[497] Comme deux images

C’est la cata en ce moment.

Non pas que je n’aie rien à vous dire (non, j’ai même deux-trois sujets de note d’actualité, sans compter les n sujets en souffrance pas encore couchés sur papier), mais je manque terriblement de temps.

Face à votre impatience légitime, je vous donne à étudier deux images et je vous laisse la parole, amis lecteurs. Que pensez-vous de ces clichés ? Lequel préférez-vous ? Qu’est-ce que ces images vous disent ? (Moi, si je les ai choisies, c’est parce qu’elles me parlent, bien sûr…) (suite…)

[495] Une bien bonne de Corée

Libération ce samedi m’apprend dans une brève que la Corée du Nord a procédé la veille à un essai de tir de missile.

Ce à quoi la Maison Blanche réplique : « Ce n’est pas constructif. »

Ah… Comme quoi, la technologie Nord-coréenne a encore pas mal de retard sur les États-Unis qui en sont déjà aux missiles non-destructifs.
On leur tire un grand coup de chapeau.


Et pour ceux que ça intéresse, je leur annonce avec fierté que je viens de basculer sur la version 2.5 de WordPress.

[494] Self made mad

Jeudi 27 mars : Les médias qui relatent le voyage de Kayzer Sözy en compagnie de Carla Bruni-Sözy n’en ont que pour cette dernière, habillée en Dior, resplendissante, ceci, cela…

Vendredi 28 mars : Les médias qui relatent le voyage de Kayzer Sözy en compagnie de Carla Bruni-Sözy l’annoncent : hier, Carla a volé la vedette à son mari.

Les grandes inventions Shadok : parapluie pour temps sec

[493] MR73

Je fais partie des 45 millions de Français n’ayant pas encore vu Bienvenue chez les ch’tis mais il n’est pas dit que cette aberration dure toujours. En attendant, dans la liste des films que j’ai envie de voir et que je n’irai probablement pas voir par manque de temps, j’ai d’abord Juno, There will be blood et quelques autres.

Parce que ça se jouait pas loin de chez moi et que ma chérie voulait le voir, MR73 est le dernier film que je suis allé voir au cinéma. Du nom d’une arme (ce qui n’est évidemment pas sans évoquer un certain Police Python 357), le troisième opus d’Olivier Marchal (ex inspecteur de police de la brigade criminelle) est censé être le dernier volet d’une trilogie. Peu de liens pourtant avec le précédent volet, 36 Quai des Orfèvres hormis l’univers policier et Daniel Auteuil (que j’avais vu et aimé malgré une petite incohérence vers la fin qui m’avait fait tiquer). Le prochain film d’Olivier Marchal sera-t-il un documentaire animalier ou une comédie romantique ? Toujours est-il que j’entrais dans la salle avec en tête le plutôt bon souvenir de son précédent film et le laminage en règle auquel ce film a eu droit au Masque et la Plume quelques jours plus tôt sur France Inter. (suite…)

[490] Rien qu’une semaine

Comme je vous le disais, la semaine passée a été un peu intense. Le week-end ne l’a pas moins été.
Avant lundi dernier, je me réfugiais derrière mon emploi du temps de cadre, mes obligations (qui n’ont rien d’une sinécure, soit dit en passant) familiales pour limiter mes activités militantes 1/ à la participation aux AG de ma section et 2/ à la fourniture d’espèces sonnantes et trébuchantes pour ma cotisation complété d’un soutien financier pour la campagne de mon candidat (NB : ceci ouvrant droit à de substantielles réductions d’impôts).
(suite…)

[489] Intense

Ami lecteur,

Je te prie de bien vouloir m’excuser de ce silence indigne, de ce billet médiocre dont le seul but est de rompre le silence susdit. Mais voilà, je suis hyper-vachement-méga occupé en ce moment.

Tout d’abord, je reviens d’une semaine de vacances. Bon, ça, c’est rien. Tout s’est bien passé, j’ai bien skié, je reviens entier de la tête aux pieds mais la question n’est pas là. Le problème, c’est qu’après 8 jours d’absence, mon lecteur de flux RSS s’est fait plus gros que le bœuf et j’ai, une semaine après, toujours plus de 1000 billets à consulter (dont 697 dans la rubrique « images », 899 à caractère professionnel ou para-professionnel et 174 dans la rubrique « femelles », la plus croustillante, vous imaginez bien).

Ensuite, au boulot, les courriels se sont empilés aussi, et vu mon rythme de travail (tout occupé que je suis à dépiler mes 1538 notes sur Google Reader), ça ne dépile pas vite. Parsemez mes journées de réunions dans tous les sens, de commande de fournitures kafkaiennes, et vous obtenez un burpeur passablement débordé pas loin de la panne sèche.

Alors là, vous ajoutez le dernier ingrédient magique : une campagne électorale super serrée et un soudain accès de militantisme aigu et c’est définitivement cui(t). Au lieu d’écrire de doux billets pour vous occuper, je passe des heures à tourner mes phrases pour poster sur les différents burps politiques de ma ville le commentaire susceptible de faire basculer le plus de voix dans mon camp (NB : pour ceux qui ne s’en seraient pas rendu compte, c’est celui de gauche). C’est un exercice délicat, parce qu’évidemment, inutile d’espérer faire changer d’avis les convaincus (hein, c’est comme si t’essayais de me faire voter Chirac, ridicule ! inconcevable ! Ah oui merde, c’est arrivé déjà). Par contre, si par extrême hasard un citoyen suffisamment curieux et civique pouvait passer sur un burp modéré sans avoir d’opinion (déjà) tranchée, alors là, dziiiing, c’est celui-là qu’il faut toucher, avec un discours subtilement dosé entre équilibre (vois comme je suis modéré, que je sais reconnaître les bons et les mauvais côtés de tous les camps, y compris le mien) et la petite dose de mauvaise (ou pas) foi qui flèche la direction où voter pour atteindre le degré de sagesse qui est le mien. Mouais mouais mouais.

J’ai même sacrifié mes fins de journée au bureau, en quittant exceptionnellement tôt (19h) pour aller faire des collages pour-la-première-fois-de-ma-vie. Mais bon, c’était décevant.

Tout ça pour te dire que demain je vais distribuer des tracts, dimanche je vais être assesseur pour-la-première-fois-de-ma-vie, dimanche soir, j’aurais la super patate ou la gueule de bois en fonction du score… Bref… Ne compte pas sur moi pour te raconter ma vie ici.

Allez, une petite image, pour la route ?

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Dernières instructions avant le départ de l’équipe collage dans une banlieue rouge