Il y a quelques années, quand une fille me parlait de son envie de fessée, je prenais ça pour une étrange déviation.
— Ah ! tiens ?
Aujourd’hui, quand une fille me parle de son envie de fessée, je prends ça pour une urgente invitation.
— Ah ? viens !
Avant, je n’aimais pas être fessée. Mais ça, c’était avant ;)
Ah oui ?
Ahahaha !
Est ce qu’on va tous muriiiiiiiiiiiiiiir ?
Je n’ai jamais rencontré d’adeptes de la fessée. Il faut dire que je ne l’ai jamais proposée non plus. Je n’imagine pas trop le plaisir qu’on peut ressentir et cela ne m’incite pas à essayer de le procurer.
@ Lisbeth » Voilà, comme quoi, certains chemins sont parallèles (« aimer, c’est regarder dans la même direction » dit-on ; avec les bonnes focales ^^)
@ marietro » Vraiment surprise ?
@ Ellie C. » Pâtir, c’est mûrir un peu ?
@ Vagant » Comme dit Lisbeth, ça, c’était avant. Probablement que j’ai eu la chance (?) de croiser sur ma route des amatrices qui s’en sont ouvertes à moi ; je l’ai d’abord fait pour leur faire plaisir, et puis mon plaisir à moi est venu.
Ce qui est particulièrement renversant, c’est de balancer une bonne fessée et de se rendre compte, en mettant un doigt dans la chatte de l’impétrante, de combien elle est trempée. #Vécu (et pas qu’une fois) !
elle est jolie cette photo..(c’est souvent le cas ici, hein mais bon…)
ah la fessée..
@Cui ça veut dire que tu n’invites pas toi même (en premier je veux dire) à ce qu’on se rende à travers tes genoux (par exemple) ?
@Vagant il me semble que les fesses étant une zone érogène + la proximité des entrées ça appelle du plaisir :) mais c’est théorique puisque mon propre ressenti n’est pas de cet ordre.
Au départ, on entend le son claquer, après on se surprend à apprécier l’excitation partagée…
La fessée, c’est très, très bon quand elle est bien donnée. Et effectivement, les résultats sont souvent probants :).
@ L’Onirique » Voyons, non, je ne crois pas attaquer directement comme ça ; je tâte le terrain d’abord (par des mots, par des gestes). Il m’arrive de proposer, oui, mais plus souvent la dame me fait part de son plaisir à recevoir une fessée.
(Oui, une belle photo, ça fait très longtemps qu’elle attendait dans mon classeur à images.)
@ sofi (la plus sage de mes commentatrices) » C’est drôle, votre point de vue semble extérieur à la scène.
@ Miss Flo » Et là, il faudrait que vous nous disiez comment c’est, pour vous, une fessée « bien donnée » !
Il y a un ou deux ans, nous rencontrions un couple dont la partie féminine me demanda une fessée. (Syndrome du prof ? ) Bref je me lançais avec une ribambelles de doutes et même sans conviction. Elle tenta bien de m’en expliquer le fonctionnement mais rien n’y fit. Et j’ai remis cela il y a peu a la suite d’un jeu avec ma compagne, peut-être avec moins d’appréhension, de manière plus convaincante, manageant rythmes et alternances, caresses et mains cuisantes: Je te confie, que aujourd’hui comme toi je ne renoncerai plus a faire rougir le fessier des dames, au vu des effets très intéressants que cela produit.
Je réponds aussi a l’invitation.
PS: Un petit mot cher CUI, et même si je ne tapotte plus de mots chez toi, j’ai tjrs autant de plaisir a te lire. Mes amitiés virtuelles.
Pour ma part, il y a deux points importants pour une fessée réussie :
– il faut que la fessée me procure plus de plaisir que de douleur. C’est assez subjectif et cela dépend de l’orientation du jeu.
– il y faut une vraie osmose avec le fesseur.
@ X-Addict » Ça me fait sacrément plaisir de te savoir toujours dans les parages (et je regrette non seulement la rareté de tes interventions mais la disparition de ton propre site). Et merci de confirmer que, pour la fessée aussi, le plaisir s’apprend !
@ Miss Flo » Les deux points indiqués sont deux points très subjectifs effectivement et qui pourraient presque coller à n’importe quel sujet sexuel : pour que ça soit bon, il faut une bonne complicité avec son partenaire…
En ces temps d’élections, une petite illustration paritaire :
http://gracygimp.blogspot.com/.....-paul.html
Ah, je vois que Vagant adopté Gracy Grimp !
@ Vagant » C’est une bonne idée de changer les rôles même si je compte sur les doigts d’un pouce le nombre d’homme que je connais qui apprécie ce rôle.
@ Marietro » Vous faites des émules !
J’ai été fessé une fois. Je n’ai pas apprécié mais je pense que le contexte psychologique n’était pas propice. A ce sujet, cet article m’apparait instructif: http://leserrancesdamandine.bl.....-quoi.html
@CUI : hum vraiment ? ça me semble bien peu, mais, comment dire, les hommes entre eux sont parfois si secrets sur leurs… petits secrets ;)
@Vagant : oui, c’est un post bien écrit et intéressant. (je serais bien curieuse de connaître le chemin qui vous a mené chez Amandine… tout comme CUI chez la délicieuse Elie qui aime les glaces)
@ Vagant » Moi occasionnellement sans en éprouver grande émotion (c’était … au moins intéressant une fois !). Lien très intéressant (que je connaissais par ailleurs).
@ Brigit » C’est sans doute dû au fait que je croise plus de femmes que d’hommes dans ma vie sexuelle ! Et pour Vagant, je ne sais pas, mais pour moi, ça ne date pas d’hier, le fait que je traîne sur des blogs non-vanille (Bricabrac, feu Dame, etc.)
Ellie, je crois que je l’ai pécho via Miss Peel ;-)
Et qu’en est-il maintenant de l’utilisation d’une cravache ou d’un martinet ?
@audere-est-facere Bienvenue ici (je vais réviser mon latin de cuisine).
La cravache et le martinet ont un inconvénient majeur, par rapport à la fessée à la main, c’est – justement – de ne pas forcément être à portée de main ! Bref. Autant une fessée peut s’improviser, autant utiliser des instruments dédiés spécifiquement à cet usage érotique (encore qu’on peut toujours improviser un ustensile de cuisine comme paddle de secours) nécessite au moins une préparation. Je crois que j’ai donné mes premiers coups de cravache il y a presque 10 ans, à la première amante qui m’avait d’ailleurs réclamé une fessée. À mes yeux alors, ça me semblait pas loin d’être une pratique extrême. Aujourd’hui, sans avoir l’expérience de maîtres en la matière, je me forge une certaine pratique, grâce à une amante particulièrement friande. C’est fou combien, en matière de plaisirs sexuels, le plaisir de l’un est communicatif à l’autre.
That’s an apt answer to an interesting question