Après de longues années de fidélité chez Gandi, ces derniers ont salement alourdi leurs tarifs, notamment les boîtes aux lettres désormais payante$.
J’ai beau avoir les moyens de garder ce site (et quelques autres 🤫) gratuit, je ne me sens pas l’âme d’un mécène. Je vais donc voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Il risque d’y avoir un peu de friture sur la ligne, le temps de la migration, mais si je n’ai pas trop perdu la main, ça ne devrait pas être une trop longue période de turbulence.
Alors, oui, j’avoue, je recycle un jeu de mot de mon cru : j’avais déjà qualifié ainsi mon ami P*** grand ordonnateur de soirées mémorables. Mais, vu que je commence à m’établir dans la place, et que la fréquence des soirées que j’organise va croissant (souvenez-vous, deux ans séparaient la première soirée de la deuxième !), je me réattribue crânement le titre.
À peine remis de la troisième occurrence de mes petites soirées musicococoquines, v’là-t-y pas que je remets le couvert pour la quatrième édition.
Petite citation extraite d’un petit atelier interactif en ligne sur le site de Philosophie Magazine (réservé aux abonné·e·s, je le crains), mais que j’ai trouvé assez pertinente ; qui résonnait, en tout cas, avec mon sentiment de mieux réussir à transmettre mon amour par le geste que par le mot. Vous pouvez trouver ça paradoxal, moi qui suis ici (pour vous) avant tout un homme de mots. Et je m’interroge aussi : et si la personne à qui je destine mes caresses ne savait pas entendre ce langage ? Une sorte de dialogue de sourds… muets !
Société de consommation
Ce serait une erreur assez grossière de considérer que le sexe, c’est gratuit. C’est pourtant un sujet assez rarement abordé, ici comme sur les nombreux sites consacrés à la sexualité « libérée ». Si l’on pense en premier lieu au prix des sextoys, objet en passe de devenir « de grande consommation » (avec maintenant des « éditions spéciales » pour certains joujoux), en second lieu aux accessoires classiques que peuvent être gels, préservatifs, voire contraceptifs, en creusant encore au prix que peut coûter une chambre d’hôtel, quand le sexe « libre » se passe hors du foyer, etc., on pense moins au coût psychologique : est-il si simple de vivre une sexualité libre et heureuse quand pèsent sur nous les contraintes domestiques, un boulot épuisant, les charges domestiques, les fins de mois difficile.
J’ai la chance d’avoir un très bon niveau de vie, de pouvoir, quand ça m’enchante, acheter le gadget qui fait crac-boum-hue, voire un très coûteux (mais magnifique) ensemble de contraintes en cuir fait sur mesure, selon mes consignes, par un artisan BDSM, il n’en reste pas moins que je me retiens et que j’essaie d’être raisonnable (sans arriver à être frugal) dans cette consommation. J’ai toujours tenu (et je m’y accroche) à faire en sorte que ce burp reste exempt de toute publicité, de tout contenu « commercial » (ce qui ne m’empêche pas de promouvoir certains biens de consommation, quand ils me séduisent sincèrement, que ce soit un sextoy ou un film…). Tout en ayant conscience du privilège qui est le mien, de pouvoir payer hébergement, nom de domaine et tout le tralala pour ce plaisir de partage.
Cette longue introduction pour vous dire que j’ai écarquillé grand mes oreilles (oui oui) quand j’ai entendu que l’épisode 89 du podcast « Sin Eden Sublime » (oh ! la modestie de ce nom ;-) (je vous laisse naviguer sur vos plateformes de prédilection pour le retrouver) était consacré à « Sexualité et précarité ». Certes, je ne suis pas précaire (et j’espère que vous ne l’êtes pas non plus, ami·e lecteur·trice), mais sans l’être, vous pouvez (si vous êtes nombrilistes comme moi) écouter cet épisode sous l’angle de la consommation « sobre ». Et sinon, l’écouter avec une oreille humaniste et découvrir, comprendre, pourquoi les chemins de l’épanouissement sexuel sont, définitivement, semés d’embûches.
Cigarette after sex
Ma 3e fête électro-nique a été bien douce et vibrante ! Nous fûmes finalement douze, le DJ n’a pas su ou pu faire son travail correctement (mais fort heureusement, l’électro promis fut au rendez-vous), personne n’a squirté sur le canapé (merci pour lui) et l’atelier Nuru-nuru a eu un succès au-delà de mes espérances. Difficile de ne pas promettre de le réitérer pour la quatrième édition qui, espérons-le, aura lieu avant un an. 💖avec le gel sur les participant·e·s !
C’est avec beaucoup de plaisir et d’excitation anticipé·e·s que je vous annonce la tenue, dans la torpeur estivale, de la troisième édition de mon orgie électro-nique. Arrivera-t-elle au niveau vraiment épatant de la précédente édition ? Voilà un défi à relever par chaque participant·e !
Même protocole que précédemment : si vous n’avez pas reçu encore mon invitation, c’est que je vous ai oublié·e, sans doute par erreur : venez toquer à ma porte pour que je répare ma maladresse.
Pour les participant·e·s : les détails suivront par canal direct.
C’est toujours comme ça que mes rêves commencent ou finissent : elle est étendue de tout son long sur le ventre, sa tête bouclée enfoncée dans l’oreiller, et son cul tendu vers le ciel, rouge d’avoir réclamé trop longtemps le baiser du cuir (un scandale d’avoir le cul qui rayonne autant quand l’air sec peine à être découpé en rondelles de ventilo). Et moi de tout mon poids qui m’enfonce en elle, sagement dans sa chatte puisqu’elle redoute sans doute d’être transformée en statue de sel si j’explorais son noir horizon. Go ! Je coulisse, je glisse, je câlice, je concupisce…. More ! Elle en redemande encore, enfièvre le corps à corps, enfonce le raccord… Et toi qui étais si sage, à nous regarder sans rien faire, hypnotisée, tu viens toquer à ma porte. Je me penche en avant pour laisser libre champ à ta langue vermiculaire qui réussit à atteindre mes couilles, recule d’un pas, de quelques papilles, vient forer mon œil de velours qui palpite encore de vos explorations répétées il y a un quart d’heure à peine. — Encule-moi ! glapis-je, comme si tu avais besoin que je le demande alors que deux de tes doigts m’emmottent déjà de lubrifiant et que je sens ta bite de synthèse cogner sous mon omoplate… Oui, un peu plus bas, quand même, voilà… Je suis tout ouvert, 24/7, je suis ton épicier de quartier, vous êtes mes épices et pas de quartier ! À la charge !
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