[1312] « Pourquoi je n’en ai pas plus profité ? » – le récit de A***

Fin de soirée. J’ai fait du sexe avec quatre garçons (pas tous ensemble, non) et j’ai joui trois fois (d’abord dans la mezzanine, puis dans le salon et enfin dans la chambre de gauche – je suis descendue en étages, d’accord, mais certainement pas en intensité). J’aurais pu m’arrêter là mais c’était sans compter les doigts de Jeanne et ses mots qui m’ont emmenée loin (techniquement, toujours dans la chambre de gauche en fait mais ne soyons pas si terre-à-terre). Pendant le sexe, j’aime qu’on me parle mais je n’aime pas trop le dire. Alors quand les gens devinent ou osent, je kiffe grave (oui je parle jeune ; le bénéfice de l’âge). Et s’ils ne le font pas, ce n’est pas très grave, je – me – parle toute seule dans ma tête, c’est bien aussi ! Mais il y a un peu moins l’effet de surprise que lorsque l’on ne sait pas quels mots vont venir. Je m’égare.

Le fait est que moi, je suis venue et qu’en savourant la redescente, j’ai regardé Louize sucer Jules en se faisant prendre en levrette par 502 (puis inverser). Parce que l’intérêt de ce genre de soirées, ce n’est pas juste de faire des choses, c’est aussi de voir les autres en faire (et c’est carrément plus chouette en vrai que décrit froidement dans ce texte). Toujours dans les bras de Jeanne, j’ai pris quelques minutes pour échanger avec Sexpol, qui venait d’arriver. Mais elle a vite été accaparée par P*** et moi j’ai eu envie d’accaparer Jeanne et de lui rendre la pareille. Sauf que je ne me sens pas très douée de mes mains (dans tous les domaines) et que j’ai préféré y mettre la bouche, prenant ainsi une position assez exposée. Très occupée par Jeanne, j’ai tout de même senti des doigts venir jouer sur mon sexe – la seule raison pour laquelle je sais à qui appartiennent ces doigts, c’est que je sais qui était derrière moi quand j’ai pris place entre le cuisses de Jeanne mais je n’en suis pas complètement certaine. Je perds un peu la notion du temps mais une queue finit par remplacer les fameux doigts et, sous l’excitation, j’abandonne un peu Jeanne pour profiter pleinement d’être prise. Et c’est bon, et c’est d’autant meilleur que je sens Jeanne me regarder et qu’elle me parle – cette fille a tout compris !  Ça décuple mon plaisir. Dans ces moments-là, je regrette fortement de ne pas réussir à jouir en levrette. Parce que ça m’aurait bien plu d’avoir un orgasme dans cette situation.Deux femmes, deux hommes - un dessin de Petites Luxures

Fin de soirée pour de vrai, cette fois. On grignote un peu et on s’en va. Je me suis encore fait avoir, d’ailleurs. À chaque fois, je ne prends qu’une seule part du gâteau de Camille et à chaque fois, je m’en mords les doigts le lendemain parce que, aaaah, c’était trop bon, pourquoi je n’en ai pas plus profité ?!

9 Responses sur “« Pourquoi je n’en ai pas plus profité ? » – le récit de A***”  

  1. #1
     
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    MarieO a gazouillé  :

    Sourire. Bravo pour la conclusion. Y a-t-il quelque part une photo du gâteau de Camille ?

  2. #2
     
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    Pierre qui roule a gazouillé  :

    Ah ce gâteau!
    (Hypocrite) « j’aurais voulu en être rien que pour cela!
    Hum’

  3. #3
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @marieo Pour ce qui est des photos, je ne sais pas, elles sont conservées jalousement. L’apparence du gâteau ne satisfaisait pas Camille, il n’est donc pas certain qu’elle l’ait immortalisé. Ce qui ne nous a pas empêché de nous en gaver !
    (Moi, j’en ai repris, eh eh eh.)
    @pierre-qui-roule C’est bien naturel, tout le monde veut une part du gâteau !

  4. #4
     
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    dita a gazouillé  :

    j’aime beaucoup ce récit là
    :)

  5. #5
     
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    Cléante a gazouillé  :

    Le 12 mars dernier, j’ai écrit ceci à une de mes correspondantes :

    « Pas plus tard qu’hier soir, j’étais invité à une incroyable orgie. C’était une soirée privées, avec à peu près autant de femmes que d’hommes, et autant de couples que de célibataires. Les conditions étaient donc réunies pour une certaine fluidité des contacts, et je ne parle pas de l’état des muqueuses féminines. Quoique. Je me suis ainsi trouvé en fin de soirée derrière la croupe somptueuse d’une jeune femme agenouillée, qui fonçait tête baissée dans le plaisir du cunnilingus qu’elle prodiguait à une autre. Il m’a fallu un certain temps avant d’oser lui caresser les fesses, sans autre réaction de sa part que l’humidité de son intimité quand je l’ai délicatement doigtée, car elle avait si j’ose dire, la tête dans guidon. Il lui était ainsi impossible de se retourner pour m’adresser un sourire de consentement ou me jeter un regard d’opprobre, sans interrompre ses lécheries et frustrer celle qui se pâmait sous sa langue. J’étais moi aussi confronté à un choix cornélien. Je bandais comme un âne face à une telle scène, ou plutôt derrière, mais la perspective du plaisir de la prendre en levrette ne dépassait pas la crainte de me faire vertement rabrouer. Je n’avais pas eu l’occasion de bavarder avec cette jeune femme en première partie de soirée, et je ne me sentais donc pas autorisé à franchir un tel cap. Fort heureusement, sa voisine a mis fin à ce dilemme. Elle se faisait vigoureusement prendre en levrette par son compagnon, et sous l’emprise de la jouissance, elle suçait avidement les queues à sa portée. Ainsi tendit-elle sa main vers ma verge pour l’avaler comme une affamée. Intensément désiré, je pouvais me laisser aller au plaisir charnel sans craindre d’être discourtois. »

    Quelle surprise de retrouver la description de cette même scène sous ta plume ! Les doigts venus jouer sur ton sexe étaient les miens, mais je ne pense pas que tu les avais identifiés d’autant que ce n’est pas ma queue qui les a remplacés ! Ceci-dit, d’autres doigts peuvent avoir aussi tenté l’aventure…

  6. #6
     
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    A*** a gazouillé  :

    Cléante, en effet, je n’avais pas identifié tes doigts !

    Vous étiez donc plusieurs à être tentés d’aller plus loin, et seul l’un d’entre vous a osé. Dommage ! ;) (j’apprécie toutefois les raisons et le respect du consentement, tout ça tout ça)

  7. #7
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @dita Je pense savoir ce qu’il y a dans l’écriture de A*** qui te plaît !
    @a & @cleante Vous êtes mignons tous les deux, faudrait que je vous présente :-D

  8. #8
     
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    dita a gazouillé  :

    dis moi alors!
    car j’ai du mal à cerner ce qui me touche et me plait dans cet écrit , qui pourrait sembler assez simple mais qui , en fin de compte, fait mouche !
    ;)

  9. #9
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @dita Je pense que c’est justement ça : c’est écrit simplement, sans fioriture, une écriture presque sèche mais qui va en fait loin dans l’intime, la mise à nu.

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