Just one caress…
Petite citation extraite d’un petit atelier interactif en ligne sur le site de Philosophie Magazine (réservé aux abonné·e·s, je le crains), mais que j’ai trouvé assez pertinente ; qui résonnait, en tout cas, avec mon sentiment de mieux réussir à transmettre mon amour par le geste que par le mot. Vous pouvez trouver ça paradoxal, moi qui suis ici (pour vous) avant tout un homme de mots. Et je m’interroge aussi : et si la personne à qui je destine mes caresses ne savait pas entendre ce langage ? Une sorte de dialogue de sourds… muets !
Société de consommation
Ce serait une erreur assez grossière de considérer que le sexe, c’est gratuit. C’est pourtant un sujet assez rarement abordé, ici comme sur les nombreux sites consacrés à la sexualité « libérée ». Si l’on pense en premier lieu au prix des sextoys, objet en passe de devenir « de grande consommation » (avec maintenant des « éditions spéciales » pour certains joujoux), en second lieu aux accessoires classiques que peuvent être gels, préservatifs, voire contraceptifs, en creusant encore au prix que peut coûter une chambre d’hôtel, quand le sexe « libre » se passe hors du foyer, etc., on pense moins au coût psychologique : est-il si simple de vivre une sexualité libre et heureuse quand pèsent sur nous les contraintes domestiques, un boulot épuisant, les charges domestiques, les fins de mois difficile.
J’ai la chance d’avoir un très bon niveau de vie, de pouvoir, quand ça m’enchante, acheter le gadget qui fait crac-boum-hue, voire un très coûteux (mais magnifique) ensemble de contraintes en cuir fait sur mesure, selon mes consignes, par un artisan BDSM, il n’en reste pas moins que je me retiens et que j’essaie d’être raisonnable (sans arriver à être frugal) dans cette consommation.
J’ai toujours tenu (et je m’y accroche) à faire en sorte que ce burp reste exempt de toute publicité, de tout contenu « commercial » (ce qui ne m’empêche pas de promouvoir certains biens de consommation, quand ils me séduisent sincèrement, que ce soit un sextoy ou un film…). Tout en ayant conscience du privilège qui est le mien, de pouvoir payer hébergement, nom de domaine et tout le tralala pour ce plaisir de partage.
Cette longue introduction pour vous dire que j’ai écarquillé grand mes oreilles (oui oui) quand j’ai entendu que l’épisode 89 du podcast « Sin Eden Sublime » (oh ! la modestie de ce nom ;-) (je vous laisse naviguer sur vos plateformes de prédilection pour le retrouver) était consacré à « Sexualité et précarité ». Certes, je ne suis pas précaire (et j’espère que vous ne l’êtes pas non plus, ami·e lecteur·trice), mais sans l’être, vous pouvez (si vous êtes nombrilistes comme moi) écouter cet épisode sous l’angle de la consommation « sobre ». Et sinon, l’écouter avec une oreille humaniste et découvrir, comprendre, pourquoi les chemins de l’épanouissement sexuel sont, définitivement, semés d’embûches.
Cigarette after sex
Ma 3e fête électro-nique a été bien douce et vibrante ! Nous fûmes finalement douze, le DJ n’a pas su ou pu faire son travail correctement (mais fort heureusement, l’électro promis fut au rendez-vous), personne n’a squirté sur le canapé (merci pour lui) et l’atelier Nuru-nuru a eu un succès au-delà de mes espérances. Difficile de ne pas promettre de le réitérer pour la quatrième édition qui, espérons-le, aura lieu avant un an.
💖avec le gel sur les participant·e·s !
Je vous souhaite un bel été 🌞