[520] Étiquette de l’étiquette

Ce fut pour moi comme un rite initiatique, une de ces cérémonies qui, dans les sociétés tribales, vous valent un petit bout de prépuce en moins ou un os dans le nez en plus. Tu seras un homme, mon fils ! Oui maman.

L’achat de mon premier costume.

Je venais de finir mon service militaire, mon CV de jeune ingénieur avait atterri sur les bureaux de moult éminents Directeurs des Ressources Humaines, les premiers entretiens d’embauche se profilaient, il fallait donc que j’ajoute à ma panoplie l’indispensable attribut qui signerait incontestablement mon nouveau statut de jeune cadre dynamique, un costard plus quelques bidules à mettre autour du cou.

(En réalité, je travestis [sic !] un peu la réalité puisque l’achat de mon premier costume n’était motivé par le cadre professionnel, mais par l’imminence des mariages de quelques proches – n’en déplaise à Columbine qui souhaiterait que mon burp ne soit qu’un journal du réel.)

C’est donc ma chère mère qui m’accompagna rues Saint-Placide et approchantes pour m’assister dans le délicat choix de cette tenue – et accessoirement la financer. Sans elle, je ne sais pas ce que je serais devenu. Bon, je ne vous parle pas du lait nourricier, ni de ces années d’attention (non, je ne vais pas me mettre à chanter du Marie Laforêt). Non, je vous parle des costumes, ces habits pas comme les autres.

Oui, pas comme les autres.

Prenez une paire de chaussures. Bon. Vous allez dans un magasin de chaussure (après vous être assuré que vos chaussettes n’étaient pas trouées ni puantes), on vous fait essayer 7 pieds gauches, quand votre choix est fait, on remet la chaussure essayée avec la chaussure qui est restée dans la boîte, on essaye de vous refourguer du cirage et de l’imperméabilisant (la première fois, vous dites « oui ». La suivante, vous dires « j’en ai déjà », ce qui est vrai, et les fois suivantes aussi parce que vous vous êtes rendus compte que ça évitait de faire gonfler la facture de 10%). Bon. Vous arrivez chez vous, tout content de votre nouvel achat et puis le lendemain vous vous décidez à mettre vos nouvelles chaussures. Vous les sortez du carton, et si vous essayez de le mettre tout de suite, vous vous rendez vite compte qu’il y a un problème. Il y a ce bout de papier journal au fond de la chaussure à enlever. Il y a les lacets qui sont mis n’importe comment et qu’il faut remettre en place pour pouvoir les nouer, mais grosso modo, si votre mère a bien fait son boulot, vous vous en sortez tout seul.

Prenez une chemise. Bon. Là, déjà, vous ne pouvez pas souvent les essayer, les chemises, alors vous avez intérêt à bien connaître votre taille. Un vendeur qui fait bien son boulot aura un mètre-ruban qu’il s’empressera de vous mettre autour du cou tout en vous montrant cinq modèles qui vous seraient parfaitement assortis. Vous rentrez chez vous. Le lendemain, vous voulez mettre l’une de ces trois si jolies chemises que vous avez fini par acheter, vous ôtez la protection plastique, vous avez des tas de machins à enlever, des pincettes et/ou des épingles, des renforts de cols en carton, du papier de soie. Bon. Les premières fois, vous oubliez des épingles et vous comprenez votre erreur en enfilant la chemise (Dame et Bricabrac sont invitées à se présenter à l’accueil pour nous indiquer si, dans certains milieux, il est d’usage de volontairement laisser les épingles en place). Vous vous rendez compte également qu’une chemise neuve, si elle n’est pas froissée, dispose en revanche de pli marqués qui ne sont pas ceux d’un repassage soignée. Mais bon gré, mal gré, vous vous en sortez.

Le costume, sous son apparente simplicité (un pantalon, bon, un pantalon quoi, une veste, une veste c’est simple, pas d’aiguille, deux manches pour les bras, quelques boutons), dispose d’un code complexe qui, au contraire des chaussures avec du papier journal et des chemises avec des aiguilles, n’est pas à la portée d’un simple esprit déductif mais est véhiculé par un corps social élitiste. Malheureux celui qui, portant simplement un costume, pense accéder du même temps à la upper class.

Je passerai rapidement sur le pantalon. Les seuls trucs à savoir, c’est que, primo, la taille du pantalon est induite par la taille de la veste – heureusement, pour moi, ça correspond, mais je suis sûr que pour certaines personnes pas taillées selon les canons couturiers, ce doit être une galère à chaque fois renouvelée) et, secundo, qu’ils sont vendus sans ourlets. Très frustrant : on achète un beau costume et il faut le laisser dans le magasin pour ne le récupérer qu’une semaine plus tard. Avec ou sans revers ? À l’époque de mes premiers costumes, la mode était avec, maintenant c’est sans, mais ça changera probablement encore une ou deux fois d’ici la retraite.

Par contre, la veste, ahhh la veste ! Ça c’est pervers !

Première chose : les boutons. Y a plein de boutons, sur une veste. Aux manches, mais c’est juste pour décorer on n’y touche pas. Sur le devant, y a les vestes croisées, avec les deux rangées de boutons, que l’on réserve aux commerciaux et aux hommes politiques ventrus (modèle paroxystique : la veste bleu marine avec boutons dorés à motif « ancre »). Et puis les vestes droites, avec une seule rangée de bouton, classiquement au nombre de trois, parfois deux ou quatre et probablement, à la suite d’un coup de génie d’un quelconque styliste, dans un nombre encore différent. Il faut savoir qu’il est ringard de fermer tous les boutons à la fois.

Mais ça, les boutons, c’est rien encore.

Il y a aussi les poches. Faut le savoir, les poches des costumes sont cousues. On pourrait donc croire, au début, que ce sont de fausses poches, qui ne s’ouvrent pas, mais en fait, si, il faut s’armer d’une fine paire de ciseaux (perso, moi je fais ça avec mon cutter) et zac ! zac ! délicatement, il faut les ouvrir afin qu’on puisse y glisser clés, cartes de visites et pochettes pour les grandes occasions. Ceci ne concerne que les poches extérieures, car les poches intérieures sont, elles, immédiatement utilisables pour chéquiers, portefeuille et tutti quanti. À noter la présence de plus en plus fréquente d’une poche destinée à accueillir les téléphones portables, que je trouve très pratique pour y glisser une ou deux capotes.

la manche étiquettée d\'un costume neufMais le pire, c’est cette étiquette sur le revers de la manche (notre illustration). Cette étiquette qu’il faut évidemment découdre, elle aussi. Je dis évidemment mais ça n’a rien d’une évidence, justement. Et quand, dans la rue, ou pire, dans une salle de réunion, je vois quelqu’un qui porte un costume avec cette étiquette toujours en place, je n’ose pas faire cette remarque : « vous savez, normalement, on l’enlève, l’étiquette ». Ce « normalement » est tellement plein de morgue, qui balance à la gueule « mon gars, on voit bien que nous ne sommes pas du même monde ».

À toi, ami lecteur, qui n’a pas eu une maman pour t’expliquer ça, qui n’a pas trouvé un collègue compatissant pour t’expliquer discrètement que l’étiquette était à découdre comme les poches, je te souhaite de découvrir cette note et de rejoindre la caste de « ceux qui savent ».

25 gazouillis sur “Étiquette de l’étiquette”  

  1. #1
     
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    Krazy Kitty a gazouillé  :

    Je savais pour les poches.

    Pas pour l’étiquette.

    En même temps je ne porte pas l’uniforme de costume.

    Et si j’en portais ils seraient pour femmes. Je n’ose même pas imaginer la complexité de l’étiquette quand on en vient au costume-tailleur).

  2. #2
     
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    Dame a gazouillé  :

    Ouf !!!

    Après ça on dira que les femmes sont compliquées, que les hommes refusent de les accompagner dans leur shopping.. qu’elles passent leur temps dans les magasins… et…

    Vous m’interpellez au sujet des aiguilles. Pourquoi, à cet endroit précis, Hugo Boss glisse aussi des aiguilles ?

  3. #3
     
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    Athena a gazouillé  :

    Ouille! J’ai pris peur…le coup de l’étiquette c’est tout comme le coup des chaussettes blanches (sport) portées avec une paire de chaussure classique (sous un costume noir!) (Le summum de l’inélégance!)

    PS: tiens donc un p’tit clic en plus…;-) sauf que là en perd le fil du texte et des commentaires.. :-(

  4. #4
     
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    Mina a gazouillé  :

    Que dire des femmes qui ne retirent pas l’étiquette de prix sous la semelle de leurs chaussures.
    Particulièrement lorsqu’il est question de talons aiguilles!
    Beurk…

  5. #5
     
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    La Brune a gazouillé  :

    Ca me fait marrer parce que mon cher et tendre époux a découvert l’histoire de l’étiquette à découdre il y a quatre ans ou cinq ans. Je l’ai longtemps charrié avec ça !

    Chez moi pas de souci car j’ôte presque toutes les étiquettes, surtout celles des sous vêtements ! Je trouve ça affreux une étiquette qui dépasse d’une jolie culotte en dentelle ou d’un string !

  6. #6
     
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    sélène a gazouillé  :

    Ouff, oui, ça sent le vécu tout ça! Si je puis me permettre d’ajouter une toute petite chose cher CUI…: messieurs, ne pas oublier non plus de couper et retirer l’éventuel fil qui retient les deux pans de l’arrière de la veste!…
    Puis, perso, question étiquette, je rejoins la Brune, je suis une chasseuse de ces petits morceaux de tissu inesthétiques qui gratouillent!;-)))

  7. #7
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ » Je suppose que c’est à peu près kif-kif pour les tailleurs, en fait.
    Sauf pour l’ourlet.

    @ Dame » Ce ne sont pas les hommes qui sont compliqués, ce sont les stylistes (tous des tapettes !). Quant à Hugo Boss, hélas, pas encore dans mes moyens (de même qu’un Paul Smith qui m’avait une fois tapé dans l’œil mais qui devait être au moins 2× mon budget. Je suis allé jusqu’au Kenzo, un très joli costume bleu pétrole, hélas, mauvaise qualité Kenzo – ce qui m’a été confirmé par plusieurs amis/collègues).

    @ Athena » Hélas, force est de constater qu’il n’est pas rare que les hommes qui portent un costume encore étiqueté portent également des chaussures blanches.

    @ Mina » Ouiiiiiiii ! C’est drôle, j’ai failli en parler, des étiquettes sous les chaussures des femmes et puis je me suis dit que c’était hors sujet (vu comme je matte les pieds féminins, c’est pas rare que je vois des étiquettes !)

    @ La Brune » Oui, c’est vrai, l’étiquette qui sort du sous-vêtement, c’est souvent moche. Après, il faut bien s’en débarrasser, parce que le petit bout qui reste peu parfois être irritant.

    @ sélène » Merciiiii ! C’est ce que j’ai pensé en lisant ton commentaire : j’avais remarqué que sur ce costume, les pans arrières étaient ainsi accrochés. Je m’étais d’ailleurs dit : « ben dis donc, encore un autre truc à découdre » mais comme c’est le premier costume que j’ai comme ça, je n’y ai plus pensé le moment venu. Bref, j’allais pour le découdre ce soir, quand j’ai vu que – ouf – le fil s’était détaché tout seul (il ne me restait plus qu’à l’ôter complètement).

  8. #8
     
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    Emeline a gazouillé  :

    Comment est-ce que tu arrives à écrire tout ça sur le simple achat de ton premier costume ? Je suis impressionnée !
    Mais tu as oublié les fameuses chaussettes assorties… :)
    (et la cravate ? les boutons de manchette ? les lacets ? la ceinture ?)

  9. #9
     
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    Emeline a gazouillé  :

    Bis : du coup, ça me fait penser à la chanson de je ne sais plus qui qui énumère différents articles d’un ménage (oui, je sais, c’est un peu court comme description, désolée, ch’uis nulle en chansons). Help !

  10. #10
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Emeline » Boris Vian, La complainte du progrès.

    Ouaip, j’aurais pu parler mode mais en fait, on aurait dévié encore un peu trop du cœur du sujet (qui était : les vêtements, mode d’emploi).

  11. #11
     
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    Vintage a gazouillé  :

    Les poches, cher ami… Les poches

    On ne les décout pas lorsqu’on sait vivre. JAMAIS.

    On ne peut alors rien mettre dedans, me direz vous.

    Et bien justement. C’est fait EXPRES.

    Parce qu’ensuite, les pauvres garçons que nous sommes qui n’ont pas de sac à main (apparté bref et sympatique : sacs dont, c’est bien connu, l’intérieur donne sur une autre dimension, un monde parallèle où les longueurs sont à une autre échelle, ce qui explique pourquoi on peut mettre autant de choses à l’intérieur, choses dont le volume total cumulé est manifestement systématiquement supérieur au volume apparent visible sur la base de l’enveloppe extérieure dudit sac, fin de l’apparté bref et sympatique), finissons toujours par mettre tous nos bordels dedans. Inévitablement.

    Et là… Et là…

    CATASTROPHE ! Ca bombe les poches, déforme la doublure, fait bailler le tissu, et le déforme irrémédiablement, ruinant à néant les efforts fait pour paraître un tant soit peu élégant et propre sur soi.

    Ne JAMAIS rien mettre dans les poches extérieure des vestes de costume. Conserver leur infibulation initiale étant, loin d’être une pratique ancestrale dramatique, pour une fois une excellent idée.

    (Et toc !)

    Même combat avec les poches de pantalon. Encore plus dur de s’y tenir, certes. Mais même combat au final. Elles ont déjà bien assez tendance à se déformer de l’intérieur, sous l’action répétée de pressions sanguines à la hausse avec l’arrivée des beaux jours, et leur cortège d’allongement des journées et de racourcissement des jupes…

    Moralité ? Faut pas toujours croire bêtement ce que raconte sa mère ! Certes non.
    (Et je ne parle même pas de la laisser faire des trucs à tes poches !

    V., cousu de faux-fil noir.

    PS : Une pensée émus pour YSL qui danse la bourrée auvergnate dans sa tombe en pensant à tes poches de costumes toutes flappies…

    Tsk tsk tsk…

  12. #12
     
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    Emeline a gazouillé  :

    @ CUI : merci très cher :)
    (vêtements, mode d’emploi ? cela me fait penser à « sodomie, fellation, bondage… mode d’emploi ». à quand une rubrique « mode d’emploi » ?)

    @ Vintage : je suis d’accord concernant les poches de pantalon, mais pour une autre raison : quand elles sont pleines, on ne peut plus tripoter tranquillement les fesses (ou autre chose) de son amant, c’est bien dommage.

  13. #13
     
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    Miel a gazouillé  :

    Un blog fashion !

    Pour les boutons sur les manches, sache cher CUI, que les costumes sur mesure ou demi mesure ont des vraies boutonnières aux manches et les boutons ne sont pas juste de la déco, il faut donc dans ce cas là déboutonner le dernier bouton ! Histoire de montrer que nous ne sommes vraiment pas du même mooooonde …. n’est ce pas !

  14. #14
     
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    rollmops a gazouillé  :

    Vouais vouais vouais
    Tout d’accord avec Sieur Vintage. A chaque fois je craque et je découds les poches. Résultat au lieu de me sentir bien dans mon Armani tout tiré à 4 épingles, je me retrouve dans un sac façon Tex. Ça baille de partout et ça devient informe. Ça me fais d’autant plus mal que ça me coûte un bras à chaque fois.
    Par contre pour les poches de pantalon c’est trop, je peux pas. Faut que je puisse les sentir discrètement, savoir combien elles pèsent lourdement quand je suis en pleine négo, hein. Le jour ou je peux plus me toucher quand je veux je fais une dépression. Bon y à aussi d’autres raisons mais c’est nettement moins glam.
    Pardon ?
    ah ? c’est pas glam non plus ??

  15. #15
     
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    Agatha a gazouillé  :

    Pas grand chose à ajouter si ce n’est que je me remets tout doucement de mes émotions en imaginant Cui en « costume »… ;-)

  16. #16
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Vintage » Ah, je l’attendais celle-là, le coup des poches déformées. Je suis bien obligé de reconnaître que c’est exact. Mon gros trousseau de clés dans la poche, c’est pas bon. Maiiiiiis c’est comme ma voiture. Tu vois, je préfère qu’elle soit cabossée, avec des taches de cyprine sur les sièges, des rayures sur la carosserie, que brillante et lustrée.
    D’abord parce que ça me permet de passer des week-ends tranquilles.
    Ensuite, parce que j’aime ces marques de vie.

    Et, accessoirement, parce que je me refuse de porter un de ces petits sacs pour homme (car si les poches sont vides, où mettre notre bazar masculin ?) que je trouve totalement inélégants, pour le coup.

    @ Emeline » Je parle vêtements, tu me dis que ça te fait penser à la sodomie, et après c’est moi qu’on va traiter d’obsédé !!

    @ Miel » Vous ici ?! Quelle agréable visite…
    Fashion ?! Tu sais bien que mon burp est (pervers) polymorphe. Donc je parle toujours de tout !
    Pour ce qui est des boutons qui se détachent, je ferai gaffe la prochaine fois que j’en vois (et je verrai si je peux regarder si les poches sont toujours cousues).

    @ Rollmops » Si ça te coûte un bras à chaque fois, au bout de deux costumes, hop !, le problème est réglé. Plus besoin de poches.

    @ Agatha » Avec ou sans cravate ?

  17. #17
     
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    Agatha a gazouillé  :

    Cela dépend de l’homme… J’aime bien le look complet. Mais sans c’est joli aussi ;)

  18. #18
     
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    Emeline a gazouillé  :

    Pfff… cela veut-il dire que c’est moi l’obsédée ? Ah la la, tout de suite les grands mots ! (cela dit, hmmmm…)

  19. #19
     
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    Agatha a gazouillé  :

    Pour apporter une réponse plus détaillée (j’étais en formation tout à l’heure, profitant d’une pause bien méritée, car écouter un formateur informaticien, ce n’est pas de tout repos !!! Non, en réalité, il était charmant, vraiment très patient et avec beaucoup d’humour) à ta question, je voulais ajouter qu’en fait, je préfère « avec la cravate ». Je trouve qu’un homme qui a la « corde au cou » (attention, je dis cela avec beaucoup de tendresse) est bien plus séduisant. Surtout lorsqu’il retrousse ses manches, après avoir posé soigneusement sa veste sur le cintre…

    Et qu’il fait une chaleur de bête et qu’avec une cravate, ce n’est pas joli-joli de mettre une chemisette ou chemise à manches courtes ! ;-)

  20. #20
     
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    Caro a gazouillé  :

    Hello!

    Merci pour cet article que j’ai pris grand plaisir à lire :-)
    La parfaite petite pause du matin!

    Ca m’a énormément fait penser à un de mes anciens profs de fac, qui avait justement gardé l’étiquette de son manteau 100% Cachemire de chez YSL ou une marque du genre. Etiquette blanche sur manteau bleu marine. Bien visible au bout de la manche…
    Evidemment, inutile de dire que tout le monde se foutait de sa gu…., même d’autres profs.

    Et tiens, cet autre prof d’anglais aussi, au collège, qui mettait l’étiquette de son écharpe 100% cachemire bien en évidence, pour que tout le monde voit que, oh lala la chance, il peut se payer une écharpe en cachemire.

    C’est triste, hein, quand ce n’est pas un « oubli » mais ouvertement intentionnel…?

  21. #21
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Agatha » Il y a quelques ensembles chemises + costumes qui réclament une cravate. Après, c’est une question de circonstances (lapetitebrune, si tu nous lis…)
    (Et c’est vrai que manches courtes + cravates, … bof)

    @ Emeline » Disons que ça explique un peu pourquoi nous nous sommes trouvés ;-)

    @ Caro » Mouais, enfin, l’étiquette laissée en évidence, c’est pas pire que ces lunettes (très à la mode) avec écrit en gros dessus « Chanel » ou n’importe quelle autre marque.
    Je déteste qu’on essaye de me transformer en homme sandwich (enfin, sauf dans certaines occasions peu vêtues).
    J’en profite pour te souhaiter la bienvenue ici !

  22. #22
     
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    Emeline a gazouillé  :

    A ce sujet, as-tu finalement eu l’occasion de jouer l’homme sandwich ?

    Ta réponse me fait plaisir. :)
    Qui se ressemble s’assemble ? Dans ce cas, je vais publier une annonce : obsédée cherche obsédé(s).

  23. #23
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Emeline » Pas encore joué l’homme sandwich (au sens jambon du terme, si c’est ta question).
    Quant à toi, tu as de la chance, tu es sur un créneau porteur.
    « Obsédé cherche obsédée(s) », c’est déjà plus pointu comme approche.

  24. #24
     
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    Samantha a gazouillé  :

    Je me permet d’ajouter (pour la minute culturelle), que les boutons aux manches ne sont pas de la simple deco et ceci n’ayant rien a voir avec le fait de pouvoir les déboutonner ou pas. Il se trouve que Napoleon, dans un
    souci de représentation évident, en avait marre de voir ses soldats se torcher le nez avec le revers de leurs manches et eut ainsi l’idée d’y placer ces boutons sur la tranche afin que ceux ci soient douloureusement gènes dans leur entreprise. Fin de la parenthèse capello.

  25. #25
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Samantha » Mouais… Enfin, Napoléon a quand même eu des idées plus pertinentes (offrir des mouchoirs aurait été plus efficace).

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