— Aujourd’hui je t’enfile, ce soir je te jette.
Voilà ce que je lui ai dit, à la vieille paire de chaussette trouvée au fond du tiroir, dont je me suis dit qu’elle irait très bien avec mon pyjama de malade.
— Aujourd’hui je t’enfile, ce soir je te jette.
Voilà ce que je lui ai dit, à la vieille paire de chaussette trouvée au fond du tiroir, dont je me suis dit qu’elle irait très bien avec mon pyjama de malade.
Un titre un peu racoleur (mais vous êtes chez CUI, j’ai un standing à respecter) pour un billet très sage, visant simplement à vous faire partager cette joie simple que j’ai eu en découvrant cette image via le Fantomatik de Franck Jamet (un fameux photoburp).
C’est encore meilleur quand on sait de l’audition de quel film il s’agit, ce qui n’était pas précisé chez Franck !
Coup de cœur pour cet album au bon goût (vintage ?) du meilleur du trip-hop. À la croisée de Wax Tailor et The Herbalizer (deux références, quand même) dit la critique de Trip-hop.net (par laquelle j’ai découvert cet album autoproduit).
Le plus simple, c’est de vous laisser découvrir par vous-même :
Je me suis précipité pour acheter l’album, malheureusement il n’existe qu’en version mp3 (eh oui ! je suis un vieux ringard qui aime encore entasser ses CD dans des étagères).
Mes pistes chouchou :
Celle que je glisserais discrètement sous le tapis:
… est un excellent film !
Magistralement interprété.
Pas manichéen.
Passionnant.
Remarquablement bien filmé.
Je n’en dis pas plus, et je vous laisse découvrir le film en salle (si ce n’est pas déjà fait).
Du coup, ça me fait regretter de ne pas (encore) avoir vu Versailles du même Pierre Schœller.
Il serait bon que, pour respecter un peu plus le slogan de mon burp et ne pas laisser l’omniprésente « pointe » de cul s’émousser trop, je vous fasse un peu plus part de mes points de vue dont j’ai souhaité qu’à travers ce site, pour des siècles et des siècles, ils éclairent le monde.
En plus, ça fait des notes à pas cher.
* * *
C’est toujours bon de voir des gens de droite taper … sur des gens de droite. Alors évidemment, quand Rachida Dati se lâche sur François Fillon, je ne boude pas mon plaisir (surtout que pour s’être lâchée, elle s’est lâchée !).
Mais quand même, quand elle avance que Fillon, pour son parachutage « [veut] une circonscription acquise à la droite », et qu’elle ajoute « c’est facile, quel mépris pour la démocratie et pour les électeurs ! », on croit rêver. Le 7e arrondissement, quelle terre de conquête pour la droite, Rachida !
* * *
L’autre soir, filant à belle allure dans une petite rue de ma ville, téléphone à l’oreille, une monitrice d’auto-école dans son véhicule. Probablement sa manière à elle de montrer son soutien aux inspecteurs du permis de conduire en grève.
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Je me suis escrimé sur la grille de mon four, toute collante de sucs divers accumulés au fil des mois (poulet rôti, tarte à la banane et caramel au beurre salé, espadon au piment, quiche épinard – ricotta – haddock, etc.) avec mon éponge métallique.
Après dix minutes de fier labeur, j’observe quelques filaments de l’éponge dans la grille d’évacuation de l’évier. À s’y méprendre, on dirait les poils pubiens de Nick Chopper.
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J’ai pris beaucoup de plaisir à regarder la finale de la coupe du monde de rugby, et au coup de sifflet final, je n’étais pas abattu par la défaite ric-rac de l’équipe de France, une sorte de contre-coup de notre victoire en demi contre les Gallois. Quelques propos glanés dans Libération qui résument bien mon état d’esprit : « C’est la meilleure équipe du monde et du tournoi qui a été sacrée. Mais pas la meilleure équipe sur ce match » « [Ce match] transforme les horribles vainqueurs des Gallois en perdants magnifiques face aux Blacks. » « Si la France avait gravé son nom au bas du trophée, un autre lieu commun aurait fleuri : “le hold-up parfait”. Une vingtaine d’hommes sont entrés dans la lumière de notre mémoire collective, laissant à une poignée de jeunots le soin d’entretenir la blague néo-zélandaise selon laquelle “on ne peut jamais compter sur les Français pour toujours mal jouer”. »
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J’ai vu – entraperçu serait plus exact – les images des dernières (?) minutes de Kadhafi, entre fascination et horreur comme souvent quand on est confronté aux images de la violence des hommes. Probablement, on pourrait espérer une agonie plus longue et terrible, en geôle, de ce dictateur au long cours (quarante ans, putain !), un procès (pour dire quoi ?). Sans excuser, je comprends la soif de vengeance de ceux qui l’ont exécuté sommairement. J’espère juste, avec ce qui me reste d’optimisme dans ma misanthropie, que cette fin horrible pourra faire un peu peur aux dictateurs de par le monde et les inciter à changer de style. Un peu effrayé, quand même, par le régime islamiste qui se profile en Libye – et dans une moindre (?) mesure en Tunisie.
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La mort de Kadhafi (quarante ans de dictature) a un peu escamoté un événement historique : le dépôt des armes d’ETA après quarante années de terrorisme (et près de 800 morts).
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Envie d’arracher les cheveux de ces crétins de journalistes (décidément) qui ressassent en boucle leur pauvre idée conceptuelle, sur la « non-communication » de l’Élysée sur la naissance du fils de l’enfant de Carla Bruni et (probablement) de son président de père qui est « en fait, une communication ».
N’écris pas ton article à deux balles et la non-communication restera de la non-communication.
Assez content de cette perspective d’offrir à ce jeune papa un très long congé parental dans quelques mois.
Je discutais avec O*** de cette série sur mon burp et je lui demandais de deviner quel serait le prochain sujet à traiter.
Elle devina.
De fait, ici même en commentaire, stiiveune, dès le premier épisode, puis Goormand au deuxième ont mis – si je puis dire – le doigt dessus.
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Dans la panoplie de la petite salope, selon les clichés en vigueur, il y a indubitablement la capacité à se faire enculer.
Dans un couple hétérosexuel vanille, la sodomie est une pratique sexuelle ambigüe. (J’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes mais je poursuis.) En effet, la sodomie peut être source de douleur alors qu’on fait généralement l’amour pour recevoir et donner du plaisir. Certaines femmes (je poursuis sur mon modèle hétéro-centrique où l’homme sodomise la femme) ont réussi à apprivoiser cette sensation particulière et, si la sodomie est bien « préparée » puis « exécutée », elle peut être source de plaisir d’une intensité souvent décrite comme paroxystique (et pouvant mener à l’orgasme). Ou pas. La petite salope est donc bien celle qui : soit s’est tellement faite enculer (salope !) qu’elle a fini par découvrir les clés de l’orgasme anal, soit est suffisamment dévolue au plaisir de son amant pour consentir à lui offrir son cul, oublier sa douleur et se complaire du sentiment avilissant lié à la sodomie.
Se faire sodomiser serait donc, pour la petite salope, de l’ordre du don, et pour le petit salaud d’amant, de l’ordre de la prise de plaisir égoïste délibérée. « Je t’encule parce que, toi, tu te laisses enculer ! »
Bien plus que la fellation, la sodomie avec sa petite salope demande aux deux amants d’être bien au clair sur la capacité de chacun à prendre/donner du plaisir indépendamment de l’autre, voire à ses dépends.