Attention ! Certaines femmes sont capables de transformer le sexe de drogue douce en drogue dure.
Illustration de Doug Winsor
Attention ! Certaines femmes sont capables de transformer le sexe de drogue douce en drogue dure.
Suite aux conseils avisés de Mlle Dusk, notre héros passe, en famille, une semaine au Vacanciel de Saint-Georges-de-Didonnes. Instantanés.
Je suis seul dans la cabine hammam dont est doté le VVF (c’est pas le Club Med, mais c’est pas non plus le camping 2 étoiles du Puy-en-Gelée) quand débarque une horde d’ados. Généralement, ils préfèrent le jacuzzi, mais celui-ci déborde peut-être déjà plein à ras bords d’autres agités. Adieu quiétude et méditation. Tandis que mes pores évacuent une saine sueur, mes oreilles s’emplissent de caquetages sans intérêt. Puisque le niveau des conversations ne mobilisera pas mon cerveau, je m’occupe en matant. Dans la catégorie marmousets, j’ai deux échantillons représentatifs : le beau gosse, brun ténébreux à qui tout doit réussir (le genre que je devais jalousement haïr au même âge) – une des filles de l’assemblée lui dira même « tu me fais penser au mec d’une publicité pour un parfum », si c’est pas un putain de compliment déguisé voire involontaire ?! – et le gringalet un peu maigrichon, cheveux trop courts en brosse, à qui on donnerait un ordinateur sans confession – tu seras Meeticien, mon fils !
Côté tendrons (majoritaires), c’était plus varié. Ça allait de la donzelle fine et gracile à la rondouillette disgracieuse plus des spécimens intermédiaires. La plus jolie (selon les canons habituellement en vigueur à notre époque) se tenait à l’angle opposé du mien dans la cabine -donc, techniquement, face à moi. Elle planta à quelques occasions ses yeux dans les miens, souriait d’un impeccable sourire Colgate. Désirable mais trop jeune ; je me suis dit qu’elle ferait sans doute une bien belle pouliche dans quelques années, rendant fous quelques hommes au passage. (suite…)
Suite aux conseils avisés de Mlle Dusk, notre héros passe, en famille, une semaine au Vacanciel de Saint-Georges-de-Didonnes. Instantanés.
Dans les VVF, F oblige, il n’y a que des familles (donc : des adultes entourés de gnards). Une autre de leur spécialité, c’est d’être localisés dans nos belles campagnes de France. Choisissez votre VVF et retrouvez-vous à quelques kilomètres des gorges du Truc, du lac de Bidule ou du pic de Chose. Pour découvrir ces endroits splendides dans une nature encore sauvage (ben ouais, la plupart des touristes ne sont pas assez masos pour passer des vacances à la campagne : ils vont à la mer ou à la montagne, où le béton les attend), rien ne vaut une bonne randonnée avec son accompagnateur. Il ne manquera pas de vous parler des vertus des plantes bordant les sentiers. Frottez le suc de celle-ci sur votre verrue et (on dit que) celle-ci disparaîtra ! Passez vous les feuilles de celle-là, après les avoir mâchouillées, sur vos piqûres d’insectes et (il paraît que) la douleur s’en ira. Mangez les feuilles de cette autre, vous verrez, c’est bon ! (Personne n’a une barre chocolatée ?)
Les guides de randonnées savent aussi agrémenter les trajets de contes, récits, légendes, rumeurs nés dans le décor que nous piétinons d’un pas allègre.
Cette semaine, c’était gratiné :
« On dit que dans ce village vivait un ermite, vêtu de peaux de bêtes et vivant de braconnage. Cette randonnée s’appelle d’ailleurs le circuit des ermites. » Boudiou ! j’en étais tout ému. (La prochaine fois, penser à embarquer mon baladeur MP3)
(parce que je suis un gentleman ?! faut l’dire vite…)
Finalement, ce ne sont pas les oreilles d’Y qui ont été pourries d’acouphènes hier soir, mais celles de mon grand ami.
J’ai écouté, j’ai compris. J’avais surinterprété certains propos qu’Y m’avaient tenus, comme quoi une explication de vive voix était nécessaire.
Donc Y, je te prie de m’excuser de t’avoir attribué des sombres desseins qui n’étaient pas tiens. (En espérant que ça améliorera mon karma burposphérique.)
CASSOLETTE, subst. fém.
… les petites cassolettes nocturnes des jasmins, des chèvrefeuilles, des tilleuls, continuaient de plus belle à lancer dans l’air des bouffées exquises…
LOTI, Ramuntcho, 1897, p. 186.
P. méton. Odeur ainsi dégagée. Quelle cassolette!
P. antiphrase et fam. Mauvaise odeur. Les recoins pleins de cassolettes, Les pestilences, les mofettes,… (A. POMMIER, Paris, 1866, p. 133).
Prononc. et Orth. : []. FÉR. Crit. t. 1 1787 indique la 1re syll. longue et trad. cette durée dans l’orth. par un accent circonflexe : câssolette. Ds Ac. 1694-1932, ds Ac. 1718 et Ac. 1740 sous la forme cassollette. Étymol. et Hist. 1529 cassollette « récipient de métal où l’on fait brûler des parfums » (Cpte des menus plaisirs du roi, fo 47 ds GAY); 1561 cassolette (Inventaire des meubles du château de Pau, 13 ds IGLF Techn.) début XVe s. d’apr. GAY, GDF. Compl., FEW t. 2, p. 1602, BL.-W.5, etc.; mais l’attest. justifiant cette date est tirée de Don Florès de Grèce de Herberay des Essarts, auteur mort ca 1552. Prob. dér. de cassole « petit récipient servant à divers usages » (dep. XIVe s., Brun de Long Borc ds GDF.), suff. dimin. -ette* (FEW t. 2, pp. 1602-1603). Cassole est lui-même dér. de casse4*, suff. -ole*. Le recours à l’a. prov. casoleta (ds Pt LEVY; EWFS2; BL.-W.5) ou à l’esp. cazoleta (dep. 1550, Cancionero de Horozco d’apr. AL.; EWFS2; DAUZAT 1973) ne semble pas nécessaire. Fréq. abs. littér. : 85. Bbg. KIDMAN (J.). Les Empr. lexicol. du fr. à l’esp. des orig. jusqu’à la fin du XVe s. Paris, 1969, pp. 70-73.
MAT. Louis-Philippe 1951, p. 220.
Source : TLFI
(Ami lecteur, pour que ce soit encore plus drôle, je te laisse chercher toi-même à qu[o]i je réponds.)
Chère …,
(J’ai du mal à organiser cette lettre ; les arguments me viennent en vrac, il y a des connexions qui se créent dans tous les sens entre tel fait, telle parole, et je dois transformer ce réseau bordélique – ça s’appelle la pensée, je crois – en un flux linéaire, forcément en deçà.)
Ce qui me fait halluciner, moi, c’est que ce soit si compliqué, apparemment, pour toi, qu’on se rencontre, alors qu’une virée avec des copines du net que tu ne connaissais, avant, pas plus (sinon moins) que moi ne semble pas te poser de questions existentielles (et c’est tant mieux). Le fait que j’ai une bite (parfois en érection, certes) a l’air d’être soudain un problème insurmontable pour toi qui as une chatte (certes parfois brûlante – cf. une récente carte postale). (suite…)