Je m’émerveille d’une paire de jambes encore découvertes en cette fin octobre.
D’une paire de bottes.
De talons hauts.
Dans la rue, mes yeux restent baissés car c’est à moins d’un mètre d’altitude que rugissent les tempêtes qui alimentent ma turbine des désirs.
Illustration : John Duder via Library Vixen
Encore quelques jours et il faudra attendre quelques mois pour redécouvrir les décolletés vertigineux, les jolies gambettes à l’air libre, bref, les plaisirs d’été …
Encore quelques jours et ce ne sera plus dans la rue mais au salon, avec la douce chaleur d’une cheminée, éclairées par d’ardentes flammes, que nos belles se dévoileront …
(Mais c’est assez plaisant d’imaginer que demain apportera aussi son lot de joies…)
Comme quoi, tout reste possible…
Noter que le cheminement inverse de l’imagination peut se faire avec une (jolie) femme croisée dans la rue :)