[3] Ouverture des hostilités

Publicité CICÇa faisait un petit moment que ça me démangeait. L’envie d’exprimer sur mon site ce que certaines publicités m’inspiraient. Et puis « pas le temps », « pas le courage » bla bla bla… C’était avant l’invention du burp. Puis le burp est arrivé, et c’est devenu drôlement plus simple. N’empêche, ça fait déjà un petit moment que ça existe maintenant, et, lecteur attentif, tu remarqueras que nous sommes déjà le 24 mai 2006. Mais je te mets au défi, lecteur attentif : va donc au supermarché, et cherche une paire de ciseaux à couper le poil dans la main : tu ne trouveras pas. J’ai fini par en dégotter un à La plateforme du bâtiment (j’ai des soucis avec des travaux à la maison, mais c’est une autre histoire). Donc voilà, hop. Comme une image parlera donc de temps à autre de publicité. Généralement pour en dire du mal, mais lecteur attentif et publiphobe, ne te réjouis pas pour autant. D’abord, parce que je ne suis personnellement pas anti-pub (même si je compte prochainement débarrasser ce burp des bandeaux de pubs, dès que le bébé aura été déclaré viable). Ensuite, tout simplement parce qu’en relayant ici des publicités, ma foi, j’en fais d’une certaine manière la publicité.

Venons-en à nos moutons

Voici donc une publicité pour le Crédit du Nord qui vante probablement le bon bouche à oreille dont bénéficierait cette compagnie bancaire.

Première question : d’où sort ce « 2 clients sur 3 » ? Aucune annotation sur la publicité n’indique la source de cette belle statistique.

Deuxième question, et qui devrait précéder la première : que signifie « [venir] chez [eux] par le bouche à oreille » ? Est-ce Monsieur Martin qui glisse à Mademoiselle Viezlovik à la cantine « je suis au Crédit du Nord et y me font pas chier pour 100 euros de découvert » ? Est-ce Monsieur Blanc-père qui glisse à Monsieur Blanc-fils : « fiston, je t’ai ouvert un compte au Crédit du Nord, parce qu’on y est depuis 3 générations, et t’es pas content c’est le même prix » ?

Et puis en vrac les questions qui se bousculent : est-ce que c’est une bonne chose, finalement ? Apparemment, ça n’a pas l’air suffisant, cet effet bouche à oreille, sinon à quoi bon faire une campagne de pub pour donner aux futurs clients potentiels l’idée de s’adresser au Crédit du Nord ? Les clients qui viennent au Crédit du Nord après avoir vu cette publicité ne vont-ils pas se sentir en quelque sorte « exclus » de cette grande communauté de Créditiens Nordistes Bouche-à-Oreilleurs ? « Ben non, moi je viens et je ne connais personne… Vous voulez bien de moi ? ».

Enfin, cette campagne, si elle a du succès, ne risque-t-elle pas du coup de faire drastiquement baisser cette belle statistique ?

[2] C’est gogol

Bon, vous avez dû entendre parler de Ségolène Royal.

En tant que candidate à la candidature au sein de son parti (le Parti Socialiste, NDLR), elle se doit à ce titre d’être a minima à la tête d’un courant, et comme il est de coutume en politique française (je ne sais pas ce qu’il en est dans les autres pays), on nomme généralement ce courant d’après le nom de famille de la personne concernée.

ex : Mitterrand => Mitterrandisme, Chirac => Chiraquisme etc. Ami lecteur, je ne poursuis pas plus loin mes exemples, tu pourrais légitimement considérer que je te prends pour un con.

Or donc, Mademoiselle Ségolène Royal trouve que « Royalisme », c’est pas terrible, et ça fait penser à autre chose que ce à quoi ça devrait faire penser (si elle ne vivait pas dans le péché, elle aurait pris son compagnon pour époux, et son nom avec, on parlerait de Hollandisme, et ç’aurait été l’occasion d’une nouvelle ambiguïté, mais là n’est pas le propos). Bref. La voilà qui propose donc « Ségolisme ».

C-gaulisme ?

Et pourquoi pas « Ségolènisme », hein ? Pourquoi cette abréviation ? Quitte à abréger, pourquoi pas « Royisme » et on n’en parle plus.

« Mon projet ne sera pas ségoliste. »

[1] Avant Propos

Évidemment, je pourrais continuer à retourner encore sept fois la plume dans mon clavier, sortir ma balance de Roberval de mes vieux cahiers du collège pour soupeser chaque mot de cette introduction, me rendre compte qu’un kilo de clavier AZERTY pèse moins lourd qu’un kilo de plume d’oie Sergent-Major (j’en parle pour faire plaisir à ma vieille mère – Maman, si tu me lis, casse-toi !) et trouver au finale mille raisons de repousser encore l’échéance du démarrage de mon burp.

Donc voilà. Je déclare ouvert le burp Comme une image, et j’aurais toujours le temps de revenir par la suite sur cette note introductive, du moment que la voilà désormais déposée comme une première pierre.

Visiteurs qui passez ici par hasard ou par nécessité, soyez les bienvenus et j’émets le souhait que vous vous amusiez de ma prose (sinon, à quoi bon ?).

[TODO] Présenter le contenu présumé de ce burp

[TODO] Expliquer pourquoi mélanger tout ça est une erreur terrible

[TODO] Tenter de trouver une justification à foncer dans le mur en connaissance de cause

[TODO] Expliquer pourquoi « burp » et pas « b… » (non je ne le dirai pas !)

[À FAIRE] Arrêter les anglicismes à la con. ASAP !