[1305] Les lectures – final – la contribution de Marie (O)

préliminaire sodomite

Après m’être mis du Graves bien profond dans la gorge, je réajuste mon bas, assise à côté de ces dames toutes vêtues de presque rien. Je plante mes yeux dans les tiens, je te souris, et je viens m’assoir à tes pieds sur un gros coussin rouge. Tu es là assis dans un bon fauteuil confortable, on dirait le trône d’un roi ou le siège du condamné à jouir. Je passe ma paume sur ton pantalon, vérifiant que ce que je pressentais. Dur, tu es dur. Ma paume masse. Plus dur encore je te veux. Je passe ma paume encore et encore, puis d’une main je déboucle ta ceinture, celle-là, la spéciale, celle que je connais déjà avec sa fermeture qui m’a donnée du fil à retordre l’an passé ou l’an d’avant encore. Bref, voilà la bien dure, fière, droite érigée. Oui tu dois en être fier comme Artabande. Bien, je ne suis pas là pour te faire des jeux de mots mais pour les jeux de langue.

De bas en haut doucement, ma langue parcourt avec satisfaction chacune de tes nervures, de bas en haut encore sans toucher à ton gland, de bas en haut encore que ton envie devienne un besoin irrépressible, de bas en haut encore et mon rouge à lèvres dégouline le long de ta verge. D’un coup, j’englobe ton gland, le fourre dans ma joue, le butte contre ma joue. Juste un peu, juste pour qu’il frémisse à peine. Je me redresse, je me lève, et sous ma jupe je fais descendre ma culotte. Sans chichi, sans parole, sans rien du tout sur les lèvres, sans rien je me retourne, je soulève ma jupe afin que tes yeux aient accès à mon cul. Je sais que tu seras silence, je sais que je ne saurais pas ce que tu penses, mais ta bite, elle frémira encore un peu.

Je me suis penchée en avant, je pose mon doigt sur mon étoile, celle qui guide les pines déboussolées vers mon cul, je glisse mon doigt sur ma galette et je tourne autour du pot. De mon panier, celui que j’emmène quand je vais voir le loup, je sors un petit pot d’huile ou de beurre, peu importe. À cet instant, mon majeur brille de graisse, tu le vois encore en entier et l’instant d’après, tu ne le vois plus.  Tu ne vois que ma main et mon cul qui se dandine de plaisir. Je gémis un peu, je ne fais pas semblant j’aime trop cela, je gémis encore un peu, mon cul danse à peine. Mon majeur entre et sort et tourne et agrandit l’entrée accueillante. Je sors ce doigt, j’attrape le petit pot de beurre ou le petit pot d’huile ou de lubrifiant – on se fout des détails à cet instant précis – j’attrape ce pot et fais couler sur mon petit trou du gros gras brillant. Mon étoile luit.

J’approche mon cul de ta queue. Comme ça sans chichi, sans un mot, juste mon étoile à ton gland, celui qui buttait contre ma joue. Je commence à m’enfoncer, un peu, et tu saisis ta chance, tu entres un peu plus. Mes chairs tiraillent et prennent plaisir en même temps. C’est dans cette double sensation qu’est le plaisir intense. Tu entres comme dans du beurre à température ambiante, je gémis un peu, je te dis d’aller doucement encore, puis tu y es ! Jusqu’à la garde ! Tu y es ! Je te sens ! Tu me sens  resserrée contre ta queue, palpitante et émue. Je te pousse à te rassoir sans quitter ton nid. Quand l’opération est accomplie, je monte et je descends. Tu regardes mon dos, et ma jupe qui tombe. Tu la coinces dans la ceinture, tes mains se posent sur mes hanches accompagnant mes mouvements. Je faiblis et tu prends le relais. Tes reins s’arquent, ton souffle se fait puissant et court. Vas-y que j’oublie le temps qui passe et les damoiselles du banc de touche. Vas-y tu peux y aller avec franchise et force. Tu peux prendre tout le plaisir que tu veux, toutes les sensations, tout.  Vas-y, je râle de plus en plus, de plus en plus grave, je râle, putain, c’est bon, putain, putain, putain. Il n’y a plus de mots.


Bien qu’elle ne fisse pas partie des participants, MarieTopic me fit l’honneur de ce très joli (oui, c’est un euphémisme pour « bandant ») texte qui conclura cette série des « lectures ».

2 gazouillis sur “Les lectures – final – la contribution de Marie (O)”  

  1. #1
     
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    Pierre qui roule a gazouillé  :

    Cher Cui
    Il y a des jours ou je m’imagine cul et chemise avec vous !
    Voilà une artiste des mots qui sait dire les choses et dont on aimerait pénétrer l’esprit plus souvent…
    Amitiés
    Pierre

  2. #2
     
    gravatar
    Comme une image a gazouillé  :

    @pierre-qui-roule Cher Pierre, pour la chemise, je ne sais pas (je taille 41), mais pour le cul, c’est bien probable !

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