Je lui propose un quicky, elle me répond yummy!
Cette fois-ci, c’est moi qui n’ai pas le temps de m’attarder (pour une conjonction de raisons : alibi chronométré, boulot en retard, fatigue accumulée), mais nous ne renonçons pas à un peu de convivialité (discuter paisiblement autour d’un verre) avant de passer vitesse grand V sous la couette (la demoiselle est frileuse et n’est pas du genre à s’éterniser sur un langoureux striptease façon 9 semaines ½ – et ça tombe bien parce que la scie de Joe Cocker m’agace).
C’est la quatrième fois que l’on baise ensemble, et je commence à avoir mes repères avec elle, même si parfois, j’ai l’impression qu’elle me parle une langue sexuelle étrangère dans laquelle je ne serais pas encore tout à fait fluent.
Je lui mange la chatte avec un appétit qu’elle remarque. Je remarque d’autant plus qu’elle le remarque parce que, peu avant, une autre amante me l’avait déjà fait remarquer. J’ai l’impression de redécouvrir le plaisir du cunnilingus. Si je tente d’analyser cette impression, je suppose que pendant cette année avec O***, je m’étais mis une pression terrible à essayer de la faire jouir comme ça, et n’y arrivant pas je me sentais maladroit. Ce que je suis peut-être1, finalement, mais l’absence de pression me décomplexe. Et puisqu’elle s’en délecte tout autant que ça m’excite, j’enchaîne avec une feuille de rose (Ah ! Mais quel dommage qu’elle n’aime pas la sodomie ! Ce sera mon running-gag).
On avait dit un quicky ! Ah oui. Je me gaine d’un préservatif et avec quasiment le maximum de douceur dont je suis capable quand je suis bien excité2. Et pas de période réfractaire. Alors nous continuons et je finis par jouir « pour de vrai » en missionnaire, ce qui me vaut une taquine moquerie pour ce qui serait un excès de romantisme.
Soyons romantique : merci pour ce très beau double orgasme, sweety!
- La dernière fois que j’ai fait jouir une femme sous ma langue remonte à un peu trop longtemps, c’est fâcheux.↩
- C’est à dire que je lui laisse quand même quelques secondes pour souffler et s’habituer à mon sexe en elle avant de m’enfoncer vraiment), je prends ma jolie brune en levrette.
Avec des mots simples, elle me fait part de son enthousiasme pour ces retrouvailles entre ma queue et sa chatte :
— Oh ! Putain…Elle accompagne mes coups de rein d’un branlage appliqué de son clitoris et c’est parti pour une première mise en orbite. Suivie peut-être d’une deuxième, je ne sais plus trop, je n’ai pas trop fait attention parce que, pour moi, c’est assez intense aussi et j’atteins ce que je crois être un orgasme sans éjaculation. Une sensation très intense, et des spasmes, des frissons qui m’agitent pendant une longue minute ((Il me semble que c’est ce type d’orgasme dont parlent les adeptes du tantrisme, qui permettraient de faire l’amour des heures d’affilée, ce qui ne semble pas être un fantasme particulièrement développé chez la plupart des propriétaires de vagin que j’ai croisées. Je n’ai jamais lu de bouquin sur le tantrisme, mais j’ai découvert ce type d’orgasme relativement récemment – de même que les orgasmes qui m’agitent de spasmes d’ailleurs, je crois que je vais chercher plus loin le plaisir et qu’il est plus total↩
Un orgasme sans éjaculation est bien évidemment possible… Le corps masculin et ses orgasmes sont décrits comme bien trop basiques…
Oui un homme peut éjaculer sans plaisir, peut orgasmer sans éjaculer (par sa queue ou son cul, ça dépend aussi)…
Mon homme, je le transforme en homme fontaine quand le désir me prend. Il y a tellement, tellement de chemins qui mènent au plaisir masculin :)
La sodomie, ça se travaille (ça se mérite!). En même temps pour commencer il faut une « bite à sodomie » et il m’a semblé comprendre que ce n’était pas votre cas
(ce qui est plutôt un hommage vous noterez).
Orgasme sans éjaculation ? Connais pas. Ou alors orgasme simulé, pour abréger et passer a autre chose (chatte, cul, bouche, rayer les mentions inutiles). Mais éjaculation sans orgasme, oui, surtout en cas de sinistre branlette. Je préfère encore simuler avec une pétasse en abrégée.
Ah tiens, elle accepte la missionnaire maintenant !
Vagant, il faut utiliser google, et son esprit d’initiative… C’est dommage de s’en tenir à 30% de ses capacités corporelles :)
@ Ratabouini » Dites-moi ce que vous appelez « homme fontaine » ? Je n’avais jamais encore entendu parler de ce concept. (Et dites-nous au passage comment vous le « transformez en homme-fontaine » quand bon vous semble ;-)
@ Samantha » Je ne peux quand même pas changer de bite (néanmoins, j’ai dans mon sac une version en plastique qui doit pouvoir servir comme apéritif).
C’est un peu comme le cunni, j’ai pris quelques mauvaises habitudes et j’ai toute une éducation à refaire. Néanmoins, si elle n’a pas envie, hein, je ne tiens pas à aller à l’encontre de son envie.
@ Vagant » Je connais aussi l’éjaculation pauvre, et je n’ai rien fait de spécial pour découvrir ce phénomène un peu étonnant que je relate. J’appelle ça un « orgasme » mais ça n’en est pas forcément un. En tout cas, c’est fort agréable.
@ Cristophe » Elle n’est pas aussi mono-maniaque que j’ai pu laisser le supposer :)
@ Ratabouini » C’est un peu comme le discours sur le fait qu’on n’utilise que 10 % des possibilités de son cerveau, et je le trouve inutilement culpabilisateur. Perso, je ne me suis engagé dans aucune démarche pour découvrir ce type de sensation, je serai incapable de décrire le processus pour l’atteindre, et si, incontestablement, c’est du plaisir en plus, je ne peux pas non plus dire que ça a révolutionné ma sexualité… Bref, une heureuse découverte, mais sans laquelle on peut continuer d’avoir une sexualité très épanouissante, non ?
Bien sûr. Mon deuxième commentaire était un peu plus échauffé suite au laconique « Connais pas » et à l’usage du mot « pétasse » (que je trouve particulièrement insultant) de Vagant…
Homme fontaine, c’est une traduction maladroite du terme « squirter ». Un homme peut émettre du liquide en jets et en grande quantité, accompagné d’un violent orgasme (défini par la plupart des hommes que je connais et qui font ces expériences de beaucoup plus puissant qu’un orgasme « normal », ie avec éjaculation). Du liquide prostatique il me semble, qui sort d’un pénis pas en érection… après un massage prostatique intense. C’est impressionnant à voir, et à faire :)
(je m’excuse au passage de mes tournures de phrase complètement bidon, je suis française mais cela fait maintenant 7 ans que je ne suis plus entourée que d’anglais… et ce burp est une de mes seules lectures en français !)
@ Ratabouini » Merci pour ces précisions ! Ce qui me fait penser que, malgré tous mes efforts, je n’ai pas encore réussi à découvrir mon orgasme prostatique (et pourtant j’ai essayé ! Il doit me manquer une sourcière ;-)
Mais de rien :) Je me proposerais bien comme sourcière, mais je suis par delà les océans !
Pétasse, insultant ? Je revendique ce terme dans le contexte d’une relation sexuelle tarifée où je n’étais plus un amant délicat (si ! si !) mais un pauvre queutard, terminologie tout aussi insultante mais néanmoins appropriée à un contexte vénal.
Cela nous éloigne du sujet original où je n’ai ni l’expérience tantrique, ni l’expérience prostatique, mais juste celle du mâle de base qui est, for heureusement, souvent épanouissante avec éjaculations et orgasmes concomitants d’autant plus jouissifs que partagés dans une frénésie amoureuse. Et si cela ne représente que 30% de mes capacités orgasmiques, cela suffit amplement à mon bonheur.
À lire certains mots ci-dessus, je me dis qu’il faut absolument que j’encourage mon aimée-aimante à poursuivre la quête de l’orgasme prostatique (même si elle n’a pas besoin que je l’encourage). Si nous n’y arrivons pas, nous aurons au moins reproduit des plaisirs forts grands dont nous ne nous lassons pas, et nous nous serons amusés, ce sera déjà ça.
Dame…
J’avais loupé cette épisode !
ça m’apprendra à feuilleter rapidement mes flux RSS…
Moi aussi je suis sous la couette pour me plonger dans mes lectures. Mon appart est frais et je commence sentir amèrement qu’un corps bien chaud me fait défaut pour passer la saison.
Et maintenant voilà qu’en plus je ressens un besoin intense de plonger les mains sous la couette ;)
@ Ratabouini » Je me flatte d’être ton point d’ancrage à la littérature (ahum) française ;-)))
Et franchement, je n’avais pas noté de tournures étranges dans tes messages.
Je te remercie pour ta proposition virtuelle, ô lectrice australe, mais en ce moment, je suis assez gourmand, accepter me ferait courir le risque de passer pour un goinfre (quant à ma réputation de gourmet, je crois qu’elle est cuite). Mais en revanche, je t’invite à nous transmettre quelques conseils : comment tu t’y prends, tout ça, ça inspirera peut-être des vocations locales ;)
@ Vagant » Je te confirme qu’on vit très bien avec ces 30 %. Mais on vit très bien aussi avec ces « trucs en plus » !
@ Cristophe » Voilà, je pense que la démarche, c’est déjà la moitié du plaisir ;)
@ ivv » Je te souhaite une jolie plongée ! Et tu peux aussi t’inspirer de l’illustration de ma toute dernière note en date eh eh !
Mais oui, on peut avoir un orgasme sans éjaculation.
C’est d’ailleurs mon cas le plus souvent.
Et surtout, cela permet de tenir longtemps.
C’est une des conséquences de mon éducation et du milieu où il était exclu d’être enceinte sans mariage préalable.
La honte en serait retombé sur la 10 000 ème génération.
Et à l’époque, entrer dans une pharmacie pour acheter un préservatif était aussi simple qu’aujourd’hui demander un kilo de schnouf.
@ zut » Et donc, le seul fait d’avoir cette contrainte t’a permis de trouver seul le chemin de l’orgasme anéjaculatoire ?