De temps à autres, il m’arrive d’avoir envie d’offrir à mes contacts Twitter des petits poèmes express se faisant passer pour des haïkus. Comme je le confiais à un interlocuteur dans les cuisines, il s’agit d’un exercice à la fois facile et compliqué. Facile, parce que la concision du texte et sa forme déstructurée permet de créer de la poésie (ou l’illusion de poésie) assez facilement ; compliqué parce que j’essaie tout de même de construire mon texte en pensant à son destinataire (que je connais – ou « sens » – parfois très peu) de telle sorte que les graines que je lance au vent aient une chance d’entrer en résonance avec leur lecteur·trice.
Je vous propose à lire la compilation de ma production récente, qui m’a permis un instant de me changer les idées après trois épisodes très pénibles à tenter en pure perte de défendre une vision complexe du monde.

(suite…)Vrombissement d’ailes
Allongée dans le jardin
Le parfum de chèvrefeuille attend la nuit