[1448] Writober – jour 10 – choix

Ça se bouscule au portillon pour la Présidentielle 2022 et on risque d’avoir l’embarras du choix (et des choix embarrassants). Pour moi qui suis de gauche sociale traître depuis toujours, je me désole surtout de cette avalanche de candidatures synonymes qui vont morceler l’électorat, empêcher toute dynamique de second tour et nous faire rempiler pour cinq ans de droite prétendument modérée, ou pire.

[1447] Writober – jour 9 – pression

J’ai quelques boxers équipés de fermeture(s) éclair(s) : très excitant, cette idée de mettre le sexe ou l’anus à portée de ☐main ☐sexe ☐bouche (cochez la case de votre choix) d’un coup de zip… et cette épée de Damoclès de la verge facilement mise en péril par une manipulation hasardeuse ou vengeresse du même zip.

Vivent les boutons-pressions !

[1446] Writober – jour 8 – montre

Après plusieurs années sans rien porter au poignet, j’ai fini par y raccrocher une fine montre « intelligente » (sans aucune conversation pourtant) qui mesure mon rythme cardiaque et surveille mon sommeil. En cas d’activité sportive, elle indique si j’ai fait du cardio ou brûlé mes graisses. Mais je l’ôte pendant le sport en chambre pour ne pas griffer ma partenaire. Dommage !

[1445] Writober – jour 7 – ventilateur

Il y a quelques semaines à peine, le ventilateur tournait à fond pour tenter de refroidir la chambre de nos ébats, et maintenant il faut allumer le radiateur.

Y a plus d’saisons !

Ça va être chaud (si je puis dire) pour la prochaine séance de Nuru-nuru…

[1444] Writober – jour 6 – esprit

Chez une femme, je vais d’abord regarder l’esprit mal tourné plutôt que les courbes bien roulées. Encore qu’il y ait dans ce « mal tourné » un jugement de valeur qui n’est évidemment pas le mien, moi qui me certifie sage comme une image. Je doute que mon lectorat blâme cette fausse inversion de valeurs.

[1443] Writober – jour 5 – corbeau

«Cría cuervos y te sacarán los ojos» (« Élève des corbeaux et ils te crèveront les yeux »)

Je n’ai pas vu le film de Carlos Saura, pourtant un gros succès de l’année de mes 9 ans, mais je me souviens bien de Porque te vas. Saviez-vous que Laure Sinclair en avait fait une reprise ?