Préambule : en faisant aujourd’hui un peu de ménage dans mes brouillons (et en mettant à la poubelle quelques textes à peine démarrés qui, tels les pousses fragiles tuées par le gel, n’auront plus jamais la possibilité de croître et d’éclore), je suis tombé sur celui-ci qui était pourtant achevé. En voyant sa date, 15 février, je me dis qu’il a été oublié alors que je mettais les derniers coups de tournevis à mon billet interactif Ma vie, mode d’emploi ! Le voici donc, exhumé et complété pour l’occasion.
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Il y a quelques jours, M*** m’a proposé de me faire une lecture érotique, d’un livre de mon choix. J’ai proposé L’invention du désir, que j’avais acheté sur les conseils d’une lectrice-blogueuse, mais que je n’avais pas lu encore. Bon… Pas formidable, et un peu trop éthéré à mon goût (je crois que j’aurais dû m’acheter un Esparbec !).
Ensuite, j’ai choisi de lui lire les Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir et c’est un peu plus relevé, mais on n’en est qu’au début.
Et puis elle m’invite à lui faire d’autres propositions, encore.
J’ai cru deviner qu’elle allait tenter de se faire épiler après des années « nature » (NB : je sais que je suis lu par des fanas de la chatte touffue nature, et moi-même je ne suis pas un intégriste du minou lisse, bien au contraire, mais je suis quand même excité par la démarche).
Bref…
Elle change.
Je ne suis pas capable de dire si c’est par peur de me perdre, ou si c’est vraiment un déclic qui s’est produit chez elle, mais il me semble que ça vaut la peine de voir où ça nous mène, non ?
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Épilogue (?) : quatre mois plus tard, pas d’élément significativement nouveau dans notre vie sexuelle de couple, nous n’avons pas encore fini Les Mémoires de Fanny Hill, je n’ai pas non plus observé de changement dans sa toison, et nous continuons de faire trop peu souvent l’amour à mon goût, mais quand nous le faisons, c’est toujours bon ! Il faut reconnaître que cette fin d’année scolaire nous fatigue l’un et l’autre, et que les vacances devraient sans doute permettre de redonner un coup de boost à nos fantaisies. À suivre, toujours…
Je précise, en tant que fanatique assumé des toisons sauvages, que moi aussi je verrais paradoxalement comme un signe extrêmement excitant une pareille velléité chez ma compagne.. ça ne s’est pas manifesté de mon côté, mais qui sait? En tous cas c’est amusant, on vit des choses en parallèle extrêmement comparables, et moi aussi je suis attentif à ce que l’été peut donner… :-)
Amateur de « nature », j’ai eu la chance de ne rencontrer que des femmes « nature », et je trouve aussi la démarche d’une épilation excitante, mais ensuite ? Je crains de ne pas apprécier, de me retrouver moins excité qu’avant. Certes ça repousse mais le temps de la repousse me semble trop long.
je te souhaite de chouettes retrouvailles estivales… ici on se croise, on s’aperçoit et les vacances seront en solo avec les enfants…cela à un avantage pas de problème d’épilation…
@ usclade » Comme quoi, il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis ;-)
@ Cristophe » Ma foi, ça pousse quand même assez vite, et puis si tu es en manque, tu fais un petit tour chez Saint-Maclou et tu te bricoles un trompe-l’œil avec une chute de moquette.
@ Florence » L’été est souvent, pour notre couple, l’occasion d’une pratique sexuelle plus fréquente (mais pas forcément plus imaginative). Nous verrons bien.