Camille MM, dont le graphoburp fait partie de ceux que je recommande en colonne de droite, m’a fait le plaisir de répondre favorablement à ma demande d’illustrer ce billet. La légende que j’ai ajoutée à l’illustration est jaillie de ma propre purée de cerveau. J’ai tenté de m’approcher de l’esprit de l’auteur(e), on y reconnaît néanmoins ma patte.
Pour conclure cette introduction, je précise que ce billet a été écrit il y a déjà quelques temps ; j’attendais le fruit du travail de Camille pour que l’ensemble fasse sens. Tout ça pour dire à celle à qui ces propos étaient adressés qu’il n’est pas nécessaire qu’elle m’envoie une nouvelle fois sur les roses. J’y suis déjà et je commence à m’habituer aux épines.
Mon amante, ma douce, ma belle,
Puisqu’il faut qu’on se quitte, dis-tu, quittons-nous, mais quittons nous proprement. Si nous avions un contrat, que sa résiliation se fasse dans les règles.
C’est moche, les emplois jetables… ça m’allait bien un CDI. Je n’exclue pas un recours aux prud’hommes, en attendant, je reviens sur les termes du préavis.
Avant que je ne prenne mes cliques et mes claques, je dois dire au revoir à ton clic-clac.
Une dernière nuit pour nous emmêler, penser « ça je le regretterai… ça aussi… ». Le dire, le pleurer, le sourire, le croire, le savoir. Poser mes lèvres sur les tiennes, et se dire « la prochaine fois, je l’embrasserai sur les joues, mais je désormais je pourrais vivre en paix avec cette idée ».
Tu as quelques objets à me rendre qui m’appartiennent. Ce n’est pas que je sois matérialiste, ce que tu voudrais garder, je te l’offre de bon cœur, mais qu’est-ce que tu pourrais bien faire, toi, de ce bout de silicone violet réalisé sur — mes – mesures ? Ça sera mon objet transitionnel. Ma madeleine.
Et puisque tu pleures quand je dis que je te baise, j’ai le droit, moi aussi, à verser mes larmes quand tu me répondras « tu m’as peut-être baisée mais moi j’t’encule ! ».
Qu’on soit quittes si on se quitte.
Juliette commençait à en avoir plein le cul des exigences de son amant
Dualité diverse et déconcertante. Faire et recevoir dans un échange de plaisir.
C’est marrant, ce matin j’ai découvert par un biais tout autre le blog de Camille MM.
Et je te vois dans les commentaires ! Sur le moment je me suis dit « haha ça m’étonne pas que ce pti coquin traîne ses guêtres par ici ! »
Donc voilà, coïncidence rigolote.
Le travail de Camille est à mon sens inégal, mais parfois doté d’une très poignante énergie…
@ Ambroise » Que donc ne vous ai-je pas répondu à l’heure de votre commentaire ?
Votre commentaire n’est-il pas généralisable à toute pratique amoureuse ?
@ nell » Small world, tu sais !
J’aime bien le travail de Camille MM. Inégal, bien sûr, dans la mesure où certains dessins me touchent plus que d’autres, mais n’est-ce pas pareil sur tous les burps ?!
(Et puis je partage – encore très virtuellement – son penchant pour les « femmes avec pénis » ;-)
Moi aussi j’aime bien faire une dernière fois l’amour à la fin d’une histoire. C’est quand même mieux que de finir sur un bête « j’te quitte » non ??
@ Frenchsweet » Je n’y ai pas toujours eu droit, à la baise d’adieu. J’imagine que ça dépend du caractère de chacun… et des griefs que l’on peut avoir !