Ça fait depuis le CM2 au moins qu’on se connaît, peut-être cela remonte-t-il même au CE2, quand je suis arrivé à l’école primaire B*** après mon déménagement. Je pourrais interroger mes photos de classes, mais dans ma mémoire, je ne remonte pas avant le CM2, où j’ai en tête des images de cour de récré où nous jouions ensemble. Je n’étais pas une « fille manquée » mais je faisais partie des garçons pas passionnés par le foot et je fréquentais donc des filles, dont toi, et des garçons qui ne jouaient pas forcément au foot ou à l’élastique (il m’est arrivé occasionnellement de jouer à l’un comme à l’autre). Nous avions des jeux mixtes, de gendarmes et voleurs, d’osselet, etc., ou bien, tout simplement, on tapait la discute.
Arrivé au collège, nous faisions partie de la petite bande de copains qui se retrouvaient presque systématiquement à chaque récré et à la pause du déjeuner, avant ou après la cantine, du côté de la haie, sur une petite butte à droite de la cour, contre le mur qui nous séparait de la forêt. Si ma mémoire est bonne, les groupes mixtes n’étaient pas si fréquents au collège, où c’était plutôt les filles d’un côté et les mecs de l’autre (amis lecteurs, c’est le moment de ressortir vos souvenirs).
Tu faisais donc partie de mes très bonnes copines, tu étais la meilleure copine de ma meilleure copine (qui habitait juste à côté de chez moi, et chez qui j’allais souvent squatter le mercredi après-midi ou le week-end. Cette meilleure copine en pinçait peut-être pour moi – elle ne me l’a jamais dit, mais elle eut un jour un comportement qui me fit douter (j’y reviens plus bas) – mais, pas de bol, moi c’est toi que je kiffais grave (NB : je signale à la jeune frange de mon lectorat que cette expression est grave un anachronisme). Je ne sais plus dire non plus à quel moment je me suis dit que j’étais amoureux de toi ; avant l’adolescence, ce concept était un peu abstrait, mais avec la poussée d’hormones, je suis devenu un masturbateur compulsif de la main droite, tandis que mon comportement, gauche, me faisait désirer beaucoup de jolies jeunes filles de mon entourage de façon désordonnée (un jour je tripais sur É*** et le lendemain M*** m’accompagnait dans mes fantasmes pré-hypnotiques), mais n’en séduire aucune, vu que j’étais bien trop inhibé pour déclarer ma flamme à quiconque ni même tenter la moindre approche. J’étais juste le bon copain.
En quatrième, je suis tombé raide-dingue d’une sérieuse concurrente à cette bande de jeunes filles en fleur parfumées au Biactol : l’informatique. J’ai embrassé (avec la langue) cette profession dans le CDI du collège en découvrant (et en apprenant quasiment par cœur) un ouvrage de vulgarisation sur le sujet où il y avait même, dans les annexes, une vraie carte perforée (là encore, je m’adresse à mes jeunes lecteurs : cherchez juste pas à comprendre, jeunes cons).
Il me restait quand même un peu de cerveau disponible pour être amoureux de toi, A***, et après des semaines d’hésitation moite, j’ai fini par te rédiger ma déclaration d’amour sous forme d’organigramme. « Salut. M’aimes-tu ? Si oui, GOTO tralala ; si non, GOTO chercher un tanière profonde pour cacher ma honte et digérer mon chagrin. » (J’ai l’air de plaisanter ?)
Après moult transpiration là encore, j’ai réussi à planquer l’enveloppe qui contenait les premières lignes de code de mon programme amoureux dans ton cartable pendant un cours d’allemand, et chaque jour qui suivit, je me rendais au collège dans un état d’intense fébrilité, attendant ta réponse.
Le lendemain, rien.
Le surlendemain, pas plus.
Imaginez l’état dans lequel j’étais une semaine plus tard, n’osant évidemment pas te demander ta réponse, encore moins pourquoi tu ne me répondais pas. Je finis par me confier à notre meilleure amie commune, qui t’a donc transmis le message, et le lendemain, j’ai eu ton…
j’ai eu ton…
j’ai eu ton OUI !
Putain que j’étais heureux !
Je passe sur l’épisode avec É*** (je pense qu’il y a eu là intervention pas très bienveillante de la copine, d’où mon soupçon qu’elle fut jalouse) qui voulait me casser la gueule à la récré, soit disant parce que je lui avais piqué sa copine qui venait d’accepter de sortir avec lui (soit dit en passant, A***, je n’arrive pas à croire que tu aies pu dire oui à ce lourdaud). J’ai eu le droit à son poing dans la gueule le jour où je n’ai pas couru assez vite à la sortie du collège (je vous rappelle que je n’étais pas foot, donc pas baston non plus), suivi quasiment immédiatement de ses excuses quand il a appris que ma déclaration était antérieure à la sienne, même si ta réponse fut postérieure, du fait de mon enveloppe trop bien planquée dans ton cartable (tu ne l’avais pas trouvée, en fait).
Nous étions donc officiellement amoureux l’un de l’autre, mais nous n’étions pas sortis de l’auberge. Il fallait donc maintenant nous embrasser. Je passais désormais mes après-midi libres et des bouts de week-end chez toi, quand tes parents nous autorisaient à nous voir, car ils étaient très stricts sur ton temps de devoir.
Et là, nous sommes partis sur encore de très longues tergiversations.
— On le fait, là ?
— Ouais ! On le fait !
(…)
— Bon, on le fait, là ?
(…)
— Et si on mettait de la musique pour s’ambiancer ? (trop de la balle, cette expression, c’est R. qui me l’a appris, total anachronique aussi, NDLR)
Notre tube, c’était L’été indien de Joe Dassin (que je connais absolument par cœur pour l’avoir entendu whatmille fois), mais Carlos tentait aussi de nous encourager avec son plus jovial Big Bisou (que j’ai connu par cœur aussi mais dont mon cerveau snob a réussi peu ou prou à planquer dans un recoin sombre de ma mémoire).
Nous avons essayé de créer une intimité plus propice à notre premier attouchement buccal dans ton tunnel-crocodile. Ça n’a pas marché non plus.
Des semaines se sont écoulées avant qu’une après-midi, par je-ne-sais quel miracle, nous avons enfin trouvé tous les deux le courage de nous donner ce baiser. Je me souviens de notre maladresse, de nos hésitations, de mes bagues orthodontiques qui ont cognés tes dents, de la gêne qui en a résulté, et je garde, plus de 30 ans après, un souvenir d’une émotion sans plaisir. Je ne suis même pas sûr que nous ayons eu un 2e baiser. Un peu de temps a passé, et tu as fini par me larguer, peut-être impatiente de trouver un garçon un peu plus audacieux.
Voilà à quoi je peux résumer cette première amourette : un organigramme, un coup de latte, un baiser (coucou M’zailes !), que dis-je, un Tiny bisou goût métal, et rideau.
Ensuite, je suis tombé amoureux des palanquées de fois, mais sans le moindre succès, quelques déclarations d’amour écrites (pas capable de faire autre chose) repoussées poliment, cinq ans de patience avant de retrouver une fille qui veule bien m’embrasser et me dépuceler dans la foulée (cf. ma Journée particulière) – pour le coup, ce fut un baiser chargé d’émotion et de plaisir, et je m’en souviens des plus vivement.
Nous sommes restés copains jusqu’en seconde, et puis là, notre meilleure copine commune et toi, vous avez un un tournant hard-rock, nous nous sommes éloignés, puis complètement perdus de vue après le lycée.
Penses-tu encore à moi ? Sans certitude, je crois que j’étais, pour toi aussi, le premier baiser. A-t-il pour toi ce même goût étrange de la première fois, si intensément attendue, mais finalement décevante – la montagne qui a accouché d’une souris – ou lui trouves-tu une autre saveur ? Es-tu saisie par l’étrangeté du contraste entre nos compulsions de jeunes ados (étais-tu une petite branleuse à cet âge ?) et la timidité de nos ambitions amoureuses ? Quel souvenir gardes-tu de ton prétendant à nos amours balbutiantes ? Te demandes-tu ce à quoi pu ressembler la liste de mes histoires de cœur et de cul dans laquelle tu portes le numéro 1 ?
Moi, je pense encore à toi et j’ai longtemps eu envie de te revoir, caressant même l’espoir de te re-séduire pour jouer à donner une suite un peu plus hardcore à ce baiser raté. J’ai failli te revoir lors de la fête que j’ai donnée pour mes trente ans ; j’avais envie de revoir quelques anciennes têtes de ma jeunesse, tu aurais pu dire oui mais tu avais un autre engagement à cette date, et quand tu as essayé de me rendre la politesse quelques mois plus tard, c’est moi qui n’ai pas pu.
Je t’ai googlée, j’ai essayée de te retrouver sur les réseaux sociaux. J’ai trouvé dans l’annuaire ton numéro de téléphone, j’ai tenté de t’appeler plusieurs fois mais ça n’a jamais décroché, j’ai songé à appeler chez tes parents qui n’avaient pas déménagé, mais je n’ai pas osé. Et puis j’ai fini par trouver une photo de toi où je n’ai pas reconnu la magnifique jeune fille que tu étais, et mon rêve de reviens-y nostalgique est parti en fumée. Mais tu restes ma numéro une à tout jamais. Adeline, ma Valentine.
Ca me rappelle qu’à peu près à l’époque de ta découverte de l’informatique, mon père s’était acheté un ZX81 et que je m’amusais à faire de petits programmes, mais je neme suis pas découvert de vocation pour autant.
Pour ce qui est des jeux, à l’école primaire j’avais autant d’amis garçons de filles et je me souviens qu’on jouait tous ensemble. Il faut dire qu’on était 16 en CM2. On jouait tous au foot, à la balle au prisonnier, à chat, souvent les garçons contre les filles. A la tapette, beaucoup aussi. Je faisais acheter à mes parents des images Panini rien que pour ça. Ensuite, au collège, je me suis retrouvée dans une école de fille. C’était autre chose!
Un problème avec les virages hard rock?
C’est une très jolie histoire en tout cas, et moi aussi je préfère ça aux billets de fainéant.
(peut être que finalement à mon contact ils auraient mieux vieilli ? hihihi !! prétencieuse que je suis… :-p)
je suis fan !
Je ne me souviens plus trop de mon premier baiser, même si je me souviens de qui, et du lieu… je ne saurais dire exactement ce que je ressentais à ce moment là, si ce n’est un arrière goût de transgression parce que je devais avoir à peine 10 ans, peut être moins, et que nous n’étions pas vraiment autorisés à fricoter de la sorte.
Je ne sais pas s’il se souvient de moi comme je me souviens de lui.
Marie » J’oubliais les billes, dans les jeux fréquents de nos cours de récré. J’ai fait aussi quelques albums panini, mais bof.
Pour ce qui est du virage hard-rock, oui, ça m’a posé problème parce que je n’étais fan ni de la musique, ni du look qui était censé aller avec (moi, j’étais plutôt new wave, mais pas du tout fringué corbeau), du coup, je n’ai pas suivi.
M é » Mais ça ne m’étonnerait pas que nos conjoints aient une influence sur nos états de conservation, tu sais ! Je t’autorise donc à te flatter ;-)
PS : finalement, un truc qui marche bien, c’est de regarder le père ou la mère. On a quand même une certaine tendance à ressembler à notre ascendance, avec le temps…
Leela » Alors, quel est le plus ancien baiser dont tu te souviennes de l’impression qui l’a accompagné ?
Audrey & Cristophe » Eh bien, je ne m’en souviens pas trop, de ce que ça m’a fait. Alors soit ma mémoire a occulté ce drame de ma jeunesse, soit c’était plutôt bénin (je me souviens en revanche de certains refus cuisants !).
« Certains refus cuisants » en voilà une idée de billet.
Je suis certain qu’il y aura des gazouillis surprenants quand aux motifs de refus.
Quand à ma première salade de langue, bon, heu ça date et alzaimer est passé par là. Quoi que je me souviens de m’être beaucoup entraîné sur mon oreiller.
j’ai plus de souvenirs des clubs de sport où la mixité était de rigueur et des vacances avec tous les cousins et les enfant/ados, jouant aux jeux interdits
mon premier « vrai » baiser fut une expérience scientifique avec deux frères… moins innocente qu’il n’y parait
sinon, pour le hardrock, c’est dommage…
« Veux tu faire l’amour avec moi ?
et dessous deux cases avec OUI…. NON …. »
Mon premier baiser a été très tardif.J’étais au lycée!! et toute cette attente a été un calvaire.j’étais déjà autiste. Du coup la première fois, j’ai embrassé deux garçons à la suite,et j’ai glissé ma main dans le pantalon du deuxième o_O.
J’ai trouvé tout ça très très bon.
Au collège pour m’entrainer, j’ai bien embrassé mon bras des heures durant^^ et sinon ma meilleure amie m’attrapait la bouche de temps en temps et c’était bizarre :/
Je garde plutôt un bon souvenir de cette époque, malgré les interdits qui régissaient mon environnement, culturellement parlant.
Au début, j’étais chez les sœurs donc les garçons [gros fantasme nourrit à coup d’embrassades entre filles, d’amourettes vantées et de spéculations sur les rares profs homme], ce fut au collège. Bon, le démarrage fut houleux : je ne correspondais pas trop aux standards de cette époque, disons physiquement, j’étais trop mince pour certains, trop cool pour d’autres. Sinon, la mixité au collège fut une révélation pour moi. Je me suis découvert l’âme d’une leadeuse. Forte en sport et représentante de classe (ben oui j’étais une très bonne élève), ça m’a valu des rapprochements amicaux de pas mal de beaux partis. L’école buissonnière, les parties de foot, les 1eres taffes … Ça faisait baver les filles.
Mon 1er amour ? Je l’ai juste frôlé du regard, longtemps. 1er baiser ? un peu voyou, à 13ans. J’espérais toujours avoir raison d’un bad boy et je l’ai eu. Je me suis entrainée sur mon bras (comme dita), rallonger mon chemin, prétexter un devoir, etc. Baiser parfait, baveux, sensuel, délicieux. Je me suis même surprise, à notre 2eme rencard, à glisser ma main dans son pantalon, devant les passants.
Nos chemins se sont séparés doucettement. Peut-être mon coté quêteuse frénétique de quelque chose de nouveau et différent, cette pseudo liberté qu’on croit avoir une fois au lycée, la désapprobation des parents etc. m’ont poussée, sans état d’âme, à quitter et changer. Je ne tenais pas en place, en réalité, à 16ans (rires)
Beaucoup de déception, de coups ratés (un coup de foudre poignant en école de commerce, juste au moment de partir), de coups sans lendemain, d’amoureux recroisés 15ans après (bedonnants aussi), et de noms sur un carnet.
Je n’ai jamais pensé aux conséquences de vie, si j’avais suivi un autre chemin que l’actuel. Je sais seulement que celui où je suis aujourd’hui, dompte et s’emboite bien avec mon énergie et mon ardeur de vie … « Le hasard appartient aux gens qui le font » et je me demande si on ne finit pas par choisir les bons atomes, naturellement, quand on réfléchit un peu et on regarde en arrière.
dita » Mon organigramme à moi était quand même un peu plus élaboré ;-)
Sinon, je trouve que le 2e garçon a eu du bol, dis donc !
mimilette » Eh bien, quand tu vois un divan, tu n’hésites pas à t’allonger dessus ;-)
Comme toi, je n’ai pas l’impression d’avoir fait de « mauvais » choix et je ne me tourmente pas à imaginer si ma vie serait plus ceci ou moins cela si j’avais, dans le passé, emprunté d’autres chemins. En revanche, ce dont je suis persuadé, c’est que l’on se construit à partir des choix que l’on fait.
Je ne garde pas forcément de bons souvenirs de cette époque, j’avais envie d’aller voir ailleurs, je trouvais que tous manquaient de curiosité. Je suis partie à la première occasion et je n’ai eu de cesse de m’éloigner, sans regret!
Mon premier baiser, en 4ème, avec un garçon qui bavait trop…:p Mon 1er amour, un italien, sombre et délicieux, emprunté par ma meilleure amie…
La dernière phrase de votre texte me fait penser, à une autre phrase, extraite d’un texte racontant la vie d’un homme (lui aussi marqué par son 1er amour): « Pour ne rester fidèle qu’à elle, il fût infidèle à toutes ».
Des choix qui parfois, s’imposent à nous et dont on essaie de s’en convaincre fortement, pour mieux passer aux autres choix. En repensant cette époque-là, je me demande si on avait parfois un vrai choix à faire, face à la fragilité de nos sentiments, notre construction en devenir … Comme une certaine expérience « Space mountain », plus question de descendre, on espère juste que ça va vite se terminer et se dire qu’on l’a fait, qu’on a bien fait. Check ! Done !
mimilette » Tout le monde n’a pas la chance de faire un tour de space mountain à cet âge-là. Moi, c’était plutôt la mer de sable (je veux dire : la traversée du désert, quoi).
j’avais presque 18 ans pour mon premier baiser avec mon copain.
c’était surprenant et peu enthousiasmant.
je n’ai été friande de baisers qu’avec Celui qui m’en a fait découvrir l’intensité.
sinon ce mélange de goût et de trop plein de salive m’a rebuté pendant quasi une décennie.
(Je plaisante, je plaisante.)
C’est original, de ne pas aimer les baisers, c’est souvent le premier des premiers préliminaires et c’est un moment où l’on est sérieusement observé par l’autre (je connais plusieurs filles qui m’ont renoncer à aller plus loin avec un homme parce qu’il embrassait mal).
Je te souhaite en tout cas de ne plus t’en lasser, avec Lui ou un Autre…
Je confirme: le 1er baiser est pri-mor-dial…
Quant à cette baffe, ma foi, je crois que c’est plutôt votre latin lover qui la méritait (selon ma vision actuelle des responsabilités de chacun).
La première gifle, c’est pri-mor-dial aussi ? ;-)
Peut-être qu’il aurait mérité une gifle AUSSI, mais j’ai préféré l’ignorer le reste de l’année.
Quant à la gifle, ce fût la seule de ma carrière.
comme une autre personne plus haut,
ayant été « élevé » chez les frères,
pas me mixité, of course!
et je revois encore des Potes, à l’occase,
grâce à internet !!!
Pour les Filles,
mes meilleurs souvenirs,
les plus sauvages en émois,
c’était les jeux de mains,
à peloter les seins,
à peloter les fesses
et jouer de cela des heures durant,
au stade du village,
dans les près alentours….
des soirées entières…..
Mais bécoter, la langue……..
Bof!
Je garde à ce sujet un souvenir très érotique d’une séance de cinéma où nous étions tous les 3…
Et sinon, je confirme, la première baffe est importante… quoi que… les suivantes aussi, si on est pas habitué à en donner :)
J’aime bien la douce nostalgie de ce post.
Se Prendre des Baffes,
Juste parce que les mains des Garçons
sont Curieuses de Ça-Voir….
Après, je me dis qu’avec autant de salive, ils auraient pu servir efficacement pour un bon cuni ou plus si affinité … Je dis ça, j’ai rien dit ;-)
Henri-Etoile » Tiens ! Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas vu roder ici ;-)
Dans un village, j’imagine que l’intimité est plus difficile à trouver, pour les premiers amours…
Dandyjoueur » Pourquoi « amer » ? Je comprends que ça puisse être des retrouvailles décevantes… mais amer ?
Quant à votre camarade de fac, faites lui passer le message (éventuellement de ma part) qu’elle aurait bien tort de croire que les jeux de la jeunesse sont périmés 10, 20, 30 ans plus tard !
Leela » Sans doute un garçon qui aura voulu appliquer la consigne de Florence « ne pas oublier de tourner la langue » un peu trop au pied de la lettre et sans écouter ses sensations.
Au fait, si quelqu’un peu m’éclairer : c’est comment, un garçon qui embrasse mal, en catégorie adulte ?
Txema » Je ne sais pas si on en a tous une, moi je sais que je n’en ai qu’une sur les années collège-lycée, mais j’avais quelques collègues qui n’ont même pas eu cette « chance ».
dita » Oui, de la chance, c’est certain. Après, était-ce une chance exceptionnelle ou pas, je ne saurais dire, mais pour moi qui ai fait ceinture si longtemps, je mesure ta chance !
mimilette » Je te remercie de répondre un peu à ma question ci-dessus, en fait.
Et je crains que l’embrasseur peu doué ne soit guère meilleur sur les étages inférieurs. Mais qui sait, en mode « vibromasseur »…
Vagant » Well ! Vu comment je bouillonnais à 18 ans quand j’ai été dépucelé, j’imagine que tu devais être dans un triste état à 22 ans, au moment du grand saut (qui me fait penser au mien, les morpions en moins, le garçon en plus ;-)
En te lisant (et en me remémorant quelques noms de ma liste), je confirme et je signe « bon baiser, bon cuni » … et chez les filles alors, « bon baiser,bonne pipe » aussi, ou pas ?
Seul Cui nous le dira :)
Un Village…? Ha bon !!! Mais ma Chaire, un village regorge de ressources…. le Moulin en ruines, les barques le long des berges, les fossés, les clairières, les baraques de jardins, etc. etc.
Le village est aussi la destination de loisirs de bien des urbains et de leurs gosses……, apports divers (et d’été sans oublier les Ouikends)en chairs fraîches, et c’est ainsi que j’ai découvert adolescent ces rutilantes poitrines, ces derrières enveloppés diversement, ces bouches gourmandes d’exotismes au village (justement)…..
Et comme le train, l’autocar, dessert (desservait), les grandes Villes, l’Autostop d’alors aidant bien le jeune gens que j’étais (solitaire à queue raide déjà), la couche urbaine de la première jeune fille fut ce Chemin premier que j’empruntât, alors même encouragé par la mère de celle-ci, toujours de nuit,….. La Soupe de langues brulantes de nuit a une de ces saveurs…..!!!(gaffe au parquet quand même!!!)
Bon ça c’était pour le début…..
Un bon baiser c’est quelqu’un qui se fond dans ma bouche et avec sa langue, je sens tout son corps peser sur moi. Mon plus beau souvenir reste ce baiser de RER où on s’est rendus compte à quel point nous étions en accord. Je crois que toute la rame y a participé :D
mimilette » Je n’accorde qu’une confiance très limitée au cyber-sexe, donc le vibro wifi, je suis sceptique.
Bon baiser, bonne pipe ? Je ne dirais pas ça. De toute façon, j’ai assez peu de souvenirs de mauvais baisers (et les quelques uns dont je me remémore, qui n’étaient pas vraiment des baisers sans âme, mais des baisers qui ne m’écoutaient pas, venaient de plutôt bonnes suceuses ;-).
Henri-Etoile » Mes excuses, nous nous sommes déjà croisés dans une autre vie, mais ce n’était pas sur ces pages. Je vous souhaite donc officiellement la bienvenue ici.
Pour le reste, nostalgie, nostalgie ;-)
dita » Assez émouvant, ton témoignage !
Mon premier « vrai » baiser à moi aussi était plus que plat. Définitivement pas précoce, ce fut l’année de mes 18 ans, avec une jolie fille. Nous vivions une relation platonique à cause d’un éloignement géographique (flirt de vacances). Malgré la distance, elle était quotidiennement dans ma tête et après plusieurs mois d’échange de lettres (à cette époque Internet n’était pas encore démocratisé) on s’est enfin retrouvé. Notre premier baiser n’a eu absolument aucune saveur et rapidement c’est elle qui a mis fin à cette relation.
Tout comme toi, pendant des années je repensais à elle…
J’ai finalement tiré un trait sur ce passé il y a 4 ans, en retournant sur ce lieux de vacances, dans le sud de la France, où on s’était rencontré. Par le biais d’un message déposé au pieds d’un arbre en haut d’une colline, qui avait un sens pour moi à cette époque, mon deuil pour elle a enfin pu se faire.
Eh bien, c’est long, tout ce temps pour faire le deuil d’une relation qui ne semblait pas très riche (toutefois, je pense qu’une amourette à 18 ans est quand même plus sérieuse qu’une amourette à 14 ans).
(Le temps me manque pour commenter plus, mais très chouettes tous ces derniers billets…) Bises !
Nous nous Co-Naitrions donc……..
Tss Tss Tss,
Je ne re-Co-Nait ici
Auc-Un de Vos Parfums,
Ma-Dame……..
Tss Tss….
Henri-Etoile » Oui oui, souvenez-vous, c’était en 2009. À cette époque, nous discutions fréquemment sur MSN, parfois à trois avec Céleste…
@ »R. »
http://www.youtube.com/watch?v=Up5oEw55QO4
Henri-Étoile » Shhhh ! Un peu de discrétion voyons, je ne vous demande pas de déballer tout votre répertoire ;-) Sur MSN, je traîne généralement sous le pseudo « Jérôme in Paris ».
J’ai retrouvé un billet inspiré, en ce Printemps là, de nos Sens….. sur Hasardailes…
Discrétion…? Meuh dites donc! Qui a évoqué Céleste…..?
Néammoins, il semble que vous méconnaissez certains Univers de mes Pluriels……. et autres burp…..
comme là, http://www.deuxvoeuxnus.blogspot.com
Hé Hé!
En mode autowash de la part du garçon qui avait à peu près le même âge que moi, 14 ans.
Une horreur !
Obligée de vite recommencer pour remettre les choses en place : baiser sublime, doux et intense, langues comprises ;). Alors le deuxième reste cher à mon coeur :)
Par contre, un homme qui embrasse mal (sans intensité, superficiellement, lèvres peu ouverte, à taton, vite fait) a peu de chance de m’amener au nirvana. Ca se confirme souvent ensuite en position ;), ce n’est pas le top au niveau sexe !
Malgré tout je laisse une chance…mon premier grand amour a eu besoin d’un peu de temps pour s’adapter a cette acte mais ensuite, parfait emboitement de nos lèvres et langues…enjoy!
A gouter sans modération !
calamityjane » Premier commentaire sur le premier baiser ! Bienvenue ici :)
Vous confirmez que les premiers pas ne sont pas faciles pour tout le monde… et qu’il faut aussi savoir laisser une seconde chance, parfois ! C’est rassurant.
Il parait qu’on peut s’abonner à des flux…….. j’ai tenté un jour de comprendre, puis renoncé……alors j’agis d’instinct, parfois un peu la bite à la main……Ha Ha Ha!
Plume » Bienvenue ici ! Je vois que je réveille des souvenirs délicieux, chanceuse !