt, par l’ouverture du coffre, par la gifle du vent, par le trajet nécessaire vers un lieu de délices ?
Moi aussi, j’aime bien la photo. Bien plus intéressante que celle d’un scooter, dont le potentiel érotique n’est plus à démontrer, désormais, grâce au maitre des lieux.
dandyjoueur » Vous comprenez mal, dandyjoueur ! Avec Taxi’Cui, c’est moi qui paye ces dames en nature ; quelques frissons, le vent qui se faufile sous leurs jupes, contre le plaisir de sentir leur ventre, leur poitrine, serrés contre mon dos.
Hecube » En fait, je m’insurge contre la petite plaisanterie de dandyjoueur, dont je sais qu’il est pourtant certainement d’accord avec moi, parce que je n’aime pas bien l’idée qu’il y ait, dans le commerce érotique, la moindre notion de redevabilité entre les deux protagonistes.
Hum… et sinon, j’ai dans ma collection privée, des images de scooter dont le potentiel érotique est, disons, non négligeable, en effet ^^