[488] Qu’est-ce que je n’ai pas fait là…

En achetant le nom de domaine burp.fr, je n’imaginais pas forcément recevoir, dès sa création, des dizaines de pourriels.
J’avais acheté, il y a maintenant 8 ans, un autre nom de domaine, et il s’est écoulé pas mal de temps avant que je ne reçoive ces « courriers non sollicités », mais avec burp.fr, pfuiiitttt !, ce fut instantané.

La première hypothèse que j’ai fait, compte tenu du nombre important de courriels arrivant sur une adresse @burp.fr bien précise, c’est que ce domaine, fraîchement acheté, appartenait précédemment à quelqu’un d’autre, qui l’aura utilisé puis finalement abandonné. La main passe.

Sans contredire cette première hypothèse, il apparaît qu’une seconde hypothèse concurrente est à prendre en compte : certaines personnes utilisent spontanément cette adresse comme une adresse bidon, totalement au pif, mais statistiquement ça tombe parfois chez moi. Pas de bol.

En témoigne ce curieux accusé de réception qui a atterri dans ma boîte aux lettres « catch-all » :
(suite…)

[484] Immortels

Comme Jack Lang est à jamais Ministre de la Culture, Jacques Chirac est à jamais le Président qui va au Salon de l’Agriculture.

Avez-vous noté ce qui ressemblait à un soupir de soulagement dans la voix des journalistes qui annonçaient que, cette année encore, Jacques Chirac irait bien palper le cul des vaches ?

Le monde tourne, c’est rassurant.

[483] Courrier des lectrices

D’abord, pour signaler qu’à ce jour, j’ai reçu trois charmantes œuvres pour le concours permanent de fan-art annoncé récemment. Mais je n’ai pas encore eu le temps de mettre ça en ligne. Plus précisément, de mettre ça en ligne tel que j’aimerais que ça paraisse. Un peu de patience, donc.

Une fois ces premières œuvres en ligne, cela créera, je suppose, une saine émulation pour enrichir la rubrique.

Je n’écris pas grand chose, ces temps-ci. Ou plutôt, ce que j’écris n’est guère publiable : du code PHP de bas de gamme (pour les néophytes, PHP est un langage de programmation beaucoup utilisé sur le Web, et notamment par la plateforme WordPress) vu que je fais mes premiers pas, les yeux rivés sur la documentation en ligne. Ça n’intéresserait personne, je crois, même pour un exemple d’utilisation de guillemets droits.
"Ceux-là."

J’avais annoncé que je ne migrais pas les anciennes notes depuis H&F ; j’ai changé d’avis. Ce sera plus simple que tout soit réuni dans un seul endroit. Pour moi, l’enveloppe change, mais il s’agit toujours de la même chose. Mon burp.


À défaut de mes mots, donc, je vous livre ceux d’une autre qui me confie ce récit et que je vous propose verbatim.

₪ ₪ ₪

Kim JoonJe devais passer une journée à Paris pour mon travail, je décidais d’y rester la nuit afin de pouvoir en passer une partie avec toi. Tu avais réservé une chambre près de Pigalle. « Je te donnerai rendez-vous à l’hôtel. Tu te banderas les yeux avant d’entrer. Prépare ta bouche, ta chatte et ton cul à me recevoir. Tu seras silencieuse. Moi aussi. » Après un léger changement de programme, je t’attends dans la chambre, uniquement vêtue de bas noirs, les yeux recouverts d’une écharpe, le sexe humide. Tu frappes à la porte : malgré cette consigne de silence, je demande confirmation avant de t’ouvrir. Tu entres, je suis presque nue, tu es habillé, j’aime le contraste : toucher ta veste en cuir, tes vêtements, sentir tes mains sur ma peau, ta bouche sur la mienne. Je titube, aveuglée, tu me colles contre un mur, nous nous embrassons sauvagement, j’aime.

Nous rejoignons le lit, moi à demi allongée, toi debout devant moi, quelques épaisseurs de vêtements en moins. Je cherche à tâtons ton sexe sous ton pantalon, tu me repousses, me plaque sur le lit, emprisonnant mes mains. Tu me caresses le sexe, m’embrasse la bouche, les seins, je joue à me débattre pour me libérer de cette délicieuse emprise.

Ensuite… quelques images et sensations qui restent…

Tu me pénètres ; j’adore ce moment où après l’avoir tant désiré, je sens le sexe de mon partenaire entrer, se frayer un chemin, me remplir, enfin.

Tu es sur moi, en moi, je suis à demi hors du lit, le dos à moitié dans le vide, maintenue par mes mains. L’écharpe qui m’aveuglait glisse, je me découvre dans un grand miroir, le visage à quelques centimètres du mur, nous trouve beaux ainsi.

Tu jouis en moi, dans mes bras, je t’embrasse, te caresse.

J’ai toujours envie. Je me caresse alors que tu es dans la salle de bain, tu me regarde puis viens me rejoindre. J’ai envie de toi, de ton sexe en moi. Tu m’exauces, je jouis ; c’est si bon.

Nous quittons la chambre pour aller manger. Je suis en jupe, sans sous-vêtements, je te le dis. J’aime jouer, te provoquer, sentir ton désir, tes mains baladeuses dans la rue. À table, j’enlève une de mes chaussures, fait remonter mon pied vers ton entrejambe. Tu me fais remarquer qu’il n’y a pas de nappe, je m’en fiche. J’enlève mon pull, me penche vers toi pour t’embrasser par-dessus la table. Une de tes mains vient se balader sur mes petits seins. Je me lève, viens chercher ta bouche pendant que tu caresses mes fesses nues. Je m’échappe. Ce qu’il y avait à manger ? Aucune importance… Juste envie de retourner à l’hôtel.

Je t’embrasse sur le chemin du retour, dans l’ascenseur. Tu glisses un doigt en moi, nous allons ainsi dans le couloir puis jusqu’à la chambre ; caresses, baisers, vêtements qui disparaissent. Nous faisons l’amour au clair de lune. Je te chevauche, tu me prends, m’encules… Pause… Reprise de ces si agréables hostilités, câlin…

Il est tard, tu dois partir. Dommage…


Illustration : Kim Joon – série tatouage.

[481] À marquer d’une craie blanche

White ChalkLe dernier album de P.J. Harvey, White Chalk (2007), fait mon bonheur en tournant, quasi en continu, sur ma platine depuis que je l’ai acheté. Je surprends même ma fille à le chantonner toute seule, conquise elle aussi.

Ça n’est pas la première fois que la douce folle d’Outre-Manche pond des airs entêtant, comme l’est The Garden (notre extrait en écoute) d’un précédent album (j’aurais pu écrire « comme le fut (…) » mais force est de constater que dès que j’écoute ce morceau, j’ai toujours la tentation de me le remettre en boucle – et je cède souvent à cette tentation).

Mais c’est la première fois que la drogue fait effet sur la quasi-totalité de l’album. Aussi, j’enclenche « REPEAT ALL » sur ma platine, et non « REPEAT 1 » et s’enchaînent les merveilleux morceaux de ce trop court album.

Revue en détail :

  1. The Devil : splendide entrée en matière (l’inflexion de la mélopée à 1’49 » m’arracherait des larmes d’émotion à chaque fois) StarStarStarStarBlank star
  2. Dear Darkness : plus sobre, ce morceau pour nous remettre de nos émotions, instrumentation minimaliste au piano StarStarStarBlank starBlank star
  3. Grow Grow Grow : ah ben fallait pas s’endormir, déjà le second point d’orgue de l’album, un bijou lyrique, magnifiquement ciselé StarStarStarStarHalfstar
  4. When Under Ether : quand c’est moins bien que génial, vu la qualité de l’album, j’aurais tendance à être déçu. Mais c’est tout de même une belle chanson qui ne souffre que de la comparaison avec la précédente : StarStarHalfstarBlank starBlank star
  5. White Chalk : chanson qui donne son titre à l’album, toute empreinte de la nostalgie de l’album. StarStarStarBlank starBlank star
  6. Broken Harp : encore une chanson très dépouillée, au charme indéniable StarStarStarHalfstarBlank star
  7. Silence : une des chansons les plus rythmées, entraînantes de l’album. Silence ? Muet d’admiration alors. StarStarStarHalfstarBlank star
  8. To Talk To You : une chanson aux harmoniques assez rudes, faut s’accrocher StarStarStarBlank starBlank star
  9. The Piano : encore une des pépites de cet album qui s’avère une mine ! PJ y chante sur deux tons, j’en tomberais amoureux sur le champ StarStarStarStarBlank star
  10. The Departure : sans doute faut-il entre deux points culminants redescendre un peu pour mieux apprécier les sommets ? Un morceau tout en douceur StarStarStarBlank starBlank star
  11. The Mountain : pour finir en beauté, la plus belle chanson de l’album (qui gratte Grow… d’une coudée à peine). Et quand elle crie en chantant, elle ne crie pas, elle chante, c’est sidérant. Ah si, un reproche tout de même : mais pourquoi ce morceau ne dure QUE 3’11 » ? StarStarStarStarStar

Verdict :

J’ai souvent été agréablement surpris par les nouveaux albums de P-J Harvey quand ils sortaient mais jamais à ce point. Certes, je suis un inconditionnel de la polly-jean depuis des lustres, je ne sais donc pas trop quoi dire à ceux qui n’aiment pas (encore). Quelle est la probabilité que vous soyez tout de même envoûté par cet album splendide ? Si vous en êtes resté à Dry – un bijou dont je ne me lasse pas non plus, soit dit en passant – ça va vous faire un choc.


Extrait que je voulais vous mettre si ça ne faisait pas pêter toute ma mise en page : P-J Harvey – The Garden sur l’album Is this Desire? (1998)Pour cet extrait comme pour des extraits de White chalk, je vous laisse vous balader sur le net ou chez votre disquaire.

[476] C’est reparti, mon cui-cui !

Ciseaux inaugurationHum… Depuis le temps que ça me chatouillait, l’envie d’ouvrir mon burp rien qu’à moi, avec mon nom de domaine, la plateforme de mon choix que je pourrai personnaliser à loisir. Il me manquait le temps, il me manquait le nom de domaine. commeuneimage.fr ou .nimportequoi, inutile de vous dire que c’était pris. J’ai pensé un moment à burposferik, juste parce que je trouvais ça drôle, et puis finalement burp.fr s’est trouvé disponible et j’ai mis le grappin dessus.

Entre WordPress et Dotclear, cela faisait un moment que j’avais fait mon choix. Aucun des deux n’est parfait, évidemment, mais WordPress est tout de même plus avancé (même s’il n’est évidemment pas parfait) et plus riche en terme de possibilités d’extension. Bon, je ne vais pas vous bassiner avec ça et j’ai mis plus de détails dans l’à propos pour ceux que ça intéresse.

Mais choisir WordPress n’était pas suffisant. J’aurais pu ouvrir les hostilités sur le burp avec un thème par défaut puis le personnaliser au fur et à mesure, ajouter les plugins pour disposer de fonctions supplémentaires au fil des besoins qui se seraient fait sentir, etc. Mais je suis un peu maniaque alors j’ai passé du temps à écumer la burposphère wordpressienne, étudier l’offre en terme de plugin, penser aux statistiques, au référencement… J’ai trouvé un joli thème (il vous plaît ?) et je l’ai bidouillé pour qu’il ressemble plus à ce que j’attendais, j’ai corrigé des problèmes par ci par là…
Si j’étais vraiment vraiment perfectionniste, j’aurais passé encore un bon mois de plus à améliorer mon site, ou alors carrément plusieurs mois de plus pour créer de zéro mon propre thème, qui soit vraiment Comme à mon image, mais j’étais pressé, et puis je sais aussi qu’il ne faut jamais que le contenant prenne le dessus sur le contenu.
Il y aura donc quelques bugs d’affichage sur ce site, vous serez très aimable de me les signaler sur la page prévue à cet effet.

Mais d’ores et déjà, vous pouvez mettre à jour vos flux RSS. Je compte améliorer la présentation pour que ce soit plus facile pour les béotiens en syndication, mais pour ça, encore un tout petit peu de patience.

Allez, c’est parti pour (au moins) 60 Go de burpage intensif.

Welcome on board !