Je m’émerveille d’une paire de jambes encore découvertes en cette fin octobre.
D’une paire de bottes.
De talons hauts.
Dans la rue, mes yeux restent baissés car c’est à moins d’un mètre d’altitude que rugissent les tempêtes qui alimentent ma turbine des désirs.
Illustration : John Duder via Library Vixen
Profitons-en, tout cela ne durera pas …
Encore quelques jours et il faudra attendre quelques mois pour redécouvrir les décolletés vertigineux, les jolies gambettes à l’air libre, bref, les plaisirs d’été …
Encore quelques jours et ce ne sera plus dans la rue mais au salon, avec la douce chaleur d’une cheminée, éclairées par d’ardentes flammes, que nos belles se dévoileront …
@ Lewis » Effectivement, profitons-en plutôt aujourd’hui que demain !
(Mais c’est assez plaisant d’imaginer que demain apportera aussi son lot de joies…)
Et pour les belles en manque de cheminée, vous risquez fort de les retrouver lovées dans le canapé, grosses chaussettes aux pieds, emmitouflées dans un plaid usé, sirotant une tasse de thé.
@ Lisbeth » Ah mais vous savez, j’ai aussi un truc avec les grosses chaussettes ! (et je bois du thé aussi)
Comme quoi, tout reste possible…
Celle-là vous ne la croiserez (hélas !) pas dans cet état dans la rue. Une réflexion comme un poncif : c’est beau une femme en bas, enfin… une belle femme !!
@ Gicerella » Oh, celle là, il suffit de l’imaginer revêtue d’une robe, et les pieds qu’elle a déjà dressés enfoncés dans des escarpins et hop ! on peut la croiser dans la rue.
Noter que le cheminement inverse de l’imagination peut se faire avec une (jolie) femme croisée dans la rue :)