Il n’y a pas vraiment d’explication rationnelle à l’exclusivité dont bénéficie (enfin, bénéficie, c’est moi qui le dis peut-être un peu présomptueusement) O*** en tant qu’objet de mon – que dis-je ? – de mes désirs.
Avant elle, même si ça ne se dit pas, j’ai eu d’autres amantes qui étaient plus ceci ou meilleure cela qu’elle. O*** n’est pas une amante superlative.
Moi même, je sais que je ne suis pas non plus son superlatif. Avant moi, elle a certainement connu des amants plus attentionnés, plus beaux, mieux ceci ou plus cela.
On peut essayer de rester rationnel, de dire qu’O*** n’est peut être pas la plus ceci ou la plus cela mais qu’elle est très ceci et très cela. Un peu comme si j’attribuais des notes (note technique, note artistique, …) et qu’il en résultait un classement officiel de mes amantes, mais tout cela n’est pas très romantique et ne peut d’ailleurs pas se mettre en pratique.
Tout matheux que je suis, je veux bien lâcher le rationnel, ou alors l’orienter vers des histoires d’hormones chimiques qu’on ne contrôlerait pas, que notre esprit ne discernerait pas, de phéromones qui nous rendraient totalement accro à l’autre.
Je constate en tout cas qu’en sa présence, j’ai de manière permanente envie de la fourrer, de la prendre dans mes bras, de lui dire l’émoi que j’ai à être auprès d’elle, de la caresser. D’un mot ou d’un geste de sa part, mon sexe se dresse et est prêt à participer à la fête. Je bande quand elle me sourit, je bande quand elle me suce (le contraire serait certes vexant), je bande quand, agenouillé devant elle, je la lèche ou je la branle, mon érection tient la distance quand elle me prend en amazone alors que j’ai habituellement un peu plus de mal avec les positions où je suis sur le dos, avec elle j’oublie presque qu’une éjaculation est suivie d’une période réfractaire. Bref, avec elle, je deviens une bête de sexe.
C’est chimique, ou bien ?
Le résultat, en tout cas, c’est que je me sens tellement bien avec elle, que je la désire tant que je n’éprouve pas l’envie de multiplier les partenaires comme je le faisais six mois plus tôt, et si un soir, O*** me dit qu’elle n’est pas disponible, je ne me dis pas « tant pis, je vais appeler X ou Y », je me dis « eh merde ! ».
Il n’y a plus lieu de comparer, classer, trier.
Il y a désormais O*** et il y a les autres.

Baisers CUI !
Un point c’est tout ! :)))
Et c’est plutôt chouette à lire (et si mes souvenirs sont bons, super chouette à vivre)… Donc, PROFITE !
RdT » Je profite ! (Et même si on se réfugie derrière ce mot écrasant « amoureux », n’est-ce pas passionnant de décortiquer la passion ?)
D’ailleurs, je comprends trés bien ce sentiment d’exclusivité du désir.
C’est bon de savoir qu’il y a quelqu’un avec qui le désir ne flanche jamais non ?
Ce billet est chou… ^^
Aujourd’hui moi aussi je suis son objet de désir ardent et mes deux autres lovers (inscrits au projet initial) se sont évaporés dans le paysage. Il faut dire que c’est un sacré bon coup mon C., une vraie bête de sexe qui focalise maintenant mes désirs trépignants. Il dit aussi qu’il ne veut plus que moi, et que c’est moi qui le rend très viril. Ah bon ? Vraiment ? Comment ? Je suis pourtant surtout une bonne faignasse réjouie… « mais non » répond-il, « ça va beaucoup mieux qu’au début ». MDR !
Je me suis laissée faire par sa demande d’amour et il est devenu mon meilleur amant imaginable. Et maintenant je lui sèche le dos avec une tendresse folle.
Charlie » Bienvenue ici ! En ce qui me concerne, je n’utiliserai que très parcimonieusement le mot « jamais », mais puisque vous en parler, je peux relater le cas d’une sortie récente en club (ce que nous ne faisons pratiquement pas) où O*** a réussi à me faire bander alors que j’étais dans un état de débandade assez fréquent pour moi en club, comme je l’ai relaté dans quelques vieux articles (je n’ai pas le temps de vous retrouver les liens ce soir, mais si ça vous intéresse, je le ferai).
Samantha » Ah oui, monumente, elle me transforme en marbre ;-)
Athena » Pour tes 40 ans, je suis sûr que je peux négocier une dérog’ mais il faudra l’inviter aussi (je pense qu’O*** rêve de me voir sortir d’un gâteau de crème chantilly).
Carine » Heureusement qu’on ne s’est pas rencontrés, hein, on aurait fichu en l’air deux belles histoires ;-))
et dépasser l’idée de l’autre en tant qu’objet, dont on pourrait bien donner la composition « plus ceci, très cela ».
la richesse du lien autant que la force du désir sont incomparables aux performances de ceux et celles dont on a saisi que l’image et non la profondeur.
l’exclusivité finalement s’impose d’elle-même.
dita » J’ai un bel album, quand même, et des estampes japonaises, tu veux que je te les montre ? ;-p
voli » Merci…
qu’ai je besoin de quelqu’un d’autre? quand il est là il remplit mon tout et mon néant, et 12 hommes en rut ne me font pas jouir autant qu’un simple sourire de lui..
Alors moi je n’ai aucun doute sur ce qu’est cette chose là : c’est l’AMOUR, c’est ce putain d’absolu qu’on a cru un moment superfétatoire!
maintenant, Il y a 1000 formes pour vivre ça, mais c’est très bon de sentir ton émoi, comme si tu redevenais un vrai être vivant, tu as réveillé la bête, pas seulement la bête de sexe :)
Enjoy!!!
( suis très fille en ce moment ^^)
Profitez, c’est assez rare…
l’éphémère capture l’éternité, par chez vous, CUI… c’est précieux…
en ce moment, c’est plutôt totalement nue vu la chaleur mais je peux me corseter … au bonheur de ces dames…
:)
Et toi tu nous proposes quoi Voli ? (De mon côté je peux proposer un délicieux ensemble culotte-porte-jarretelles en soie rose et dentelles noires financé par notre non moins délicieux hôte…)
dita » Ah oui, j’ai un album dédié à O***, pas d’une très grande qualité artistique mais assez bandant (je laisse O*** dire si elle le trouve aussi mouillant).
voli » Eh ! Moi aussi, je suis très fille en ce moment ;-) J’attends tes propositions !
bertfromsang » Comme c’est joliment dit, merci !
O***, dita & voli » Ça m’excite assez de vous imaginer toutes les trois en soirée pyjama/corset, d’autant que je me sentirais un peu l’élément déclenchant et que du coup je vous fantasme passer la soirée en parlant de moi et en frottant vos corps lubriques. Ahum… Je vais prendre une petite douche pour me rafraîchir (nan, c’est pas bon l’Heineken, j’ai pris une Kilkenny finalement).
pour la tenue, un rien m’habille, voire rien du tout… mais je suis ouverte à toute proposition. J’aime assez les voiles à l’orientale et à ôter. Il ne reste plus qu’à trouver un lieu aussi élégant que nos tenues.
Dita attention, tu es excité comme un homme et non excitéE… c’est révélateur sur ta position…
@CUI pour la fessée tu veux dire ? Ca dépend comment tu portes le corset…
Elle n’est pas simple à attraper, cette truite origine de l’élan… Je pense : une disponibilité commune, des envies qui convergent, une séduction à double sens (faudrait en chercher la truite, à celle-là aussi), un plaisir des corps comme si nos sexes étaient construits pour s’emboîter parfaitement) et puis et puis et puis…
voli » Pour les voiles, je dis banco. J’en veux 7 (je suis assez conservateur pour ce genre de choses).
Je n’ai pas encore tenté de porter le corset mais j’en ai déjà noué quelques fois (dont un sur la taille d’O***, mais hélas, il ne lui allait pas).
, c’est que les comparaisons n’ont plus vraiment cours dans mon esprit quand la relation est « unique », c’est pourquoi je l’avais compris ainsi..
mais soit.
cela demeure, un mystère :D
à chercher aussi côté attractions des psychismes?
Attraction des psychismes… tu définirais ça comment ?
ce qu’il y a d’inconscient chez l’un et l’autre et qui se répond ou colle.
que ce soit dans ce qu’il y a de sexuel (dans les fantasmes par exemple)
mais aussi d’affectif.
il y a des personnes avec qui l’emboitement des corps est très bon, pour autant le désir n’est pas aussi vif ni constant.
parce qu’il me semble que le désir n’est pas suscité seulement par cela. il y a tout ce qu’il y a dans la tête aussi et qu’on ne connait pas forcément.
Justine » Tu veux un kleenex ?
tiens, une question sur cette exclusivité du désir,
vis à vis des autres potentielles amantes, soit, mais vis à vis de Mme CUI ? (j’ai du voir M*** je crois comme initiale mais n’en suis pas sûre)
ça bouge des choses?
Ce billet et tes réponses à P. Minette et Mlle a. m’ont beaucoup interrogés et je me suis essoufflée à essayer de formuler des pensées qui ne me convenaient finalement plus. Il me semble au final que pour que ça arrive il faut en avoir envie et être capable de le faire advenir. Ca n’est pas arrivé avec tes autres maîtresses, que tu ne prenais pourtant pas que pour des ‘objets sexuels’. Peut-être à l’époque espérais-tu un changement de la part de ta femme ?
Sinon, je n’ai pas abandonné tout espoir de changement chez ma femme, je me sens simplement moins moteur pour essayer de lui faire voir le jour.