[1431] T’habites à combien de kilomètres de Tours ?

Depuis ce week-end, un nouveau tour de vis subtil (un coup je serre la vis en fermant des magasins, un coup je desserre la vis en étendant les heures sans couvre-feu), hors motif professionnel ou familial impérieux (hormis une clause testamentaire curieuse de Papy, tirer un coup n’entre donc dans aucune des petites cases du formulaire officiel du Ministère de l’Intérieur), nous interdit de nous déplacer au-delà d’un rayon de dix kilomètres (à vol de pioupiou).

Armé de mon compas, je trace donc la carte des 314 159 265 m² à explorer dont je vous présente le résultat ci-dessous.

Carte de la limite de 10 kilomètres où je peux faire mon jogging durant le confinement

Verdict :

Ça le fait ✔

  • Un p’tit tour chez mon dealer de crack à Saint-Denis dans le neuf trois (ah bravo la stigmatisation des banlieues ! et ça se dit de gauche !!!) : no problemo
  • Me faire tailler une pipe par Pascualina dans un bosquet du bois de Boulogne : hormis le fait que ce serait en plein jour, contrairement à nos précédentes exactions sylvestres, je dis « oui ! » en chœur avec MM. Castex, Darmanin & Véran.
  • Une tite balade en aviron entre Saint-Cloud et Chatou, et retour : so chic, et palpez-moi ces biceps !
  • Seule une poignée de kilomètres me sépare de l’appartement de Pascualina : je suis donc locavore, la couche d’ozone nous dit merci.
  • Ça pourrait être l’occasion d’aller faire un tour dans la riante ville de Deuil-la-Barre où je ne crois pas avoir jamais mis les pieds. D’autant que le nom de la ville ressemble à un hommage à ma vie érotique en ces temps confinés.
  • Un plan à quatre chez N***, ça paaaaasssssssse ! Ric-rac (à pied, Maps me propose un trajet de 9,6 km ; à vol d’oiseau, ça doit donc être encore un peu moins que ça) mais ça passe. Y a plus qu’à trouver le bon créneau pour qu’on soit tou·te·s disponibles simultanément. Sinon, ce sera un plan à 3. Ou à 2. Ou une branlette tout seul dans mon coin en pensant à ce qui aurait pu advenir, mais qui n’advint pas.
  • C’est un mystère : Salammbô m’informe qu’elle a déménagé, mais je ne sais pas si elle s’est rapproché de son boulot (et donc : de moi) ou non. Je ne sais pas non plus si elle est toujours rangée des voitures pour laisser la place à cette amour naissante et compliquée dont elle me parlait il y a plusieurs mois. Et enfin, je ne sais pas non plus si nous en aurions la possibilité, avec la vie dense et compliquée qu’elle mène. Bref : je suis un optimiste, je mets cette hypothèse dans la colonne de gauche (avec mon rêve d’un trio qui nous réunirait, Pascualina, elle et moi).

C’est mort ❌

  • Pas avant quatre semaines au moins, la petite escapade au bois de Vincennes, ou bien le déjeuner chez L*** qui habite à quelques enjambées de l’orée du bois.
  • Hors de portée, l’arboretum du domaine de la Vallée-aux-Loups (Sud des Hauts-de-Seine), tout comme le tronçon de la petite ceinture dans le XIVe1, rouvert il y a peu au public, et conseillés dans les balades confinées recommandées par Anaïs Lerma dans Libé dernièrement.
  • Hélas, quelques kilomètres de trop pour pouvoir rejoindre le logis de P*** et ses petites après-midi kinky où l’on rencontre pourtant de si belles personnes…
  • Boire un coup, et en tirer un derrière les rideaux tirés de mon ami caviste, à quelques centaines de mètres près, ce serait en théorie interdit, à condition de tomber sur un gendarme tatillon.
    Toutefois, je dégaine de ma poche gauche mon autorisation permanente de bosser en journée, et l’interdit se transforme en possible.
  • Aller me faire épiler les couilles dans mon cher établissement esthétique du XIVe arrondissement : hors zone. D’ailleurs, je ne sais même pas si ce genre d’établissement à encore le droit d’ouvrir en ce moment. Cet orifice sombre lisse, est-ce essentiel ? Du coup, j’ai investi dans un chauffe-cire que j’ai offert à Pascualina. Histoire de mettre à l’épreuve mon côté switch et de permettre à maso de se mettre de l’autre côté du manche bâtonnet.
  • Baiser à Bezons. C’est pourtant bien dans la zone de chalandise, mais je ne connais personne là-bas.
    Ou alors, il faudrait que j’amène mon manger avec moi…

  1. Ouais je mets des chiffres romains, alors que j’ai défendu le choix de passer aux chiffres arabes dans les musées sur Twitter, va comprendre. On est sur un burp élitiste ici.

3 gazouillis sur “T’habites à combien de kilomètres de Tours ?”  

  1. #1
     
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    Sorcière a gazouillé  :

    Il y a une tolérance de 30 km je crois ?

    Pour tes couilles, et seulement parce que ça fait presque 24h que je n’ai pas évoqué cette zone de l’anatomie masculine (je saute donc sur l’occasion) ton salon est normalement fermé.
    Bonne virée (j’ai décidé que je pouvais utiliser cette expression en 2021) avec Pascualina.

  2. #2
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @sorciere » Je me suis renseigné sur cette tolérance de 30 km, c’était assez compliqué de trouver une information qui ait quelque validité officielle et la conclusion, c’est que je n’y avais pas droit.
    De l’eau est passée sous les ponts, les limites kilométriques ont sauté, ma trique a (très récemment) pu tester les talents d’esthéticienne de Pascualina (bien que mon salon eusse rouvert…).
    Bon, et le couvre-feu, il s’arrête quand ???

  3. #3
     
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    Sorcière a gazouillé  :

    Je n’en sais rien, je n’ai a respecter ni le couvre-feu ni les kilomètres…
    Les femmes ont tous les talents quand elles ont la motivation.
    (Tu as aimé ?)
    Ravie que tes couilles aient pu retrouver la douceur d’antan. :-)

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