Elle est allongée sur son canapé. Je me suis glissé entre ses cuisses, ma langue et mes lèvres toutes entières à leur proie attachées. Mes mains caressent, s’accrochent à son corps, deviennent prolongation de ma bouche pour étendre son baiser vorace. Ses cuisses se referment ; ma tête, prisonnière de cet étau vibrant, cherche son souffle. Mon regard remonte son corps jusqu’à sa tête. Je vois sa bouche entrouverte, ses yeux qui disent la crainte de s’abandonner. Et sa chevelure de flamme… Sa chevelure de flamme !
Illustration : Allumette enflammée – Sebastian Ritter – Licence Creative Commons ShareAlike 2.5
Illustration : Allumette enflammée – Sebastian Ritter – Licence Creative Commons ShareAlike 2.5
Ce n’est pas charitable de donner envie de faire l’amour de si bon matin, au boulot :(
@ Emeline » Quelle drôle d’idée de me lire si ce n’est pas pour faire naître cette puissante envie (je plaisante, ami lecteur, je plaisante) !
Quelle belle photo ! Quel poète ! ça laisse toute rêveuse …..
@ Miel » Je trouve la photo superbe aussi mais pas autant que ma muse qui me laisse tout rêveur…
Ah ! J’allais peu ou prou écrire ce qu’Emeline a formulé. Je ne sais pas s’il est raisonnable de vous lire étant donné que je n’ai ni livreur Darty, ni couvreur sous la main (ou ailleurs). Me voilà en nage, même si ce n’est pas mon menu préféré qui se déroule dans ce piquant récit. Comment expliquer cela, à part un talent certain pour faire monter la température par les mots ?
@ Marie-Georges Profonde » Bienvenue ici !
Je commence par vous présenter nos excuses au nom de la direction technique pour le module de commentaire gérant OpenID qui remplace le pseudonyme par l’adresse OpenID. Du coup, je rectifie à la main, c’est d’un commode… Bref.
Tout ça pour dire que vous me faites rire autant que je vous fais, euh, transpirer. Pour un peu d’aération, ouvrez donc l’œil (de bœuf). Et pis je ne suis pas musclé et terrorisé par les virils travaux manuels.
Heu… En fait, tu ne t’appelerais pas Tiny Boy? Ou sinon c’est tout à fait ressemblant avec l’homme de ma vie…
La chevelure de flamme m’a tout de suite fait penser à une rouquine (j’en ai connue une très charmante)… Le contexte a fait remonter quelques souvenirs en surface… Très agréable retour en arrière !
@ Storia Giovanna » Ah non, tiny, ça ne peut pas être moi, dit-il arogamment.
@ Agatha » Je cherchais une illustration qui aurait repris la forme, enfin l’impression de forme que me donnait à ce moment là sa chevelure, comme une flamme, vraiment, et pas seulement à cause de la couleur. L’image choisie n’est pas totalement conforme à cette image mentale, mais elle était si belle…
Quant aux souvenirs que je réveille en toi, je te les souhaite aussi beaux que ceux qu’elle réveille en moi !