Nous faisons l’amour depuis un moment (un bon moment !) dans son lit d’étudiante au sommaire sommier. Nous sommes désormais dans la position communément dénommée « du missionnaire », indubitablement une excellente position pour fusionner avec sa partenaire, être au plus près de ses sensations, sentir son souffle sur notre visage et respirer près du sien.
Tandis que nos bassins ondulent en rythme, nos mains nous empoignent, nous caressent, nous agrippent, nos jambes s’enlacent inlassablement.
Conséquence de notre agitation, le lit bascule et nous renverse au sol. Emmêlés dans la couette qui nous offre un semblant de confort en l’absence soudaine de matelas (enfin, c’est surtout Thyia qui s’en retrouve privée car, me concernant, je repose confortablement entre ses cuisses et sur son ventre tiède). Je pense d’abord à m’interrompre pour nous réinstaller sur le lit mais je renonce, me dis que je risque de briser la progression du plaisir et je poursuis donc mes va-et-vient cadencés. Comme j’ai eu raison ! Quelques instants plus tard, voilà Thyia qui décolle. Comme à son habitude (ah ! quel vilain mot ici), la voilà qui crie de plaisir, pivote avec des mouvements brusque sa tête de gauche et de droite. Elle jouit et je l’embrasse. Elle jouit et je sens avec une précision inouïe mon sexe dans le sien, j’ai l’impression de voir mon gland gonflé et durci plus encore par le plaisir sien, pourtant enfoui en elle, tellement ma sensation est détaillée.
Je n’ai pas envie de m’arrêter, comme si je la portais, légère telle un ballon gonflé à l’hélium qui s’effondrerait pourtant sur le sol si je le relâchais.
Et puis elle rit de bonheur.
* * *
Elle me dira plus tard qu’elle était ailleurs, loin, n’avait plus la notion de ce qui se passait, étonnée et groggy de pouvoir jouir si fort et si longtemps1.
- Concernant mes chevilles, je vous renvoie à l’avant-propos figurant sur mon premier billet.↩
Un ailleurs ne s’attend pas, il est lâcher prise.
J’en doute un peu ;)
Ah, oui, ça commence en effet par un lâcher prise : le lit nous a montré l’exemple ^^
Léa » Dites-moi donc le qualificatif que ça vous inspire, alors !
Cette photo est archi-flippante, pour moi en tout cas.
Tamara » Ça a forcément à voir puisque l’illustration fait partie de la note. Enfin, je ne sais pas si c’est de l’illustration de la note dont vous parlez, parce qu’il ne s’agit pas d’une photo.
Frenchsweet » Je suis bien d’accord. Connaître les araignées et savoir que ma crainte est irrationnelle ne m’empêche pas d’être arachnophobe (hélas) !
Sinon, ça n’est pas une photo, c’est un dessin. Ça ne se voit pas ?!
Audrey & Cristophe » Parfois oui, la contrainte est propice à l’intensification des sensations… Attention aux lendemains qui déchantent !