[582] Appelons un Scott un Scott

L'affiche du film « Mensonges d'état »

Franchement, moi ce « par le réalisateur de Gladiator et American Gangster », ça me fait mal.

Déjà, parce que Ridley Scott, n’est quand même pas un obscur réalisateur de seconde zone si peu connu qu’on ne puisse même pas mentionner en plus gros son nom (je vous rassure, il apparaît quand même dans les petits caractères noir en bas – juste au dessus du titre pour être précis).

Ensuite, parce que c’est l’immortel réalisateur de l’immortel Blade Runner, un des meilleurs films de tous les temps (bien plus réussi que Gladiator, soit dit en passant – je n’ai pas vu American Gangster mais je crois que c’était un plutôt bon film).

Bon, c’est déjà mieux, en mention, que les « Par les producteurs de (…) » qui fleurissent parfois sur certaines grosses productions hollywoodiennes généralement sans aucun intérêt.


PS : Je prie mon aimable lectorat de m’excuser pour les notes peu verbeuses que je publie actuellement. Pour des lectures un peu plus consistantes, il faudra attendre que les mots sortent et, pour l’instant, ça bloque. Je préfère ne pas forcer.

[579] Hey hey Vicky, hey Vicky hey !

C’est très confiant que je me suis rendu hier voir en salle le dernier Woody Allen, précédé par une critique plutôt favorable et le compte rendu enthousiaste de mes voisins burposphériques Fiso, Violaine et SecondFlore. Je m’attendais à un Woody Allen drôle, solaire, sensuel ; dont je sortirai (ainsi que ma compagne) tout émoustillé (et avec envie de boire du vin ?). J’étais impatient aussi de voir comment Allen l’américain allait filmer Barcelone, une ville que j’aime et que j’ai maintes fois traversée, et je vous livre mon verdict sans fioriture : comme un Américain. Entendre : Hélas. (suite…)

[578] On n’est pas sérieux quand on a quarante ans

Un samedi soir, entouré de trois charmantes femmes que j’ai la chance de pouvoir compter parmi mes amies, bien arrangés par quelques rhums l’étant également, nous refaisions le monde comme à notre habitude. Nos attentes, nos espoirs, nos bonheurs, nos craintes, nos échecs, nos rêves… L’heure tournait, la fatigue se lisait sur certains visages, mais moi j’avais envie de faire bouger mon corps ! Quand l’heure sonna qui transforma deux de mes Cendrillon en Belles au Bois Dormant, je pris la survivante par la main et l’amenai au Batofar. (suite…)

[577] À pile

Non, ça n’est pas une chaîne.

Mais suite à l’invitation de ma petite gazelle, j’ai eu envie de faire ce petit test (ça prend une vingtaine de minute et c’est assez ludique).

[EDIT 2019] Malheureusement, le test en question était en flash sur un site qui n’existe plus, autant dire que ce billet est totalement périmé. Mais j’ai retrouvé chez Anouchka mes résultats que je couche ici pour mémoire :

  • Web Appeal : 87 % (weshhhh)
  • Niveau d’exposition : 65 % (plutôt exhib)
  • Préférences relationnelles : 32 % (plutôt casanier donc)

[/EDIT]

[574] Jaune et pas joli

Angelina jaunieJe n’arrive plus à retrouver où j’avais lu un excellent billet sur la multiplication des gilets jaunes accrochés sur le siège passager (éventuellement sur le siège conducteur, dans le « meilleur » des cas uniquement posé sur la lunette arrière). Bon, pas la peine d’en faire tout un fromage, le billet a été écrit au moins 20 fois ce qui démontre que le burpeur est, lui aussi, un mouton qui fait la même chose que les autres (et je m’inclus dans le lot, béééééévidemment).

Me suis amusé à essayer de faire quelques petites statistiques et ma conclusion, c’est qu’environ une voiture sur 15 est ainsi décorée (je pense qu’on devrait inventer le petit gilet jaune parfumé, ça ferait beaucoup de tort aux petits sapins à la vanille de synthèse). Donc, statistiquement, environ 15 de mes lecteurs quotidiens lisent cette note en disant « Ben quoi ? C’est pas obligatoire ? » ou en rougissant de honte (ce qui serait une démarche salutaire).

En mauvais Français que je suis, j’ai un triangle rouge et un gilet jaune dans mon coffre depuis pas loin de deux ans, quelques temps après avoir appris qu’il était obligatoire en Espagne. Non pas que je compte aller en Espagne à ce moment-là (je ne suis pas un frontalier), mais simplement parce que je me suis dit que c’était plutôt une bonne idée d’avoir un tel dispositif de protection au cas où, compte tenu de l’effrayante espérance de vie d’un piéton sur l’autoroute (une demi-heure, je crois, encore que la statistique ne doit prendre en compte que les cons qui ne circulent pas de l’autre côté de la barrière de sécurité). D’ailleurs, je m’en suis servi une fois quand mon radiateur m’a fait le coup de la fuite – mais ma 106 garde toute ma confiance.

Ce que je trouve rigolo, de mes observations, c’est que la pause du gilet jaune pour habiller le siège semble affecter indifféremment tout type de voiture, du véhicule utilitaire à la grosse Mercedes pour laquelle son propriétaire a sans doute dépensé une petite fortune pour avoir de très beaux sièges en cuir qu’il dissimule ainsi aux regards.


Illustration : chopée sur Entrevue.