La lecture de mon récit des événements a donné à Alice l’envie de coucher par écrit sa version des faits. To blow, blew, blown au féminin, donc !
* * *
Je lui avais dis « je vais te sucer pendant une demi-heure ». Un peu pour crâner, un peu pour l’exciter, beaucoup parce que j’en avais envie.
Allongée sur le lit, j’attendais qu’il ait fini d’installer de la musique. Très lentement, en prenant le temps de découvrir doucement son corps, j’ai promené mes mains, un peu partout, sans me précipiter sur son sexe que je voyais gonflé sous son jean. Défaire sa ceinture, promener mes lèvres sur sa braguette ; j’ai savouré la montée du désir et retardé le moment où ma main s’est aventurée dans son jean pour découvrir un caleçon absent et une verge impatiente.
J’avais la bouche au bord de sa queue. Il pouvait sentir mon souffle, mes doigts, mon regard. Je l’ai très doucement pris dans ma bouche, avec douceur. J’ai entendu un soupir venir d’au-dessus de moi, ce qui m’a ravie. Moi toujours allongée ou agenouillée sur le lit, lui debout, j’ai entrepris de découvrir au plus près cette queue fièrement dressée vers moi. Je crois que je ne pensais à rien, en tous cas pas à cette demi-heure pendant laquelle je m’étais engagée à le sucer, je pensais juste à profiter de cette gourmandise, à sentir mon excitation m’inonder.
Plus tard, après que, s’immisçant dans mon intimité, il eut calmé cette inondation, je lui ai dis « Allonge-toi ! » Non comme un ordre mais comme une supplication. J’avais tellement envie de jouer avec ce désir, de goûter – encore et encore – à ce sexe dur, de le lécher, de le sucer, de me balader. Juste avant, j’avais pu me régaler de la vue de nos corps imbriqués dans le miroir du plafond. Je savais qu’il pouvait y voir mes fesses rebondies et, en même temps, ma bouche aller et venir sur sa queue raide. De temps en temps, je relevais les yeux pour croiser son regard, lui prouver que la femme qui le suçait était bien réelle et qu’elle y prenait beaucoup de plaisir. Le silence qui s’est instauré, ma bouche étant occupée, ne me gênait pas, comme si nous étions parfaitement à notre place, moi me délectant de son sexe, lui savourant son plaisir. J’entendais ses soupirs alors que ma langue s’aventurait vers ses fesses. J’y suis allée prudemment, ne sachant pas si monsieur m’autorisait à explorer sa rondelle. Un gémissement, une main qui écarte ses fesses m’ont renseignée et je suis retournée à mes jeux, à mes alternances, à mes changements de rythme. Ma main, ma bouche, ma langue, mon regard, tout mon corps étaient tendus vers la montée de son plaisir.
J’aime le pouvoir que sucer un homme me donne. Il est entre mes mains, dans ma bouche. J’en fais ce que je veux et je décide d’en faire du plaisir.
Il a joui longtemps alors que je gardais son sexe au chaud dans ma bouche. Je l’ai senti se répandre en moi, sa queue tendue et frémissante, je l’ai entendu gémir et j’ai pensé que ce n’était pas cette pipe-là qui me ferait renoncer à en offrir.
Joli, ludique, excitant… Merci pour ce point de vu Alice :)
Le miroir au plafond… ça c’est la classe…
Joli ce point de vue en miroir : la pipe relatée côté bouche est fort agréable et montre que la belle Alice manie la langue dans tous ses aspects.
@ Emeline : Avec plaisir !…
@ Netzah : Super… à mettre dans toutes les bonnes maisons.
@ Michel : J’aimerais manier la langue (écrite) aussi bien que la langue (physique).
J’avais tellement envie de jouer avec ce désir, de goûter – encore et encore – à ce sexe dur, de le lécher, de le sucer, de me balader, sans toutefois savoir où était la fin du chemin, et si un jour j’atteindrai l’infini, faisant enfin corps avec l’univers dans une grande boule de feu molle. En attendant, je m’interrogeais sur la notion d’unité, en me régalant de la vue de nos corps imbriqués dans le miroir du plafond. Je savais qu’il pouvait y voir mes fesses rebondies et, en même temps, ma bouche aller et venir sur sa queue raide car oui messieurs dame la queue de CUI est raide qu’on se le dise c’est pas quelqu’un qui a une demi-molle. Et elle est GROSSE et LONGUE aussi. Dans ses yeux je lisais une interrogation sur le caractère déterministe de notre présence à tous les deux en ces lieux. De temps en temps, je relevais les yeux pour croiser son regard, pour lui prouver que la femme qui le suçait était bien réelle et qu’elle y prenait beaucoup de plaisir. Oui il savait que j’étais moi et pas lui, et pas non plus Bouchasperme le travelo brésilien de Netech qu’il a l’habitude de se taper. Le silence qui s’est instauré, ma bouche étant occupée, ne me gênait pas, comme si nous étions parfaitement à notre place, moi me délectant de son sexe, lui savourant son plaisir en pensant toutefois que Bouchasperme suce mieux et que Kant avait tort. J’entendais ses soupirs alors que ma langue s’aventurait vers ses fesses.Visiblement il se faisait chier, il était temps de partir.
Ha merde, j’ai oublié de caser Holistique ! quelle distraite je fais !
« J’en fais ce que je veux et je décide d’en faire du plaisir » : je m’endormirai un peu moins benêt ce soir… merci
Vous affolez les sens Alice.
Un plaisir troublant que d’aller vers vos jeux par l’écrit.
Cette écho a la note de CUI est tres sensuelle !
de la joie des siestes clandestines : grâce à cette photo trop mimi j’ai rêvé qu’une hôtesse de l’air avalait la seconde résidence de charles aznavour o_O
La photo est excellente o/ Et le récit aussi. Très sympa de lire l’autre point de vue et vraiment bien écrit. Décidément, c’est Kees qui va être content … ^^
@ mademoiselle dusk : Quels talents !
@ caliste : Avec plaisir
@ X-Addict : Trés troublant d’écrire ceci aussi.
@ niki : Le rapport est évident.
@ Mel’Ody : Enchantée de rendre service.
mmhhh, tout aussi sensuel, tout aussi… excitant.
@ Alice : plaît-il ?
@Alice : quel courage !
J’ai aimé les deux versions plus dans la sensation pour le récit d’Alice, me semble t-il. Un très bons sens de l’observation, aussi, bravo.
Un blow-job qui semble avoir atteint son objectif : un grand plaisir des deux côtés !
@ moi : quelle platitude…
@moi : toi ?
@ moi : moi ?
Deux très jolis récits ma foi. Félicitations!
Dès qu’on parle de cul (où de bite, plus exactement, fût-elle dure), ca gazouille sec. Plus que les affres des billets mou de la tige à la libé et autres considérations politico-cul-turelles, n’est ce pas, non ?
Y a qu’à voir chez Tatie Dusk comme ca dépote sévère !
Faut dire qu’elle est aussi sacrément douée de la langue, bien sûr.
Mais sans doute suis je partial, membre inconditionnel du fan club que je suis (et sans lui demander de faveurs en retour qui plus est, quelle abnégation, ou naïveté, remarquez, c’est selon ;-) )…
Ceci dit avec une grande glace au plafond, forcément, comme dans toute belle chambre à l’ancienne qui se respecte (oups, mince, ce n’était pas dit dans le texte, j’ai failli vendre la mèche de l’adresse ! Autant pour moi, fichu décalage horaire…), c’était tout de même normal d’avoir deux versions miroir de l’action (et de la réaction).
V., qui s’endort doucettement dans son grand lit thaï, fatigué de ses journées de massages, dure vie…
(frimeur ? Frimeur ? Moi ? Rhôôô… Même pas d’abord. ;-)
@moi : toi toi mon toi ?
@vintage : l’abnégation ça a du bon. Ca boume à Phuket ?
« Il a joui longtemps alors que je gardais son sexe au chaud dans ma bouche. Je l’ai senti se répandre en moi, sa queue tendue et frémissante, je l’ai entendu gémir et j’ai pensé que ce n’était pas cette pipe-là qui me ferait renoncer à en offrir. »
C’est à ces moments là que je mesure combien il doit être bon, d’être un homme!
Peut-on faire à l’identique chez une femme?! Oups! Je m’égare..
Mademoiselle, je partage votre plaisir! ;)
(…) les papillons parlèrent et les fourmis en terre – lalali et lalalère
séquence nostalgit…
comment je piffe c’te 45 tours, moi ! et quelle belle femme, rhaaa…
merci mademoiselle !
@Athena : 1. Je confirme que ces moments font partie du grand bonheur sur Terre d’être un homme. 2. Il me semble que nous sommes capables de vous rendre la pareille et de vous rendre éminemment abandonnée après un cunni.
Je pense ne jamais avoir eu l’intention de sucer pendant un laps de temps prédéterminé mais je me rappelle très bien d’un homme m’ayant dit après m’avoir explosé dessus « putain, je regardais ma montre, tu m’as sucé pendant une demi heure! ». Alors mon doute et ma question: « pourquoi regardait il sa montrep pendant ce temps là? »
et voici donc le sans doute mille et unième « au pays des merveilles » que votre pseudo, Alice, aura suggéré. Mais qu’y puis-je; ainsi soit-il !
N.B: Étrange comme cette vision si féminine ne m’avait pas échappée lors de la lecture du non moins savoureux billet jumeau de CUI …
tiens tiens…
@ vintage
On m’espionne ?
;-)
@Alice :
Sans vouloir paraitre goujat… C’est un autre comm qui a attiré mon oeil (l)acéré.
@ tous » Pour une raison étrange, je suis resté silencieux dans les commentaires. Sans doute ai-je jugé qu’il appartenait à Alice de répondre ici à chacun.
En tout cas, un bien agréable souvenir à relire :-)