[1490] Accélérateur de parties cul

Alors, oui, j’avoue, je recycle un jeu de mot de mon cru : j’avais déjà qualifié ainsi mon ami P*** grand ordonnateur de soirées mémorables. Mais, vu que je commence à m’établir dans la place, et que la fréquence des soirées que j’organise va croissant (souvenez-vous, deux ans séparaient la première soirée de la deuxième !), je me réattribue crânement le titre.

À peine remis de la troisième occurrence de mes petites soirées musicococoquines, v’là-t-y pas que je remets le couvert pour la quatrième édition.

Quatrième orgie électro-nique

Reconnaissez qu’il est chiadé, mon flyer, non ?!

#bisous

[1489] Brèves estivales

Just one caress…

« La caresse exprime l'amour, mais souffre d'une incapacité de le dire. »
Emmanuel Levinas
Totalité et Infini

Petite citation extraite d’un petit atelier interactif en ligne sur le site de Philosophie Magazine (réservé aux abonné·e·s, je le crains), mais que j’ai trouvé assez pertinente ; qui résonnait, en tout cas, avec mon sentiment de mieux réussir à transmettre mon amour par le geste que par le mot. Vous pouvez trouver ça paradoxal, moi qui suis ici (pour vous) avant tout un homme de mots. Et je m’interroge aussi : et si la personne à qui je destine mes caresses ne savait pas entendre ce langage ? Une sorte de dialogue de sourds… muets !

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Société de consommation

Ce serait une erreur assez grossière de considérer que le sexe, c’est gratuit. C’est pourtant un sujet assez rarement abordé, ici comme sur les nombreux sites consacrés à la sexualité « libérée ». Si l’on pense en premier lieu au prix des sextoys, objet en passe de devenir « de grande consommation » (avec maintenant des « éditions spéciales » pour certains joujoux), en second lieu aux accessoires classiques que peuvent être gels, préservatifs, voire contraceptifs, en creusant encore au prix que peut coûter une chambre d’hôtel, quand le sexe « libre » se passe hors du foyer, etc., on pense moins au coût psychologique : est-il si simple de vivre une sexualité libre et heureuse quand pèsent sur nous les contraintes domestiques, un boulot épuisant, les charges domestiques, les fins de mois difficile.

J’ai la chance d’avoir un très bon niveau de vie, de pouvoir, quand ça m’enchante, acheter le gadget qui fait crac-boum-hue, voire un très coûteux (mais magnifique) ensemble de contraintes en cuir fait sur mesure, selon mes consignes, par un artisan BDSM, il n’en reste pas moins que je me retiens et que j’essaie d’être raisonnable (sans arriver à être frugal) dans cette consommation.
J’ai toujours tenu (et je m’y accroche) à faire en sorte que ce burp reste exempt de toute publicité, de tout contenu « commercial » (ce qui ne m’empêche pas de promouvoir certains biens de consommation, quand ils me séduisent sincèrement, que ce soit un sextoy ou un film…). Tout en ayant conscience du privilège qui est le mien, de pouvoir payer hébergement, nom de domaine et tout le tralala pour ce plaisir de partage.

Cette longue introduction pour vous dire que j’ai écarquillé grand mes oreilles (oui oui) quand j’ai entendu que l’épisode 89 du podcast « Sin Eden Sublime » (oh ! la modestie de ce nom ;-) (je vous laisse naviguer sur vos plateformes de prédilection pour le retrouver) était consacré à « Sexualité et précarité ». Certes, je ne suis pas précaire (et j’espère que vous ne l’êtes pas non plus, ami·e lecteur·trice), mais sans l’être, vous pouvez (si vous êtes nombrilistes comme moi) écouter cet épisode sous l’angle de la consommation « sobre ». Et sinon, l’écouter avec une oreille humaniste et découvrir, comprendre, pourquoi les chemins de l’épanouissement sexuel sont, définitivement, semés d’embûches.

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Cigarette after sex

Ma 3e fête électro-nique a été bien douce et vibrante ! Nous fûmes finalement douze, le DJ n’a pas su ou pu faire son travail correctement (mais fort heureusement, l’électro promis fut au rendez-vous), personne n’a squirté sur le canapé (merci pour lui) et l’atelier Nuru-nuru a eu un succès au-delà de mes espérances. Difficile de ne pas promettre de le réitérer pour la quatrième édition qui, espérons-le, aura lieu avant un an.
💖avec le gel sur les participant·e·s !

Je vous souhaite un bel été 🌞

[1488] Mambo n°3

Comme une image, en association avec DJ S-Éroto9, vous propose une (troisième) orgie 3lectro-nique, le vendredi 11 août 2023 (Sex & drugs & love music entre adultes consentants)

C’est avec beaucoup de plaisir et d’excitation anticipé·e·s que je vous annonce la tenue, dans la torpeur estivale, de la troisième édition de mon orgie électro-nique. Arrivera-t-elle au niveau vraiment épatant de la précédente édition ? Voilà un défi à relever par chaque participant·e !

Même protocole que précédemment : si vous n’avez pas reçu encore mon invitation, c’est que je vous ai oublié·e, sans doute par erreur : venez toquer à ma porte pour que je répare ma maladresse.

Pour les participant·e·s : les détails suivront par canal direct.

[1487] Fantaisie caniculaire

UN

C’est toujours comme ça que mes rêves commencent ou finissent : elle est étendue de tout son long sur le ventre, sa tête bouclée enfoncée dans l’oreiller, et son cul tendu vers le ciel, rouge d’avoir réclamé trop longtemps le baiser du cuir (un scandale d’avoir le cul qui rayonne autant quand l’air sec peine à être découpé en rondelles de ventilo). Et moi de tout mon poids qui m’enfonce en elle, sagement dans sa chatte puisqu’elle redoute sans doute d’être transformée en statue de sel si j’explorais son noir horizon.
Go ! Je coulisse, je glisse, je câlice, je concupisce….
More ! Elle en redemande encore, enfièvre le corps à corps, enfonce le raccord…
Et toi qui étais si sage, à nous regarder sans rien faire, hypnotisée, tu viens toquer à ma porte.
Je me penche en avant pour laisser libre champ à ta langue vermiculaire qui réussit à atteindre mes couilles, recule d’un pas, de quelques papilles, vient forer mon œil de velours qui palpite encore de vos explorations répétées il y a un quart d’heure à peine.
— Encule-moi ! glapis-je, comme si tu avais besoin que je le demande alors que deux de tes doigts m’emmottent déjà de lubrifiant et que je sens ta bite de synthèse cogner sous mon omoplate… Oui, un peu plus bas, quand même, voilà…
Je suis tout ouvert, 24/7, je suis ton épicier de quartier, vous êtes mes épices et pas de quartier ! À la charge !

(suite…)

[1486] Ondinisme

Je ne sais pas si vous vous désaltérez dans le courant d’une onde pure, ami·e lecteur·trice, mais je vous propose de vous divertir dans le courant d’une onde impure, puisque j’ai l’immense joie et l’honneur d’être invité dans la célèbre émission Pulsions d’ETK Station.

Pour le direct, ce sera donc mercredi 7 juin (demaiiiin) de 21 h à 23 h en suivant ce lien.

Je fais partie des deux invités candides (hum hum) du début d’émission, pour parler de ce thème :

« ÉCRIRE DU SEXE : ON S’EN CACHE OU ON S’EN VANTE ? / ON DIT TOUT OU ON INVENTE ? » /// « L’auto-fiction lorsqu’on est auteur·e érotique, c’est mieux, non ? »

Je me pose d’ailleurs cette grande question : est-ce que j’écris de l’autofiction ?

Allez ! on verra bien si j’arrive à dire des choses intelligentes ou si je serai paralysé par le trac devant le micro.
Et je serai avec l’amie Alex de Landes pour en causer.

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[EDIT] Si vous avez raté le direct et que vous avez le courage pour écouter l’émission en replay, le podcast est accessible ici.

Au sommaire de l’émission :

  • à 0’ – Générique / Intro
  • à 4’37’’ – Présentation des invité·e·s : Alex de Landes » (@alex_de_landes sur Instagram) et « Comme une Image » (@cmmnmg sur Twitter)
  • à 8’44’’ – Débat : « L’auto-fiction lorsqu’on est auteur·e érotique, c’est mieux, non ? ou pas ? »
  • à 27’17’’ – « Good Cop, Bad Cop : La Domination à deux, comment ça marche ? »
  • à 50’05’’ – « L’ondinisme / sous-titre : Buvez, éliminez ! »
  • à 1h18’52’’ – « Le Cap D’Agde, en mode Opening »
  • à 1h38’45’’ – La petite leçon n°36 : « Le tickling, ou l’art de se chatouiller jusqu’à en mouiller »
  • à 1h57’52’’ – Le zapping du sexe
  • à 1h59’21’’ – Remerciements / Générique de Fin

Évidemment, y a plein de trucs que j’aurais voulu dire sur mon écriture, le réel, le fictionnel, tout ça, mais ça sera pour une autre fois (ou pour un article ici, qui sait ?).